«Enfermement», «paranoïa» et «complotisme» : Le Pen charge Macron (VIDEO)

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Le Pen a raison : Macron est incapable de remettre sa politique en question


Lors d'une interview sur BFMTV, la dirigeante du Rassemblement national a épinglé Emmanuel Macron pour ses récentes théories sur le mouvement des Gilets jaunes. Le président de la République avait évoqué une possible ingérence étrangère.


Complotiste au sujet des Gilets jaunes, le président de la République ? C'est l'avis de Marine Le Pen, qui a vivement fustigé Emmanuel Macron ce 3 février, sur BFMTV. «Les révélations qu'il a pu faire à un certain nombre de journalistes en disent long sur l'enfermement [...] la paranoïa qui est la sienne aujourd'hui, [son] complotisme», a lancé la présidente du Rassemblement national (RN), sur le plateau de l'émission BFM Politique, ce 3 février



Quand il nous explique que les Gilets jaunes sont manipulés de l'étranger, oui bien sûr, c'est du complotisme et c'est assez inquiétant de la part du président de la République



«Quand il nous explique que les Gilets jaunes sont manipulés de l'étranger, oui bien sûr, c'est du complotisme et c'est assez inquiétant de la part du président de la République», a encore détaillé Marine Le Pen.


Théories du complot ?


De fait, le chef de l'Etat a émis dernièrement plusieurs théories concernant le mouvement des Gilets jaunes. Le 24 janvier, Emmanuel Macron s'était ainsi montré très réservé à propos du référendum d'initiative citoyenne (RIC), l'une des revendication des manifestants. «Un référendum, c'est parfois aussi la porte ouverte au mensonge», avait-il affirmé. «Il ne faut pas s'y tromper, dans les derniers référendums, les puissances étrangères ont beaucoup manipulé le vote», avait-il avancé, dans une allusion très probable au vote des Britanniques sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, en juin 2016.


Concernant l'ex-boxeur Christophe Dettinger, qui s'en était pris aux forces de l'ordre sur un pont parisien lors de l'acte 8 de la mobilisation, Emmanuel Macron aurait estimé qu'il avait été briefé par un avocat d'extrême gauche. «Le boxeur, la vidéo qu'il fait avant de se rendre, il a été briefé par un avocat d'extrême gauche. Ça se voit ! Le type, il n'a pas les mots d'un gitan. Il n'a pas les mots d'un boxeur gitan», aurait jugé Emmanuel Macron, selon un journaliste du Point rapportant des propos du président de la République, lors d'une «conversation libre dans son bureau».


Lors du même entretien, Emmanuel Macron aurait également établi un lien entre la médiatisation des Gilets jaunes, et une «manipulation» appuyée par une «puissance étrangère». En clair : orchestrée notamment par la Russie et RT France...


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