En finir avec la monarchie

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Le problème n'est pas la monarchie, mais le Canada en tant que tel


Le constitutionnaliste André Binette me mentionnait que l’éventuel décès de la reine Élisabeth II pourrait constituer une excellente occasion de mettre fin à la monarchie et de passer à l’ère républicaine. 


L’installation du prince Harry et de son épouse au Canada rend encore plus urgent ce changement de régime si nous voulons en finir avec les frais somptuaires que la monarchie impose aux Canadiens. 


Vestiges dispendieux 


Le ministre des Finances, Bill Morneau, est demeuré plutôt évasif sur le budget qui pourrait éventuellement être consacré à la sécurité du couple princier lorsqu’il résidera au Canada. Toutefois, nous pouvons anticiper que le montant sera dans les sept chiffres. 


Il s’ajoutera aux dizaines de millions de dollars provenant de nos impôts et consacrés annuellement aux fonctions honorifiques du gouverneur général et de ses lieutenants-gouverneurs. En 2017, les budgets afférents à ces fonctions de représentant de la reine se situaient autour des 70 millions de dollars. 


Véritable loterie génétique, les gagnants de la famille royale nagent dans les milliards sans plus de scrupule pour les moins bien nantis. Comble d’audace, les Canadiens devraient débourser des millions de dollars pour assurer la sécurité de ces enfants gâtés qui veulent s’éloigner du Royaume-Uni. 


Vive la république 


Le ministre Morneau a prétexté la collaboration au sein du Commonwealth pour garder la porte ouverte à une éventuelle facture, tout en taisant qu’Élisabeth II est reine du Canada. C’est pourtant cette réalité constitutionnelle qui crée l’obligation de s’occuper de la famille royale à grands frais. 


Au sein du Commonwealth, 21 pays sont des monarchies, dont 16 avec Élisabeth II comme souveraine, et 32 ont le statut de république. Ces derniers n’ont pas à s’embarrasser de convenances médiévales révolues, et le Canada gagnerait à rejoindre leur rang. Ainsi, le Canada n’aurait plus à veiller à la sécurité des petits rejetons royaux qui s’exilent sur ses terres.




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