En Écosse, une drag queen invitée dans une école fait controverse

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Et demain aura-t-on des travestis dans les écoles québécoises au nom du progressisme ?


Glasgow | La lecture par une drag queen d’histoires aux enfants d’une école primaire écossaise pour marquer le mois de l’histoire LGBT a suscité la controverse en raison de photos jugées obscènes la mettant en scène sur les réseaux sociaux.





Les autorités locales ont présenté leurs excuses aux parents de l’école Glencoats, à Glasgow, qui s’étaient plaints que la drag queen, connue sous le nom «FlowJob» (jeu sur le mot «fellation» en anglais) eut posté des photos de cet événement sur Twitter où elle avait aussi diffusé des images dans des tenues suggestives ou simulant une fellation. 


«Le contenu sur les réseaux sociaux associé à l’intervenant n’est pas approprié pour des enfants», ont déclaré les autorités locales dans un communiqué. «Si nous en avions eu connaissance, la visite n’aurait pas été organisée.»  


La drag queen a dit avoir été violemment prise à partie sur les réseaux sociaux après cet incident. 


«J’étais vraiment dégoûtée par certains commentaires», a-t-elle dit dans une interview à la télévision écossaise STV. «Je suis forte, mais certaines des choses que j’ai lues m’ont tenue éveillée une bonne partie de la nuit».  


La députée Mhairi Black, du parti indépendantiste écossais SNP au pouvoir, qui a participé à l’événement scolaire, a pris la défense de celle qui s’est présentée sous le nom «Flow» aux enfants.  


«Si mon école avait invité un député gai et une drag queen lors du mois de l’histoire LGBT, ou même reconnu l’existence du mois de l’histoire LGBT, cela aurait fait une différence incommensurable pour les enfances difficiles que mes camarades de classe LGBT et moi-même avons eues», a-t-elle écrit sur Twitter.  


En revanche, le ministre écossais de l’Éducation, John Swinney, a estimé qu’une drag queen n’aurait pas dû être invitée pour s’adresser aux enfants.




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