Éducation et plan magique

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Pas de solution magique sur le financement des écoles privées

C’est toujours la même chose lorsqu’il est question de financement des écoles privées versus les écoles publiques, les uns accusent les autres de pensée magique. La présentation de QS de son plan en quatre étapes ne fut donc pas l’exception qui confirma la règle. J’y reviendrai d’ailleurs sur ce plan simpliste.


Les problèmes du financement


Il existe plusieurs problèmes au financement des écoles privées. L’un des problèmes, c’est qu’on croit à tort que le financement s’élève à 60 %, alors qu’une étude de 2014 (Champoux-Paillé) a démontré qu’avec un ensemble de subventions, elle s’élève à 75 %. Ramener le tout à 60 % générerait des économies de 71,2 M$.


Je suis bien sûr en faveur de l’arrêt du financement des écoles privées comme 73 % des gens sondés fin janvier sur le sujet. Je pense cependant qu’il faut être en mesure d’évaluer l’ensemble de la situation et d’élaborer un plan de faisabilité basé sur des données valides.


Plan magique


Mon premier problème avec le plan de QS c’est qu’il est réalisé en quatre ans. Dans mon souvenir, des études secondaires ont une durée de cinq ans. Et rappelons que la majorité des jeunes qui fréquentent le privé le font au secondaire (70 %). Ce qui signifie qu’un jeune, dont les parents n’ont pas les moyens de le garder à l’école, devra changer de milieu scolaire avant la fin de ses études. C’est ridicule. Il faut donc ajouter une exception permettant aux jeunes de terminer leur parcours, ou juste rajouter une année au plan.


Aussi, le plan de QS ne compte que des négociations avec les établissements privés. Je pense qu’il serait opportun d’ajouter une transition également avec les écoles publiques. La répartition des sommes et des ressources ne se fera pas facilement. Il ne suffit pas de lancer de l’argent dans un réseau le poing dans les airs en criant victoire.