Crash en mer Noire: la commission d’enquête envisage sept pistes

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Aucun scénario n'est exclu

Les causes de la catastrophe qui a coûté la vie à 92 personnes seront rendues publiques en janvier, estime le ministère russe de la Défense qui a dressé aujourd’hui un premier bilan de l’enquête.
Les causes du crash aérien survenu dimanche au large de Sotchi seront déterminées après le décryptage des boîtes noires qui ont déjà été retrouvées et remontées à la surface. Il faudra au moins dix jours pour les déchiffrer, a annoncé ce jeudi à la presse le ministre des Transports, Maxime Sokolov.
À l'heure actuelle, les enquêteurs étudient sept hypothèses, mais aucune d'entre elle n'est considérée comme prioritaire. La piste terroriste elle aussi fait partie de la liste.
Il n'y a pas eu d'explosion à bord, a de son côté indiqué ce jeudi Sergueï Baïnetov, directeur de la sécurité aérienne de l'armée de l'air et chargé de diriger l'enquête du crash. Cependant, une explosion « n'est pas la seule manière de commettre un attentat terroriste », a-t-il indiqué. De fait, cette thèse n'est pas écartée, bien qu'elle soit loin d'être la plus probable à ce stade.

« La piste terroriste et surtout celle d'une explosion à bord n'a aucune confirmation », a pour sa part fait remarquer Maxime Sokolov, ajoutant que les premières données obtenues après le déchiffrage indiquaient qu'il y avait eu un problème technique à bord.

« Il est clair qu'il y a eu un dysfonctionnement technique. Les experts devront en éclaircir les raisons et c'est pourquoi une commission spéciale a été créée », a-t-il poursuivi.
Parmi d'autres hypothèses évoquées à ce jour par les enquêteurs figurent l'infiltration d'un corps étranger dans le moteur, une erreur de pilotage et une défaillance technique.
Cinq jours après le drame, une vaste opération de recherche qui implique près de 74 plongeurs se poursuit sur les lieux, mais sa phase active touche à sa fin. « Nos équipes restent, nous travaillerons jusqu'à ce que le dernier objectif soit accompli », a-t-on fait savoir au ministère russe des Situations d'urgence.
Toutes les pièces du Tupolev localisées à ce jour, dont le nombre s'élève à 1 800, ont été remontées à la surface et stockées sur un terrain spécialement aménagé où les spécialistes envisagent de créer une maquette de l'avion.
En outre, 19 corps de victimes ont été retrouvés, dont 17 ont été transportés à Moscou. Comme l'a plus tôt fait savoir le ministère russe de la Défense, des analyses ADN devraient être réalisées à Moscou pour identifier les victimes.


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