Le grand problème au PQ-BQ est l’absence d’un idéologue expérimenté et patriote résolu. Sans ces deux conditions le tandem PQ-BQ ne pourra concrétiser un projet politique crédible destiné à réussir à faire l’indépendance du Québec.
La complexité de formuler un projet crédible visant à réaliser l’indépendance du Québec et qui soit accepté d’emblée par une majorité des Québécois ne sera acquiescée que s’il y a une stratégie savamment orchestrée comportant des propositions socioéconomiques, politiques et culturelles claires qui assureront l’acceptation d’un tel projet d’indépendance politique.
Depuis qu’existe le désir d’indépendance politique de la tutelle d’Ottawa, qui donc a été considéré comme étant un vrai idéologue hautement expérimenté et patriote résolu ? La réponse à cette question réside en la non concrétisation de cet impératif de survivance nationale. Effectivement, personne n’a eu ces dites conditions pouvant éviter les conséquences néfastes telles les affrontements politiques, les divisions des souverainistes par des intérêts bâtards, les trahisons des responsables politiques, le consentement par de hautes instances du PQ au pouvoir que des agents fédéralistes s’infiltrent dans l’appareil de l’État québécois pour saboter ladite indépendance, l’acceptation du multiculturalisme comme moyen d’attirer des votes destinés à promouvoir les opportunités carriéristes, le népotisme partisan afin de se constituer des fiefs électoraux, la conception d’un État québécois primant la social-démocratie au lieu d’un projet de société basé sur la défense et la promotion de la clase moyenne libérale-nationaliste, etc. De tous ces actes d’anarchie organisationnelle et de trahison découlent les résultats des deux référendums rejetés (1980 et 1995), la majorité de Québécois n’ayant pas eu la certitude que l’indépendance du Québec soit un projet emballant dont elle peut faire confiance.
En définitive, présenter un projet d’indépendance nationale voué à l’échec politique comme celui comportant des démarches étapistes de revendications de pouvoirs détenus par le régime fédéraliste d’Ottawa, ne peut conduire qu’à éterniser le projet d’indépendance du Québec. Tant qu’au projet véhiculé par les opposants de celui décrit antérieurement, il est un moyen beaucoup plus néfaste quand on veut arriver à concrétiser l’indépendance du Québec.
Mais que faire, si l’une ou l’autre des propositions précédentes n’est pas la démarche politique adéquate pour réaliser l’indépendance du Québec, assurant un haut degré de probabilité d’acceptation par une majorité absolue des électeurs, alors quelle est cette autre voie garantissant l’approbation par un haut pourcentage de l’électorat pour faire du Québec un pays indépendant ?
Cette autre proposition susceptible de garantir la réussite de faire du Québec un pays indépendant ne sera pas dévoilée ici. Elle sera rendue publique en temps et lieu, quand j’aurai pris les moyens d’assurer que le tandem PQ-BQ adoptera, de manière irrévocable et devant les militants de ces deux partis, le compromis politique irrévocable de promouvoir, défendre et respecter les formalités inscrites dans un document notarié concernant ce projet de Proposition d’indépendance politique du Québec.
Jean-Louis Pérez (membre des PQ, BQ, SSJB, IPSO)
L’indépendance du Québec
Ce sont des idées cohérentes qui manquent pour réussir à se décoloniser
Sans le PQ-BQ hors de l’ambivalence politique, pas de souveraineté
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2 commentaires
Élie Presseault Répondre
3 novembre 2010"qui donc a été considéré comme étant un vrai idéologue hautement expérimenté et patriote résolu ?"
Sur la base de cette question, votre raisonnement perd en pragmatisme.
C'est un faux postulat que vous supposez.
Toute vérité est relative et en ce sens, doit être appréciée suivant un ensemble de circonstances et respecter chaque épisode propre à la trame historique en place.
Pour ma part, et en un certain sens, le tandem Lévesque-Parizeau et en rajoutant Laurin pour compléter la finition de la raison d'État, vous tenez ce qui se rapproche davantage de l'idéal politique québécois, bien sûr en respectant le contexte où ces personnages ont évolué.
Si on décompose les éléments du tandem, là, il est plus difficile d'apprécier l'ensemble.
Lise Pelletier Répondre
2 novembre 2010M.Perez, vous faites bien de garder secrète votre recette, le gâteau n'en sera que meilleur, quand le moment sera venu d'inviter à table le PQ-BQ pour le déguster, j'espère qu'il sera apprécié à sa juste valeur.
En discuter avant ferait avancer à la table, des vautours qui dissiperaient des miettes sur le plancher qui seraient vite ramassés par les rampants, inutile de préciser lesquels, tous ici les connaissent.
Lise Pelletier
p.s. la patience n'est pas ma meilleure qualité mais ma
détermination est sans limite