Ce qui manque au mouvement indépendantiste !

Tribune libre

Personne, personne dans le mouvement indépendantiste ne peut plus tenir un tel discours.
Et pourtant...

Je vous offre ce moment de réflexion.


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12 commentaires

  • Michel Laurence Répondre

    8 février 2010

    Puisqu'une semaine et deux courriels plus tard Vigile n'a pas effectué la correction, je vous informe que c'est moi qui ai procédé à cet affichage.
    La correction n'ayant pas été faite, je ne reçois pas les commentaires, je ne peux donc pas répondre.
    Cela étant dit, M. Bousquet, il n'y a de pire aveugle que celui qui ne veut rien voir.
    Je ne vous répondrai pas puisque, quant à moi, nous n'avons plus de temps à perdre à convaincre.
    Aux autres, je dis que nous devons plutôt séduire les quelques indécis qui nous manquent. La possibilité d'avoir son pays est, après tout, une idée séduisante pour peu que nous ayons un peu de coeur, de conscience et un peu d'âme.

  • Gilles Bousquet Répondre

    7 février 2010

    Bien oui M. Gignac, ils maintiennent des relations diplomatiques pendant qu'ils s'entretuent. Très mauvais exemple ici.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 février 2010

    Monsieur Bousquet,
    Les relations sont peut-être tendues entre ces deux pays mais ils continuent de maintenir les relations diplomatiques. Il en est de même pour les individus; malgré les divergences, il faut continuer le dialogue. Rien n'est parfait dans ce monde.
    André Gignac le 7/2/10

  • Gilles Bousquet Répondre

    6 février 2010

    M. Gignac écrit : «Tous les pays qui sont devenus indépendants dans le monde ont continué à maintenir des relations avec les pays dont ils se sont séparés.»
    Vous ne parlez pas du Pakistan qui faisait partie de l’Inde : Fondé le 14 août 1947, le Pakistan entretient des relations tendues avec l'Inde depuis sa création en raison du partage entre ces deux pays du territoire du Cachemire. Les deux pays se sont affrontés durant trois guerres successives. Il y a de nombreux autres cas. Faut juste fouiller un peu.

  • Marcel Haché Répondre

    6 février 2010

    Pierre Bourgault ne fut pas un grand chef. Il fut la conscience malheureuse d’une génération.
    Mais René Lévesque fut-il un si grand chef ? C’est sur lui que les plus grands espoirs se sont portés.
    Mais c’est le souvenir de Pierre Bourgault qui reste gravé dans la mémoire fidèle des indépendantistes.

  • Raymond Poulin Répondre

    6 février 2010

    Vers 1963, lorsque René Lévesque vilipendait encore les séparatistes, Bourgault lui avait répliqué, dans un discours qui avait été repris par un journal, en lui demandant ce qu’il attendait plutôt pour devenir le chef des indépendantistes, seule orientation lui permettant de réaliser son ambition légitime pour le Québec. Il avait ajouté (je cite de mémoire, donc approximativement) : «De toute manière, vous le ferez un jour ou l’autre». En plus de sa propension à la plus grande prudence, qui le rendait méfiant des éclats, l’inimitié de Lévesque pour Bourgault tenait probablement autant à la clairvoyance de ce dernier.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    6 février 2010

    @ Gilles Bousquet:
    Vous croyez toujours que le Rest of Canada serait nécessairement intéressé à un tel régime de nouvelle constitution et de confédération canadienne, avec des pouvoirs accrus pour le Québec?
    J'aime bien le proverbe suivant: une porte doit être soit ouverte, soit fermée.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 février 2010

    Le mouvement indépendantiste ne doit pas se résigner ou se contraindre à ne représenter que la sécurité; amputée du moindre cri ou, pis encore, du moindre murmure de liberté. Non, pour être fort et puissant, le mouvement indépendantiste ne doit surtout pas opposer sécurité à liberté. Il doit plutôt les associer ou, mieux encore, les incarner. Liberté et sécurité ne doivent pas s'exclure car elles sont les deux appuis solides, les deux jambes de notre marche vers l'indépendance.
    Jacques L. (Trois-Rivières)

  • Archives de Vigile Répondre

    6 février 2010

    Monsieur Bousquet,
    Lâchez-nous donc avec votre souveraineté-association négative! Tous les pays qui sont devenus indépendants dans le monde ont continué à maintenir des relations avec les pays dont ils se sont séparés. La relation est devenue d'égal à égal. La nation québécoise actuellement est subordonnée à celle du Canada et seule l'indépendance lui permettra de traiter d'égal à égal avec le Canada et les autres pays sur le plan international. C'est pas plus compliqué que ça!
    André Gignac le 6/2/10

  • Gilles Bousquet Répondre

    6 février 2010

    Les dirigeants péquistes des premières rangées n'applaudissaient pas et avaient l'air franchement mal à l'aise avec M. Bourgault qui jouissait à leur faire sa morale de gauche. Par contre, des poches de membres résistants y allaient chaudement de leurs applaudissements. Probablement, les mêmes qui continuent à passer leur temps à gruger le PQ de l'intérieur, par leurs critiques à répétition. Le mouton noir éloquent du parti, qui aimait la controverse et l'affrontement, était installé à la tribune et il en profitait pour écœurer son chef, en sa présence.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 février 2010

    Vous avez vu la réaction de Lévesque et de son fidèle Charron?
    Une pièce de collection ce clip.

  • Gilles Bousquet Répondre

    5 février 2010

    Et pourtant quoi ?
    M. Bourgault aimait mieux l'idée de liberté que celle de la sécurité. Il était pour l'indépendance pure du Québec et pas trop chaud pour la partie association de l'option souveraineté-association du PQ.
    Allez donc tenter de vendre ce principe là cette semaine aux Québécois : La liberté avant la sécurité pendant que la majorité ne se sent pas tellement oppressée et que sa priorité est un travail sécuritaire et bien payé.
    M. Bourgault, dont nous apprécions tous l'éloquence et la sincérité, a quand même échoué ses tentatives électorales au RIN. Il ne pouvait pas s'entendre avec M. Lévesque qui tentait de rassurer les Québécois avec la partie association de l'option du PQ pendant que M. Bourgault, dans son discours, tentait de lui faire avaler les extrémistes de gauche, forts en gueules et en bras, qui levait déjà le nez sur le PQ. M. Lévesque était de centre-gauche avec l'appui de la partie plus respectueuse et moins extrémiste syndicale.
    L'idée n'était pas de dire : À soir, on fait peur au monde.