Ce n'est pas gai la pagaille

(ou comment jeter le PQ avec l'eau du bain)

Tribune libre


Depuis que Bernard Frappier a lancé ce débat, cela a ouvert la porte à tant de chamaille et parfois même de hargne qu'on en vient à ne plus prendre au sérieux ceux qui se déversent.
Lorsque je vois un nouveau texte de Pierre Cloutier, Monmarquette, Laboissonnière ou Jacques Noël (par exemple), je n'ai pas du tout envie de le lire. À l'occasion, j'y jette un coup d'oeil, en diagonale, voir si — des fois, il y aurait pas quelque chose de nouveau ou de positif, tels ces 20% de mous au milieu, très justement soulignés par monsieur Noël. Mais il s'en dégagent souvent une odeur de vieilles frustrations mal léchées.
Mais aussi, depuis le lancement de ce débat, je me demande souvent si Frappier a lancé sa bombe comme ça, tout seul comme un grand, suite aux démissions des quatres. À mon avis, il y a eu concertation. Avec qui ? Sais pas trop, sûrement la bande de l'Action Nationale, Robert Laplante, peut-être même Aussant ? l'entourage de Parizeau ? et c'est à se demander si ce putch de la bande des quatres ne faisait pas partie d'une fumeuse stratégie concoctée avant même le lancement de ce débat. Débat dont le but, faut le dire clairement, n'est rien de moins que la DESTRUCTION du PQ.
Je connais tous les travers de ce parti. J'ai maudit souvent ses lâchetés, ses louvoiements ; gueulé contre l'opportunisme, contre « la trahision des nobles », contre cette peur d'avoir peur qui fait peur aux oiseaux... et pourtant, que je me dis, ce n'est quand même pas le parti Québécois qui, par deux fois, a dit NON à sa liberté politique, mais bien le peuple auquel nous appartenons. À mon avis, ce serait une grave erreur que de détruire ce grand parti, surtout MAINTENANT.
Si, au moins, Frappier avait lancé ce débat au début du dernier mandat libéral, on aurait eu un peu de temps pour y penser, s'organiser. Construire un nouveau parti demande tant d'énergies et suppose tant de de tiraillements que Charest, cet ordure redoutable, serait capable d'aller chercher un autre mandat si nos divisions se poursuivaient Et cela, à mon avis, serait l'erreur fatale dont le mouvement indépendantiste ne se relèverait jamais.
Plusieurs parlent de coalition, de mouvement citoyen et quoi encore. Une coalition ? Mais une coalition de quoi, de qui, par qui ? J'aime bien Aussant, je serais même prêt à envisager de me joindre à lui si je n'avais pas tant peur de Jean Charest, si la situation actuelle n'exigeait pas d'unir nos forces avant que le Québec ne sois plus qu'un territoire aux mains de la mafia, parrainé par mononcle Paul. Et pour ce faire, il faut un parti solide, uni ; un parti qui, malgré ses travers, ses lâchetés et ses erreurs passées est le seul encore capable d'arrêter le massacre.
Plusieurs disent : « Le PQ avec Pauline Marois, jamais ! » Je dis à ceux-là qu'on ne change pas de chef comme on change de chemises, que l'image d'instabilité du PQ est suffisamment amochée comme c'est là, et que si près d'une élection, il est trop tard pour courir à la chefferie. Désolé mais Pauline Marois, va falloir faire avec, qu'on l'aime ou pas.
Je respecte beaucoup cette femme, même si je suis loin d'être l'un de ses admirateurs ; quand même, je me dis qu'en politique, il est arrivé à plusieurs reprises qu'un chef qui pouvait sembler terne ou malhabile dans l'opposition se soit avéré un bon leader par la suite, et même qu'il réussisse là où un prédécesseur plus charismatique a échoué.
Et pour tout dire, je suis plutôt en accord avec ce que l'on a appelé « le plan Marois », principalement pour deux raisons : 1- J'ai toujours pensé que ce n'était pas une bonne idée de dire à son ennemi la date et l'heure de la prochaine attaque et 2- Je trouve ce plan intelligent dans le contexte actuel et je crois sincèrement qu'il peut nous mener à l'indépendance. Auquel cas, nous aurons au moins stoppé l'hémorragie et débouché l'avenir.
Je n'ai pas du tout envie d'aller me suicider avec le troupeau de caribou,. je suis vivant, je me bats ! Pendant que le monde change à une vitesse folle, que les tendances sont à l'universel et que les générations qui nous suivent sont plutôt... mollasses à propos de la chose... (politique s'entend, en plus d'être d'un cynisme désarmant), certains proposent de revenir à rien de moins qu'une élection référendaire, d'autres à un référendum demain matin envoye par là... (au fait, par quel parti au juste le référendum ? ). Désolé mes bons amis, allez vous foutre à l'eau si vous en avez envie, mais je préfère encore miser sur la réalité, sur ce qui est faisable, dans ce qui est possible.
Le PQ est loin d'être parfait, bien sûr, mais il est là et il est indépendantiste, peu importe ce qu'en disent ses zélés démolisseurs à qui je rétorque qu'avant de tout câlisser par dessus bord, il faut y penser à deux fois, surtout qu'on a pas le temps. Je ne dis pas que Aussant ne pourrait y arriver un jour, il en a la stature et la volonté je pense, mais je dis que présentement, le risque est trop grand. Quant à Québec Solidaire, s'il espère vraiment prendre le pouvoir un jour, il va devoir se rapprocher du centre. Eh ! ainsi va l'hommerie, camarades so-so-Solidaires !

C'était pour dire et redire qu'il faut d'abord tenir compte de la réalité avant de la changer, qu'il y a présentement URGENCE NATIONALE et qu'il faut reprendre le pouvoir à n'importe quel prix. Et ce n'est pas en se chamaillant qu'on va y arriver.
Ç'a peut-être l'air nono à dire, mais c'est ça pareil !
André Vincent


Laissez un commentaire



27 commentaires

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    18 octobre 2011

    Comme dit monsieur Vincent, ¨le PQ n'écarte pas un référendum dans un premier mandat¨; ce qui veut dire qu'il ne se sent nulle obligation d'en tenir un. Comme on n'aura pas le pourcentage parce que le PQ refuse depuis seize ans de faire une promotion active de la souveraineté, on est déjà assuré qu'il n'en tiendra pas. Et on va passer deux nouveaux mandats sans référendum et sans souveraineté; quatre en fait si on ajoute les deux mandats fédéralistes qui suivront.
    Or, la souveraineté est urgente pour des raisons purement démographiques. On n'a plus de temps à perdre si on veut la faire. Notre peuple est en train de mourir, bordel! Vous voulez savoir ce que je défends: c'est mon peuple! Le pouvoir, le Plan Nord, la corruption et tout le tralala, je n'en ai rien à cirer si mon peuple meurt!
    Il faut faire la promotion de la souveraineté en toutes occasions pour en faire croître les appuis; par exemple en dénonçant le fait que les ponts de haute altitude que le fédéral va nous faire payer en totalité par l'entremise de péages devraient aussi être financés par les utilisateurs de la voie maritime; un canal qu'on nous a jadis volé, dont tous les profits vont en Ontario et qui est justement responsable de la hauteur de ces ponts. Il faudrait aussi dénoncer constamment le vol de nos taxes fédérales pour financer le contournement du Québec par Terre-Neuve, etc.
    Les angles d'attaque ne manquent pas. Mais non, le PQ préfère gaspiller son temps à critiquer Charest pour lui ravir le pouvoir. Ha, Dieu! J'ai mal à ma patrie!
    Jean-Jacques Nantel, ing.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 octobre 2011

    À Jean-Jacques Nantel,
    « Par quel parti, en effet, sera fait le référendum puisque le PQ refuse d’en tenir un ¨parce qu’on n’a pas le pourcentage¨ ? » dites-vous, monsieur Nantel.
    J'ai le regret de vous dire que soit vous mentez, ou soit vous faites semblant de ne pas savoir que le PQ n'écarte pas un référendum dans un premier mandat. Ce qui, dans les deux cas, est d'une incroyable malhonêteté intellectuelle, monsieur l'ingénieur.
    Tout comme vous mentez effrontément lorsque vous répétez (comme tous les démolisseurs à gages sur ce site d'ailleurs), que le PQ ne se commet pas par rapport à l'indépendance. Cette façons de faire a un nom, et cela s'appelle de la vulgaire propagande politique.
    La question est : pour qui dansez-vous au juste, monsieur Nantel ??? Et est-ce qu'il n'y aurait pas moyen de parler intelligemment sur ce site sans chiquer la guénille ?
    À la longue, ça devient pénible d'entendre de telles conneries, monsieur Nantel. Ce serait si agréable qu'on s'adresse enfin à l'intelligence des gens dans ce débat, sans matraquer le seul parti qui pourrait encore stopper le désastre pour des raisons bêtement partisanes ou idéologiques.
    On en sortirait tous gagnant.
    André Vincent

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    18 octobre 2011

    Par quel parti, en effet, sera fait le référendum puisque le PQ refuse d'en tenir un ¨parce qu'on n'a pas le pourcentage¨? Et on n'a pas le pourcentage parce que cela fait 16 ans qu'il n'en fait pas la promotion, notamment auprès des jeunes et des immigrants.
    Aux prochaines élections, le PQ va simplement passer à la caisse pour payer des illusions brisées et un rêve abandonné par affairisme. Jusqu'au congrès du PQ en effet, le peuple donnait encore sa préférence au PQ et au BQ, mais quand il a vu que Pauline Marois y jouait sur les mots pour éviter de se commettre par rapport à l'indépendance, alors il y a eu cette vague d'écoeurement qui ne cesse depuis de tout submerger. Le peuple n'est pas bête, messieurs, dames! Ça va faire le niaisage!
    Le plus triste est que la stratégie du PQ de ¨battre Charest¨ sans jamais parler vraiment de souveraineté aura pour résultat, non de lui faire gagner le pouvoir, mais de le donner à Legault qui attend simplement en coulisse que les deux ennemis de toujours se soient entretués et affaiblis.
    Notons que, dans une guerre, c'est habituellement celui qui reste à l'extérieur le plus longtemps possible qui en sort grand vainqueur.
    Jean-Jacques Nantel, ing.

  • Bruno Deshaies Répondre

    18 octobre 2011

    PRÉAMBULE
    « Il y a une chose plus forte que toutes les armées du monde, c’est une idée dont le temps est venu. » - Victor Hugo
    Urgence de l’indépendance !
    Bazzo.tv reçoit Jacques Parizeau
    http://video.telequebec.tv/video/8489/bazzo-tv-recoit-jacques-parizeau
    De 1968, date de fondation du MSA, à 2008, le temps a passé, beaucoup de choses ont changé. Mais la question nationale n’est toujours pas réglée. Bernard Frappier
    Commentaire de Jean-Pierre Bélisle, 14 octobre 2011
    "C’est une chose de ne pas dire à l’ennemi à quelle heure nous allons attaquer. C’en est une autre de cacher à son peuple qu’en fait, on ne veut pas vraiment se battre et pourquoi."
    18 octobre 2011, par Bruno Deshaies
    Jean-Pierre Bélisle, ll.m. dixit :
    « Jusqu’à sa mort, le « bon » lutteur Édouard Carpentier n’aura jamais levé un coin du voile qui couvrait sa féérie : « Ça fait mal, ça fait mal » a-t-il toujours juré dans la pagaille. » Un renvoi à une illustration du propos de Jean-Pierre Bélisle : http://www.ledevoir.com/images_galerie/d_77366_68460/edouard-carpentier-en-compagnie-de-ses-rivaux-de-toujours-maurice-mad-dog-vachon-et-wladek-killer-kowalski.jpg C’est un commentaire en guise de réponse à André Vincent : http://www.vigile.net/Ce-n-est-pas-gai-la-pagaille
    Voir mon commentaire à Bernard Frappier, « La question nationale n’est toujours pas réglé. » Consulter : http://www.vigile.net/La-question-nationale-n-est
    Un sujet qui agace le chanoine de la rectitude politique péquiste.

    Pour répondre aux indépendantistes, le chanoine du péquisme n’a rien de plus à nous dire que « …les adeptes du grand soir » sont dans le champ. Pour explication, il s’appuie sur la géopolitique de J. C. Pomerleau. Je cite :
    « Ma lecture tient compte de deux constats géopolitiques incontournables :
    « UN : Seul un rapport de force favorable mène à un changement de statut, de province à État souverain. Et je soutiens qu’il n’a jamais existé jusqu’à maintenant. IL FAUT DONC LE BÂTIR.
    [Bien non, les indépendantistes ne le savent pas. Le problème c’est que les indépendantistes monologuent entre eux ou se transforment en organisateurs de manifestations, de formations politiques ou vivent dans le rêve bloquiste disparu. Or, pour bâtir dans l’ordre du NATIONAL, il nous faut plus que des programmes de gouvernement. Il faut des idées sur le national, le collectif, bref sur la nation au sens intégral. Il faudra bien un jour que nous soyons gouvernés par l’un des siens chez soi et dans le monde. (Voir Yves Lacoste, Vive la nation ! Destin d’une idée géopolitique. Paris, Fayard, 1997.)
    Ce que pense Lacoste, géographe et spécialiste de géopolitique, c’est tout le chapitre de Maurice Séguin sur la « Sociologie du national » qui vient clarifier le sens du concept de géopolitique (sans employer le mot) qui est à la fois la « Dynamique intégrale (interne) d’une société » (Chap. II), le problème du nationalisme, puis l’immense question du « Fédéralisme et nationalités » (Chap. III : division 10). Malheureusement, les Québécois ne voient qu’une joute qui reste figée dans le présent. On se chicane ! On s’asticote ! On s’enquiquine, comme les philosophes du Moyen Âge. Une immense perte de temps. Une usure psychologique. Une détresse abyssale.
    « DEUX : L’État est le déterminant de la politique, car seul l’État agit avec envergure. Il faut donc le contrôler pour agir. »
    [Nous savons que la force politique, c’est la tête. L’État est un élément de cette force. Il ne peut être plus fort que la force totale de la nation, c’est-à-dire que toutes les forces politiques, économiques, culturelles conjuguées. Si les souverainistes l’ont contrôlé à plusieurs reprises au sein de l’État québécois, au final ils ont échoués. L’ÉTAT DU QUÉBEC EST UN ÉTAT FÉDÉRÉ QUI EST SOUMIS À UN ÉTAT FÉDÉRANT CANADIAN. Modifier ce cas de figure, suppose qu’une majorité de Québécois pense dans l’optique indépendantiste. Il faudra bien cesser de monologuer et de fantasmer sur un pays idéal mais sans le FAIRE. L’habitude étant de dire : « Quand on sera indépendant… » On ne l’est pas ! Première étape : LA FAIRE !]
    Le QUOI du changement fondamental, est l’indépendance. Il serait temps qu’on commence à penser autrement. Connaître le passé est incontournable et comprendre le présent pour agir en fonction du changement radical chez nous n’est pas encore la préoccupation principale des souverainistes. Ces derniers se chicanent encore sur le pourquoi et le comment. C’est normal parce qu’ils ne veulent pas mettre le doigt sur le bobo : c’est quoi l’indépendance.
    C’est sur la nature même de l’indépendance nationale du Québec que les Québécois-Français ne parviennent pas à se comprendre. On aura beau nous déclarer qu’il y a « une urgence de reprendre le contrôle de notre État », mais c’est impossible sans travailler d’arrache-pied de façon concertée. En soi une constitution transitoire ou le contrôle de l’État du Québec est encore très loin de l’indépendance nationale du Québec. La population québécoise constate que les discours péquistes ne collent pas à la réalité de l’indépendance. La détermination pour cette fin est ambiguë parmi les nationalistes autonomistes.

    La démocratie de la tribune ou de la rue posent des problèmes. La lutte nationale au troisième degré est d’une nature très différente des conflits sociaux, car il s’agit d’affrontements nationaux. Sur ce point, Gérald Larose et bien d’autres de la mouvance des indépendantistes-optimistes-péquistes ne sont d’aucun intérêt. Ils livrent un combat archiconnu des Canadians.

    Nous nous leurrons à ce sujet depuis 1792. Une date qui constitue la 2e phase de notre processus d’annexion qui a été une erreur politique de Londres et qui a été définitivement corrigée, en 1840, par l’UNION et plus encore, une fédération, proposée par Durham vingt-sept ans plus tôt. Malheureusement, nous n’avons retenu que l’idée d’assimilation mais la subordination politique, économique, sociale et culturelle a suivi. Nos chanoines péquistes n’ont ABSOLUMENT rien compris.
    La pagaille est dans les fondements. Le résultat : les prétendus et les prétentieux souverainistes passent leur temps à se poser les questions du pourquoi et du comment, OR C’EST LE QUOI qui nous manque, c’est-à-dire l’INDÉPENDANCE NATIONALE COMPLÈTE.
    Quand on a fait un CHOIX et qu’on a pris une DÉCISION, on ne peut plus être à la croisée des chemins comme 90 p. cent des souverainistes. Il nous faudra un jour ou l’autre une « équipe initiale » capable de poser et de penser l’indépendance nationale du Québec en cherchant la rhétorique requise qui pèsera SUR nos adversaires et qui éclairera la population sur le choix définitif à suivre irréversiblement. Le combat politique et la lutte nationale ne sont plus DANS le régime mais SUR le régime. Sans cette pression très forte exercée par des idées bien formulées sur l’indépendance nationale du Québec, les politiques de tous les horizons vont continuer à nous « enfirouaper ».

  • Archives de Vigile Répondre

    17 octobre 2011

    @ Daniel Lévesque,
    Je vous réfère au texte de J.C. Pomerleau :
    ______________________________
    Ma lecture tient compte de deux constats géopolitiques incontournables :
    UN : Seul un rapport de force favorable mène à un changement de statut, de province à État souverain. Et je soutiens qu’il n’a jamais existé jusqu’à maintenant. Il faut donc le bâtir.
    DEUX : L’État est le déterminant de la politique, car seul l’État agit avec envergure. Il faut donc le contrôler pour agir.
    Or notre État est en piteux état :
    Depuis sa prise de pouvoir en 2003, Charest a ouvert la porte à de puissants réseaux d’intérêts privés qui squattent notre État : la Caisse de Dépôt et Placement est passée sous le contrôle d’intérêts étrangers aux nôtres : le portefeuille immobilier et les placements privés sont visés . Hydro-Québec est instrumentalisé par des réseaux occultes. L’orientation stratégique et les choix dans chacune des filières sont faits en fonction d’intérêts privés et au détriment du bien public. Le Plan Nord n’est rien d’autre que l’utilisation des moyens de l’État, mis au service du privé, pour le pillage systématique de nos ressources non-renouvelables sur 70 % de notre territoire (mon prochain texte : La Caisse : Financer le dépossession de nos ressources)
    La souveraineté elle est dans l’Ile Anticosti : 40 milliards de barils de pétrole bradés à des intérêts occultes.
    On peut pas attendre le lendemain du Grand soir pour réagir face à la trahison de l’intérêt national. Et c’est ce qui devrait commander l’union des forces patriotiques : l’urgence de reprendre le contrôle de notre État : Le déterminant de la politique.
    Simple constat : Nous n’avons pas le choix.
    ....
    ____________________________
    Ce qui me fascine chez les adeptes du grand soir, c'est la prodigieuse inconscience avec laquelle ils tentent de démolir le seul parti qui soit encore en position de stopper le massacre. Ce faisant, vous travaillez avec frénésie à scier la branche nationale sur laquelle nous sommes tous assis.
    Faut le faire !
    André vincent

  • Daniel Lévesque Répondre

    16 octobre 2011

    Québec 16 octobre 2011
    Monsieur Vincent,
    Je rejette totalement vos accusations bourrées d'attaques personnelles. Votre diatribe donne à se demander d'où vient justement cette frustration dont vous parlez. Nous n'y sommes pour rien. Si Charest est réélu, ce sera parce que le Pq aura sombré dans la plus vil médiocrité.
    Vous mettez la faute sur celles et ceux que vous appelez les "caribous". Or, ce ne sont pas qu'eux mais tous les Québécois qui répondent aux sondages disant à répétition que le Pq va se faire laver avec Marois.
    Deuxièmement, ce que nous demandons, ce n'est pas d'avoir la date du prochain référendum. Nous revendiquons une stratégie de promotion de l'indépendance. Ce qui est reproché au Pq c'est surtout de perdre toutes les opportunités qui se présentent pour parler et suggérer l'indépendance comme solution de rechange aux problèmes que nous vivons.
    Finalement, c'est le Pq-Marois qui s'enferme dans cette stratégie autodestructrice du "vous êtes avec nous ou contre nous". C'est le Pq-Marois qui a vidé ses rangs de ses militants les plus dynamiques, c'est le Pq qui a évacué toute stratégie un temps soit peu rassembleuse pour se confiner dans le pétrin où il est. Et l'hypothétique retour têtes baissées des caribous que vous souhaitez tant n'y changerait absolument rien.
    Que les péquistes cessent d'en vouloir à la terre entière, qu'ils se regardent dans le miroir et qu'ils assument leur responsabilités devant l'histoire qu'eux-mêmes ont décidé d'écrire. Et c'est la même chose pour les bloqueux de Tawa.

  • Antoine Dubé Répondre

    15 octobre 2011

    Si le but de ce débat est de faire un spectacle, il est atteint. Si le but est de jouer à un jeu,il est amusant.
    Est-il possible que les participants puissent se rassembler? Je dis oui car tous sont souverainistes. Le problème c'est notre système électoral, d'ailleurs britannique, qui nous empêche de voter librement. Malheureusement, le P.Q. même lorsqu'il était majoritaire ne l'a pas changé. Il a l'occasion de se prononcer pour le référendum d'initiative populaire proposé par le député Drainville.Va-t-il osé le faire? On verra. En attendant, je propose à tous ces belligérants de supporter la tenue d'états généraux qui viseraient l'union des forces. Les autres faites valoir vos idées à l'intérieur d'un mouvement qui ne présente pas de candidat et cela ne divisera pas le vote.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 octobre 2011


    Survol des commentaires.
    Je note que qu'il y a blitz contre tous ceux qui tentent honnêtement d'y voir clair, autrement dit, aussitôt qu'un intervenant est contre la ligne éditoriale formulée par Bernard Frappier sur son site.
    Je ne conteste aucunement son droit à prendre position contre le PQ, mais il est clair que les mangeurs de PQ ont plus d'espace en Une que les autres, et qu'il y a eu un véritable « débarquement » depuis le lancement de ce débat.
    Bien. On va faire avec. Parmi les commentaires, celui-ci est de taille : C'est le PQ qui divise le vote — Serge Lavoie. Moi qui était en train d'écouter Philippe Lagüe à Radio-Can, j'avais envie de lui faire parvenir ce commentaire pour son émission d'humour.
    Quant à Cloutier, c'est toujours simple : je ne veux pas démolir le PQ, à la condition qu'il fasse ce que je lui dis. La séance est levée ! On vous laisse à vos plaidoiries cher maître. Un petit mot toutefois si vous le permettez : depuis que Louis Champagne vous a déculotté, je ne sais pas si vous vous en êtes rendu compte, mais vous avez les fesses à l'air.
    Et ce cher Monmarquette, grand fan de la révolution d'Octobre, qui demande à Pauline Marois de signer avec son sang... et met dos à dos péquistes et libéraux. Aux armes citoyons... nous vaincrons ! On est pas sorti de l'auberge...
    Et tout comme vous, Marcel Haché, je crois qu'il y a de l'espoir. Vous dites dans votre dernier commentaire : « Il y a de l’espoir, André Vincent, il y a une vérité qui commence à émerger : le P.Q. de Mme Marois a de moins en moins peur d’eux. Car, rebelle vous-mêmes, c’est bien ce que vous nous dites ici : je n’ai pas peur de vous. Eh ben, nous sommes plus que deux à le dire, mon ami, et beaucoup plus encore à le penser, sans doute, à commencer par Pauline Marois, dont il ne faudrait pas prendre la politesse pour de la mollesse. Oh que non ! »
    Je ne suis pas un adepte des complots, mais je commence sérieusement à me demander s'il n'y a pas plusieurs intervenants sur ce site dont la job serait de foutre la merde ! Des démolisseurs à gage, si on peut dire. Je parle ici des nouveaux arrivants, et non pas de ceux qui y participent depuis un bon moment.
    De toutes façons, je continue, ON continue, les yeux grands ouvert, en espérant que nos pères, nos grand-pères, et même nos ancêtres défricheurs ne se retournent pas dans leur tombe en entendant certains propos émis sur ce site.
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    15 octobre 2011

    non, ce n'est pas gai. C'est Frappier qui a induit cette haine contre le PQ. Depuis que je vois ce que je vois sur ce site, j'ai cessé de financer. Que les anti PQMarois le financent. J'en ai marre qu'on se tire dans les pieds à cause de quelques irréductibles et des gros "égo".

  • Marcel Haché Répondre

    15 octobre 2011

    Vous avez raison André Vincent : certains jupons dépassent. Quelle crédibilité aurions-nous, vous et moi, si nous commencions à mettre en garde les libéraux contre la mauvaise chefferie de Jean Charest ? Nous y allons plutôt gaiement contre ce deux de pique, et à visière levée. Le fait de se déclarer indépendantistes donnent comme un laisser-passer à toutes les attaques à l’encontre de n’importe laquelle chefferie péquiste. Depuis 1995, depuis le début de la mauvaise spirale qui nous accable, tous les chefs péquistes ont goûté à cette médecine qui consiste à les poignarder pour leur bien et le bien de la Cause.
    Et même retirés, parfois mort, on les poignarde encore, sans répit, avec application, parfois même avec délectation. À moins de donner tout son patrimoine aux pauvres, ou se faire arrêter régulièrement par la police pour voies de faits contre ses opposants libéraux, Mme Marois ne peut trouver grâce auprès d’eux d’aucune façon : ils sont en mission pour la Cause.
    Il y a de l’espoir, André Vincent, il y a une vérité qui commence à émerger : le P.Q. de Mme Marois a de moins en moins peur d’eux.
    Car, rebelle vous-mêmes, c’est bien ce que vous nous dites ici : je n’ai pas peur de vous. Eh ben, nous sommes plus que deux à le dire, mon ami, et beaucoup plus encore à le penser, sans doute, à commencer par Pauline Marois, dont il ne faudrait pas prendre la politesse pour de la mollesse. Oh que non !

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    14 octobre 2011

    [2] Pomerleau veut mettre l’indépendance sur la glace pour se consacrer uniquement à débarquer Charest afin de reprendre en mains nos ressources naturelles.
    ....
    Ce n'est pas moi qui veut mettre l'indépendance sur la glace ce sont les idéalistes du Grand soir avec leur proposition qui relève de la littérature romantique plutôt que de la realpolitik.
    Ma lecture du contexte et de la situation est géopolitique:
    http://www.vigile.net/Le-difficile-changement-de
    http://www.vigile.net/Le-difficile-changement-de
    Ce que je répète c'est qu'il suffit d'un mandat de gouvernance souverainiste pour enclencher la dynamique qui mène à la rupture; et, cela commence dès la prise du pouvoir: "Seul l'État agit avec envergure" (M Sauvé). Le reste c'est de la littérature.
    Oui mais, la direction politique du plan à t elle la carrure pour mener à bien le projet. Pas maintenant mais, çà s'en vient. Et cela aurait plus de chance d'advenir si on s'y investissait tous plutôt que de tirer dans nos rangs.
    Parce qu'entre temps, dans la vrai vie,le seul choix véritable que nous avons pour reprendre le contrôle de notre État, pillé et plombé par les affairistes, c'est le PQ.
    Alors, je repose ma question: On fait quoi à la prochaine élection ? Des incantations au soleil en répétant des mantras indépendantistes ou on reprend le pouvoir ?
    La souveraineté il ne s'agit plus d'en parler, il s'agit de la faire. Et le temps presse ...
    JCPomerleau
    P.s "La difficulté de réussir ne fait qu'ajouter à la nécessité d'entreprendre" (Beaumarchais) .

  • Archives de Vigile Répondre

    14 octobre 2011


    Le problème avec Cloutier et ses condisciples, est que le corridor qui mène au Palais est si étroit que ça sent le remfermé là dedans, et qu'ils auraient grand intérêt à percer quelques fenêtres. Sans quoi, personne n'a envie de s'y rendre.
    Aussi, je constate que les propos les plus virulents contre ce texte viennent manifestement de QS ou de PI. Ce qui, en soi, est correct mais qu'ils sachent au moins que leurs jupons dépassent.
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    14 octobre 2011

    Message à J.C. Pomerleau
    [1] Cela fait des dizaines de fois qu'on a la même discussion.
    [2] Pomerleau veut mettre l'indépendance sur la glace pour se consacrer uniquement à débarquer Charest afin de reprendre en mains nos ressources naturelles.
    [3] Pomerleau veut diviser les dossiers et nous on veut pas, car on est capable de marcher et de mâcher de la gomme en même temps.
    [4] L'indépendance et la reprise en mains de nos richesses naturelles sont 2 combats qui se mènent de pair et en même temps.
    [5] Vouloir séparer les 2 est une erreur magistrale et on le réalise avec ce qui se passe présentement.
    [6] C'est de la foutaise de penser qu'on ne peut pas changer le rapport de force en mettant une proposition d'indépendance sur la table.
    [7] Que le PQMarois bonifie son plan gouvernance provinciale
    pour inclure une proposition concrète et emballante d'indépendance nationale et on se rallie. Pas de proposition et pas de ralliement.
    [8] Le PQMarois a besoin des indépendantistes pour se faire élire mais les indépendantistes n'ont plus besoin du PQMarois.
    Pierre Cloutier

  • Jean-Charles Morin Répondre

    14 octobre 2011

    Monsieur Vincent,
    Je suis plutôt d'accord avec ce que vous dites, au point où j'aurais pu écrire ce texte moi-même, sauf sur un point. Un point néanmoins crucial.
    Je ne crois pas que Pierre Cloutier et les autres personnes que vous dénoncez veuillent véritablement la mort du Parti Québécois; ils aimeraient plutôt que celui-ci se réforme et se refonde sur des bases véritablement indépendantistes, ce qui constituerait sa planche de salut, pour lui-même et pour tout le Québec.
    D'ailleurs pourquoi tout ce monde s'investirait-il autant pour travailler, comme vous le laissez supposer, à la destruction du PQ, alors que son chef actuel, Madame Marois semble très bien être en mesure de s'en charger toute seule. Avec moins de 20% d'appuis au sein de la population, le PQ abonné à la "gouvernance souverainiste" s'en va à l'abattoir aux prochaines élections. Ce ne sont pas des voeux de personnes frustrées, mais des chiffres on ne peut plus froids et clairs. En un mot, la souveraineté molle n'intéresse personne, autant chez les fédéralistes (on s'en doutait un peu) que chez les indépendantistes qui commencent enfin à le dire haut et fort.
    Vous demandez aux pourfendeurs de Pauline Marois d'aller voter pour elle en se bouchant le nez, pour "la cause". Pour ma part, je garderai mes narines bien ouvertes et je m'abstiendrai car un vote pour le PQ dans les circonstances actuelles ne fera pas avancer l'indépendance d'un poil. Tant qu'à perdre son temps, autant le perdre chez soi: c'est moins fatigant et j'ai plein de travail à faire dans mon sous-sol.
    L'avenir du PQ est entre les mains de son chef actuel. C'est à lui (ou elle) d'y voir sérieusement et de remettre le navire-amiral sur ses rails, comme dirait l'ancien ministre Guy Chevrette, pendant qu'il en est encore temps.

  • Jean-Pierre Bélisle Répondre

    14 octobre 2011

    C’est une chose de ne pas dire à l’ennemi à quelle heure nous allons attaquer. C’en est une autre de cacher à son peuple qu’en fait, on ne veut pas vraiment se battre et pourquoi.
    Eh bien, alors, que continue la politique spectacle du «Ciel Bleu et de l’Enfer Rouge », et retournons à l'âge d'or de la lutte québécoise, avec le camp des «bons» face aux sombres desseins des «méchants» et des « prédateurs » (1) .
    Je respecte votre croyance sincère à l’effet que de spectacle en spectacle, « ce plan intelligent dans le contexte actuel peut nous mener à l’indépendance ». Mais je n’y crois pas.
    Jusqu’à sa mort, le « bon » lutteur Édouard Carpentier n’aura jamais levé un coin du voile qui couvrait sa féérie : « Ça fait mal, ça fait mal » a-t-il toujours juré dans la pagaille.
    Y-a-t-il complot à demander des comptes aux promoteurs?

    (1) http://www.ledevoir.com/images_galerie/d_77366_68460/edouard-carpentier-en-compagnie-de-ses-rivaux-de-toujours-maurice-mad-dog-vachon-et-wladek-killer-kowalski.jpg

  • Archives de Vigile Répondre

    14 octobre 2011

    Je comprend votre désarrois. Mais vous croyez pas qu'il est ridicule d'appuyer un parti uniquement sous prétexte qu'il est souverainiste (ou qu'il se dit souverainiste), alors que l'on parle d'un parti qui est passé champion dans l'art de tirer dans son propre but. Je vous signale que le support pour le fédéralisme n'a pas augmenté, mais c'est le support pour la souveraineté qui a diminué. Déjà ceci devrait faire sonné une alarme quelque part dans votre cerveau.
    Commençons le tir dans nos filets:
    - Il est essentiel d'avoir un minimum de connaissance de l'histoire des Québécois pour les Néo-québécois éprouvent de la solidarité avec leur cause.
    Déjà que l'enseignement de l'histoire car on y enseigne une version bisounours. Le PQ suggère l'apprentissage de l'histoire ... en anglais. Mais déjà apprendre l'histoire dans une langue seconde qu'ils maitrisent mal est difficile. Mais en plus nos immigrants devraient l'apprendre dans une langue qu'ils maitrisent encore moins.

    Excusez-moi mais il faut-être sans-dessein sans bon sang pour proposer une telle idée!
    Sérieusement, on voudrait s'assurer que les néo-québécois ne deviennent pas souverainiste que l'on ne ferait pas mieux.
    En plus, la mesure ne s'applique qu'aux Francophones. Alors que c'est l'apprentissage du français qui demanderait mesure spéciale. Je suis sûr qu'il y a eu des fédéralistes qui étaient mort de rire quand cette idée à été annoncer.
    Pour arrêter de tirer dans ces filets, il faut apprendre de ces erreurs. C'est une chose que le PQ est incapable de faire. Prenons en exemple la loi 101. Depuis cette loi , le PQ devrait savoir que s' il réussi à faire une loi qui protègera adéquatement le Français ou qui fera avancer la souveraineté. Ottawa trouvera le moyen de l'a passé à la tronçonneuse et elle sera saboter par l'opposition.
    Quelqu'un de moindre intelligent aurait compris que pour gagner à ce jeu, il ne faut pas être raisonnable. Il faut-être malin et prendre le double de mesures que nous aurions en prendre si nous étions indépendants.
    Dans ce cadre là, vous comprendrez pourquoi en refusant de la loi sur l'affichage, le PQ ne fera que maintenir un statu quo qui nous sera fatal à long terme. Un jour la réforme de la carte électoral aura lieu, et ce jour-la, les Québécois comprendront trop tard qu'ils auront perdu la maitrise de leur province. Ne pas réglez le problème maintenant, nous condamne à la disparition.
    Malheureusement, il faut être Montréalais pour pouvoir vraiment mesuré le danger.
    Voilà une première raison pour laquelle il m'est impossible d'appuyer le PQ.
    Deuxième cas d'espèce qui démontre pourquoi le PQ n'est pas la machine qui nous amènera à la souveraineté: Les fusions municipales
    De part en part du Québec, les signes de la grogne de la population étaient évident.
    Est-ce que le PQ s'est demandé si la mesure pouvait se retourner contre l'appui de la souveraineté?
    Visiblement, cela ne faisaient pas partie de leur préoccupation. Conclusion, la démarche pour la souveraineté n'est qu'une considération qu'en temps d'élection.
    Et ils ont posé un geste aussi stupide avec le renvoi des infirmières.
    Visiblement, ils n'apprennent jamais. La première fois, ce peut-être un problème d'évaluation. Une deuxième fois, cela devient une démonstration d'incompétence. Ou l'idée de la souveraineté était devenu sans intérêt
    Et après tout c'est années, ils n'ont toujours pas appris. Aucune mesure m'a été mis en place pour éviter une répétion de ces erreurs. Car l'expérience des fusion municipales auraient du leur faire comprendre que ce genre de mesure à intérêt à venir de démarches citoyennes afin qu'elle ne porte pas préjudice à l'appui pour la souveraineté.
    Pour moi, il est clair que si le PQ fait une loi sur la laïcité, la souveraineté perd des supports qu'elle n'aurait pas perdue si cette mesure aurait émané d'une démarche citoyenne.
    Et on a le même dilemme avec: La réduction de l'immigration, une démarche pour un seul CHUM ou négociation musclé avec la fonction publique. Et la liste pourrait continuer.
    Le gros paradoxe est que l'exercice du pouvoir peut faire chuté l'appui des la souveraineté. Et si le PQ avait appris de ses erreurs, c'est au PQ que l'on devrait trouvé les plus grands défenseurs de la démocratie directe. Pour les raisons que je vous ai démontré. mais pour une autre raison qui rend encore plus évidente cette nécessité.
    À la lumière de ce qu'est devenu Lucien Bouchard, vous ne croyez pas qu'il est essentiel que le peuple ait de vrai pouvoir avant de faire ce pays ?
    Désolé, mais un parti qui est incapable de mettre en place une stratégie gagnante est d'aucune utilité pour des souverainistes. Le PQ est devenu une nuisance plus qu'un atout. Comme un viel arbre à moitié-mort qui s'accapare tout le soleil et qui empêche l'émergence de nouvelles pousses.
    Alors je dis au gens qui défendent le PQ: Réformez-le et revenez nous voir quand la chose sera faite. Cessez de nous demandé de signer des chèques en blanc pour ce parti d'incapable.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 octobre 2011


    Vous avez raison Marcel Haché, je suis ainsi. Cela me fait penser à cette anecdote : Dans une entrevue télé, une jeune fille demande à Falardeau pourquoi lui, grand pourfendeur de pub, est un bon ami de tel réalisateur qui gagne pourtant sa vie avec la pub. Et Falardeau de répondre : « Ouais mais lui, c'est pas pareil, c'est mon chum ! »
    Salutations,
    André Vincent

  • Yves Rancourt Répondre

    14 octobre 2011

    Je partage tout à fait votre point de vue, monsieur Vincent, comme celui d'ailleurs de monsieur Pomerleau qui ne veut pas laisser les affairistes libéraux au pouvoir pour un autre mandat. Vous savez tout comme moi que la maison brûle: immigration massive, corruption, recul rapide du français, pillage précipité de nos ressources, endettement accéléré de notre état national, tous des facteurs qui vont nous barrer l'avenir si on ne réagit pas avant qu'il ne soit trop tard et que ne soit bloqué à tout jamais notre projet d'indépendance nationale. Le comportement actuel de notre gouvernement ressemble étrangement à la politique de la terre brûlée. J'espère que ce n'est pas le cas.
    Je respecte beaucoup monsieur Cloutier pour la cause qu'il défend mais il sait très bien que de s'en prendre au PQ-Marois c'est s'en prendre au PQ tout court, avec les conséquences que cela comporte pour notre avenir national. Je donnerai personnellement mon vote à ce parti même si je n'en ai jamais été membre et que je le critique souvent pour ses mollesses et hésitations.
    Votre apport à ce site est précieux, monsieur Vincent. Ne lâchez pas.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 octobre 2011

    Mettre une proposition d'indépendance sur la table serait pourtant si simple à faire, comme je l'ai démontré.
    On inclut tout simplement des clauses de rupture dans un projet de loi qui entrent en vigueur après avoir été approuvées par référendum.
    J'en vois 4 :
    1 - Le Québec est un État souverain et indépendant ;
    2 - Le Chef de l'État est élu au suffrage universel ;
    3 - La Cour suprême du Québec est le tribunal de dernière instance de tous les tribunaux québécois ;
    4 - Le Québec possède la souveraineté monétaire exclusive sur son territoire.
    Si le PQMarois veut mettre ces 4 proposition sur la table, je me rallie facilement.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    14 octobre 2011

    Je comprends votre frustration, M. Vincent. Ce n’est pas particulièrement réjouissant de voir une formation qui fut jadis porteur de tant d’espoir se désagréger d’une manière aussi déplorable. Mais est-ce bien le bon réflexe que de chercher des boucs émissaires ? Se comporter comme vous le faite ne modifiera pas le sens de l’histoire. Le PQ se détruit de lui-même depuis nombre d’années. VOTRE parti, est gangréné de l’intérieur et noyauté par des organisateurs aux intérêts louches. C’est votre responsabilité de militant de redonner à ce parti sa grande mission de libérer le peuple québécois du joug étranger. Ce n’est pas l’affaire des autres. Vous devez assumer MAINTENANT votre responsabilité de souverainiste en réformant et nettoyant ce Parti de l'intérieur. En attendant, beaucoup d’anciens militants du PQ son aujourd'hui ailleurs et s’organisent pour se donner une VRAI représentation idéologique que le PQ a petit à petit rejetée. C’est ça la réalité !
    C’est vraiment pathétique de vous entendre gémir mais nous commençons à en avoir plein le pompon !

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    14 octobre 2011

    Le changement de statut de province à souveraineté suppose qu'un État se dresse contre un autre; et si le rapport de force est favorable il rend effectif la décision du changement de statut.
    Or le Québec n'a jamais été dans un rapport de force favorable pour changer de statut. Le mouvement a vécu dans l'illusion qu'un choix majoritaire démocratique menait automatiquement à la souveraineté. Cette illusion s'est éteinte graduellement suite à la réaction de l'État canadien démontrant clairement qu'il n'entendait pas jouer le jeux démocratique. Suite à 1995,On a frapper le mur de la realpolitik.
    La population a déplogué le Moulin aux illusions, le 2 mai et le dernier sondage le reconfirme (ni souverainiste ni fédéraliste). Et nous force à ramener le projet dans le champs du réel. Retour à l'État national, le déterminant de la politique, afin de bâtir le rapport de force.
    État national présentement pillé et plomber pour la suite de s choses (les fédéralistes affairistes savent que l'enjeu c'est l'État, nous on pense que se sont des idées: idéaliste du Grand soir). D'où l'urgence d'en reprendre le contrôle. Ensuite le refonder pour créer une dynamique qui vise la rupture.
    La politique est une dynamique qui naît de l'antagonisme (défense des intérêts) et ne désigne que l'intensité des unités en présence.
    Notre intérêts est de reprendre le contrôle de nos actifs collectifs (la souveraineté est dans l'Ile Anticosti: 40 milliards de barils de pétrole) ; et cela suppose un rapport de force avec de puissant réseaux d'intérêt privés qui squattent notre État à leurs profits et au détriment du bien publique. Cette lutte a débuté, et va s'accentué dans le mois qui vient sur un enjeu précis: Le vol de nos ressources .Voilà où il faut s'investir, comme patriote, dans l'immédiat.
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    14 octobre 2011

    M. Haché,
    Le règne du PQ comme le SEUL représentant de la famille nationaliste tire à sa fin. Il ne vous reste pas beaucoup de temps pour vous préparer à revoir vos allégeances. Les développements politiques à venir risquent de vous étonner.

  • Michel Pagé Répondre

    14 octobre 2011

    Vous avez raison monsieur
    Et quel spectacle déplorable que ces petites querelles stimulées par quelques-uns! au détrimens de l'ensemble!
    À votre discours constructif, je suggère de joindre:
    http://www.quebecdroite.com/2011/10/coalition-et-conscience-nationale.html
    et
    le texte cohésion sous http://www.vigile.net/Sur-le-theme-de-la-cohesion
    Bien votre

  • Archives de Vigile Répondre

    14 octobre 2011

    Me Cloutier menace de voter blanc, ce qui devrait aider le fédéralisme canadien.
    Me Cloutier aimerait bien le PQ s'il changeait de programme et de chef, un peu comme le critique musical qui dit au compositeur d'une chanson : Si tu changeais les paroles et la musique, ça pourrait faire une bonne chanson.

  • Pierre Grandchamp Répondre

    14 octobre 2011

    Vous écrivez:" Lorsque je vois un nouveau texte de Pierre Cloutier, Monmarquette, Laboissonnière ou Jacques Noël (par exemple), je n’ai pas du tout envie de le lire (..)"-fin citation.
    Moi aussi je fais de même.....je n'accepte pas, non plus, me faire servir des leçons de soi-disant "vrais indépendantistes"....alors que des tas de "vrais indépendantistes" travaillent dans les comtés détenus par des députés péquistes.
    Je corrobore votre point de vue 100 milles à l'heure sur le fond de votre pensée!
    Écoutez! Qui connait le député Aussant..dans la rue? Qui connait OPTION NATIONALE dans la rue? Qui connait le Parti Indépendantiste dans la rue?
    Le départ de quelques députés fut une rude épreuve pour le PQ. Ceci étant dit, certais de ces députés "indépendants" auront une décision à prendre bientôt.
    Pour ma part, je vais vivre ou périr avec le PQ.
    Si vous voulez voir des "vrais indépendantistes", venez voir dimanche prochain, le 16 octobre, le spectacle de Gilles Vigneault au CEGEP de Joliette sous le thème"Vivre debout"...

  • Archives de Vigile Répondre

    14 octobre 2011

    Pourtant ce serait si simple. Si Marois s'en va et que le PQ renonce au plan Marois ou le bonifie en mettant une proposition d'indépendance sur la table lors de la prochaine élection, beaucoup de militants reviendraient au bercail, moi le premier.
    Je ne souhaite pas la mort du PQ. Je souhaite la défaite du PQMarois et de la doctrine de la gouvernance souverainiste. PAS PAREIL. Me semble que c'est facile à comprendre.
    Si le PQMarois ne veut pas s'amender, poser des gestes positifs pour faire l'union des forces autour d'une proposition d'indépendance que voulez-vous que l'on fasse?
    JAMAIS je vais me rallier s'il n'y a pas de proposition tangible d'indépendance sur la table pour les prochaines élections. Jamais. J'aime autant voter blanc.
    Pierre Cloutier

  • Marcel Haché Répondre

    14 octobre 2011

    Un poète russe dit un jour qu’il détestait la Russie de la tête aux pieds, mais qu’il serait outré si des étrangers s’avisaient de mépriser sa patrie. C’est ben ça André Vincent ?

    Pauline Marois n’est pas parfaite. Le P.Q. non plus. Oh que non ! Oh que non ! Mais c’est l’unique parti que les fédéraux et les fédéralistes comptent encore abattre après qu’ils se soient maintenant débarrassés du Bloc. Exit l’aveuglement sac..à papier.