Bras droit d’Erdogan: «Il est possible que l’on frappe les soldats US au nord de la Syrie»

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Un avertissement que les Américains vont avoir de la difficulté à digérer

Le principal conseiller du Président turc, Ilnur Çevik, n’exclut pas que la Turquie puisse frapper par erreur les militaires américains déployés au nord de la Syrie.
Face au conflit qui bat son plein au nord de la Syrie, le bras droit de Recep Tayyip Erdogan, Ilnur Çevik, estime qu'Ankara pourrait frapper par erreur les soldats américains qui y ont pris leurs quartiers en vue de protéger les unités kurdes, relate la chaîne turque OdaTV.

« Le fait qu'ils (les Américains, ndlr) s'y soient rendus ne veut rien dire, tant que les terroristes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) continuent à agir sur le territoire turc et à pénétrer en Turquie en passant par la Syrie du Nord. (…) Si nos troupes s'enfonçaient à l'intérieur du pays, ils tomberaient sur les blindés américains. Ainsi, il n'est pas exclu que quelques missiles turcs puissent les frapper par hasard », a-t-il indiqué.

Les Unités de protection du peuple kurde (YPG) sont la principale composante des Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance de combattants kurdes et arabes luttant contre le groupe djihadiste Daech en Syrie et soutenus par les États-Unis. Mais la Turquie les considère comme la branche syrienne des séparatistes kurdes de Turquie du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui livre une sanglante lutte armée contre Ankara depuis 1984 et qui est classée « terroriste » par la Turquie et ses alliés occidentaux.
La Turquie a mené des frappes cette semaine contre un QG des YPG dans le nord-est de la Syrie, faisant 28 morts. Des accrochages entre miliciens kurdes et l'armée turque ont également eu lieu le long de la frontière.
Les États-Unis ont, de leur côté, envoyé des véhicules militaires munis de drapeaux américains du côté syrien de la frontière pour effectuer des patrouilles avec des membres des YPG et prévenir tout nouvel accrochage.


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