Bienvenue à Radiwokanada

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« On n’a pas besoin de chercher bien loin pour trouver la même chose du côté de Radio-Canada »


« Radio-Canada est une parodie de journal étudiant ».


« Travailler à Radio-Canada, c’est adhérer avec enthousiasme à une idéologie politique radicale et faire semblant que la vision du monde woke est universelle. »


« Pour y travailler, il faut passer des entretiens d’embauche qui n’ont rien à voir avec les qualifications ou l’expérience, mais répéter comme un perroquet des discours orthodoxes et faire preuve de fidélité au dogme. »


Mais qui a bien pu écrire de telles critiques vitrioliques de notre diffuseur national adoré ? Serait-ce une vilaine chroniqueuse de l’empire Québecor ?


Non. C’est une journaliste de la CBC qui a démissionné il y a un mois parce qu’elle était écœurée de voir la société d’État sombrer dans les excès de la rectitude politique.





UNE OBSESSION DE LA RACE


Le texte de Tara Henley, qui a travaillé comme réalisatrice télé/radio et chroniqueuse pendant neuf ans, a eu l’effet d’une bombe. Même le magazine français Marianne en a parlé !


Cette femme qui se considère de gauche affirme que la CBC est tellement rendue à l’extrême gauche qu’elle passe pour une fille conservatrice !








Sophie et Richard ne sont pas bons aux fourneaux, mais ils savent cuisiner leurs invités! Invitez-vous à la table de Devine qui vient souper? une série balado originale.





Elle affirme que CBC (le service anglo de Radio-Canada) est méconnaissable depuis un an et demi parce que l’on y est obsédé par la race, qu’on y présente des reportages sur des sujets qui ne touchent qu’une infime portion de la population et qu’on ne donne la parole qu’à des offensés.


Elle affirme qu’il faut remplir des fiches sur la race des personnes qui sont interviewées et privilégier des invités de certaines races plutôt que d’autres.


Dans son texte, Tara Henley se demande par exemple pourquoi à la CBC on présente un reportage sur « des Philippins non binaires qui déplorent le manque d’expression LGBTQ dans la langue tagalog » alors qu’il y a plein de sujets locaux d’intérêt général qui ne sont pas abordés.


On n’a pas besoin de chercher bien loin pour trouver la même chose du côté de Radio-Canada.


Le 28 octobre, on pouvait lire sur le site de Radio-Canada tout un reportage intitulé : Une asexuelle de Sudbury partage sa réalité.


On pouvait y lire : « Les personnes se définissant comme asexuelles n’ont pas ou peu de désir sexuel. [...] La Sudburoise Shala Gagnon est en couple depuis 10 ans avec un partenaire qui se définit comme demisexuel, c’est-à-dire qu’iel ne ressent de l’attirance sexuelle qu’envers une personne avec qu’iel a un lien émotionnel. Tous les deux sont donc dans le spectre de l’asexualité, mais Shala Gagnon raconte qu’ils ne sont pas aromantiques. Les personnes aromantiques ne ressentent pas de sentiments amoureux ».


On dirait un sketch dans le dernier Bye bye.


AU WOKISTAN


Chaque fois que mes collègues Fournier, Bock-Côté, Facal ou moi-même nous désolons des dérapages woke de Radio-Canada, nous nous faisons répondre : « On le sait bien, vous tapez sur vos compétiteurs ». Mais quand ce sont des gens de l’interne qui tirent la sonnette d’alarme, on leur répond quoi ?


Vous vous souvenez quand je vous avais parlé de la formation obligatoire pour tous les employés de Radio-Canada en « équité, diversité et inclusion » ?


À quand une Tara Henley du côté français qui va claquer la porte en disant : « C’est assez ! » ?











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