Au moins 10.500 «foulards rouges» à Paris pour les institutions

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La manifestation de soutien à Macron rassemble peu de monde: sa base électorale est minoritaire

EN DIRECT - Une marche pour «défendre la démocratie et les institutions» était organisée ce dimanche dans la capitale. Le courant veut aussi s'opposer aux violences et exactions commises lors des manifestations des «gilets jaunes».










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Merci d'avoir suivi cette journée de mobilisation des "foulards rouges" avec nous.



Le chaîne RT prise à partie dans le cortège


 

"Tu travailles pour une puissance étrangère, une puissance hostile", lance un "foulard rouge" à l'adresse d'un journaliste de la chaîne RT qui fait un plateau dans le cortège. "Vous travaillez pour Poutine, vous êtes un outil de propagande c'est tout", poursuit-il. 



Le journaliste reprend son plateau et s'adresse à la présentatrice pour regretter que certaines personnes "ne soient pas respectueuses de la pluralité d'opinions", et "qui s'en prennent à nous de façon assez fatigante".






Jordan Bardella (RN) moque le rassemblement des "foulards rouges"


 

Pour Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement national pour les européennes, la manifestation est un échec: "Très grosse mobilisation des "foulards rouges" à la mi-journée", écrit-il en légende d'une rue de village vide. "Le soutien à Macron ne se dément pas", ironise-t-il.






Manifestation des "foulards rouges" : "un bel exemple" pour Aurore Berger


 

Députée LaREM des Yvelines et porte-parole d'En Marche, Aurore Berger salue la manifestation des "foulards rouges", "une foule nombreuse qui sait se réunir autour de nos valeurs républicaines". Et d'ajouter : "un bel exemple."






10.500 "foulards rouges" défilent à Paris


 


Quelque 10.500 "foulards rouges", selon la préfecture de police de Paris, ont défilé sous la pluie, de la place de la Nation à la Bastille.

 

Le chiffre est conforme à l'espoir d'avoir 10.000 participants "minimum" affiché par les organisateurs.



Alors que la tête du cortège scandait "Oui à la démocratie, non à la révolution !" sous une banderole "Stop aux violences", les manifestants arboraient quelques drapeaux français et une poignée de drapeaux européens.



Ils répondaient à un "appel à la majorité silencieuse qui reste terrée chez elle depuis dix semaines", selon les termes de l'initiateur de la marche, l'ingénieur toulousain Laurent Soulié. C'est depuis sa page Facebook que celui-ci a lancé mi-décembre l'idée de cette marche, avant d'être rejoint par le collectif des "foulards rouges", né fin novembre pour protester contre les blocages des "gilets jaunes".




Face à face entre quelques « gilets jaunes » et les « foulards rouges » place de la Bastille


 

Une vingtaine de "gilets jaunes" sont venus à la rencontre des "foulards rouges" place de la Bastille.

 





Redouane, 18 ans, est un « gilet jaune ». Ce dimanche, il est venu « se montrer » face à « ces foulards rouges qui n’ont rien compris ». Fustigeant un groupe de « bourgeois des Trente Glorieuses » face au « prolétariat majoritaire », il appelle les foulards rouges à « prendre conscience de la violence politique et policière du pays ». « S’ils se font gazer, ils deviendront des “gilets jaunes” », assure-t-il. « On n’est pas venu pour provoquer », ajoute le jeune homme.

 

Photos Etienne Jacob/Le Figaro

 






Quelques «gilets jaunes» présents place de la Bastille


 

Notre journaliste Étienne Jacob signale qu'une poignée de «gilets jaunes» attend place de la Bastille sous l'œil des forces de l'ordre l'arrivée des «foulards rouges». Ces derniers répliquent aux «Macron démission !» en scandant le nom du président. Les esprits s’échauffent.









 






«Ce serait bien que les journalistes arrêtent d'inviter les "gilets jaunes"»


 



Sur le Figaro Live, cette manifestante accuse les journalistes d'alimenter le mouvement des «gilets jaunes» en les invitant.





 







 









Des manifestants félicitent les force de l'ordre


 



Étienne Jacob/LE FIGARO


Les manifestants sont stoppés par la gendarmerie avenue Daumesnil, au croisement de la rue Michel Chasles, dans le XIIe arrondissement. Certains félicitent les fonctionnaires, sur le pied de guerre depuis deux mois. « Merci pour ce que vous faites », salue un « foulard rouge ». Après quelques minutes d’arrêt, le cortège est guidé en direction de la place de la Bastille. « Aucun débordement à déplorer », confie une source policière. 



Étienne Jacob



Les manifestants empruntent à présent l'avenue Daumesnil


 



Étienne Jacob/LE FIGARO


Les manifestants quittent le boulevard Diderot pour s'engager à présent sur l'avenue Daumesnil, fait savoir notre journaliste sur place Étienne Jacob. 



François Patriat : «Ce n'est pas une manifestation contre les “gilets jaunes”»


 

Présent sur place, le sénateur François Patriat (LREM) répond aux questions de l'AFP : «Ce n'est pas une manifestation contre les “gilets jaunes”, c'est une manifestation pour (leur) dire: Vous avez des revendications, nous les entendons mais il y a un autre lieu que la rue pour discuter, on ne va pas bloquer le pays et l économie parce que on considère que le président est illégitime.»



Étienne Jacob



VIDÉO - «Foulards rouges» : «Je comprends les manifestants honnêtes qui ont des fins de mois difficiles»






«Les vrais pauvres, ils ne sont pas dans la rue»


 



Au micro du Figaro Live, cette manifestante «foulard rouge» explique pourquoi elle trouve que les «gilets jaunes» ne représentent pas le peuple.





 







 









«Les “gilets jaunes” ne représentent pas le peuple»


 



Étienne Jacob/LE FIGARO


René, la soixantaine, vient manifester pour la première fois. «Les “gilets jaunes” ne représentent pas le peuple, leurs agissements sont inadmissibles, c’est devenu n’importe quoi au fil du temps », déplore-t-il.









 






«Stop aux violences!» : les slogans des manifestants




«Stop, ça suffit !», «Respect de nos institutions», «Mélenchon démission» ou encore «Stop aux violences !» scandent les manifestants. 












«Il faut cesser les violences»


 



Étienne Jacob/LE FIGARO


Karim fait partie des rares jeunes présent ce dimanche. «Il faut cesser les violences», réclame-t-il. «Dans cette manifestation, il y a des gens d’opinions politiques différentes qui ont le même but : sauver la démocratie». Le jeune homme est venu avec une pancarte contre deux des leaders des «gilets jaunes», Éric Drouet et Maxime Nicolle. «Ce sont des complotistes dangereux», estime-t-il.

 






En tête du cortège, une banderole «Stop la violence»


 



Étienne Jacob/LE FIGARO


Les manifestants empruntent désormais le boulevard Diderot. En tête du cortège, une banderole «Stop la violence». 



Le député Sylvain Maillard parmi les manifestants


 

Le député LaREM de Paris, Sylvain Maillard, est présent place de la Nation d'où il tweete le message suivant : 






«Ça sera peut-être la dernière manifestation de ma vie»


 



«Je porte le drapeau européen car les enjeux sont bien plus importants que ceux de l’Hexagone», explique Yvan. Étienne Jacob/LE FIGARO


Yvan détonne au sein d’un cortège aux couleurs du drapeau bleu-blanc-rouge. Lui a revêtu le drapeau européen. À 77 ans, celui qui dit venir de la «Bourgogne profonde» s’est levé à 4h30 du matin pour se rendre à Paris. «Ça sera peut-être la dernière manifestation de ma vie», observe, les larmes aux yeux, cet ancien fonctionnaire territorial.



«Je porte le drapeau européen car les enjeux sont bien plus importants que ceux de l’Hexagone. On a trop souvent assimilé nos couleurs à la droite xénophobe», affirme-t-il. Regrettant les «violences inadmissibles», le retraité veut que les jeunes «continuent à se battre pour leurs droits, mais dans le respect des valeurs de la République».



Étienne Jacob

 






Des manifestants entonnent «La Marseillaise»


 

Avant le départ du cortège pour la place de la Bastille, prévue à 14 heures, «La Marseillaise» a déjà été entonné à plusieurs reprises par les manifestants.






Les forces de l'ordre présentes en nombre


 

Un important dispositif a été mis en place par les forces de l’ordre pour encadrer la manifestation. Sur le seul boulevard Diderot, notre journaliste Étienne Jacob dénombre ainsi huit camions de gendarmes, quelques voitures de polices, dont certaines banalisées. La brigade de sapeurs-pompiers de Paris est également présente.



Monique: «J’ai mal à ma République»


 



Monique, retraitée parisienneÉtienne Jacob/LE FIGARO


Monique, retraitée, est une habitante du XXe arrondissement de Paris. Elle est venue marcher ce dimanche, foulard rouge au cou, car il «faut mettre fin à ces violences et ces slogans factieux». «J’ai mal à ma République, au fond de moi je pleure quand je vois les dégâts, que ce soit à Paris ou ailleurs».



Ancienne soutien de Ségolène Royal, elle a voté pour Emmanuel Macron en 2017. « Le bashing contre lui est injustifié. Tout n’est pas parfait mais il faut le soutenir », affirme-t-elle, même si elle regrette notamment le soutien du chef de l’État aux chasseurs.



Étienne Jacob



«Maintenant il faut arrêter tout ce cirque»


 



Emmanuel et Laure, restaurateurs venus de Caen.Étienne Jacob/LE FIGARO




Emmanuel et Laure sont venus de Caen pour «marcher, pas manifester». Ils tiennent un restaurant sur la route nationale. Depuis le début des manifestations des «gilets jaunes», ils n’ont «plus de clients». Pas de dégâts pour leur commerce, mais une vraie baisse de chiffre d’affaire. «Maintenant il faut arrêter tout ce cirque», peste Emmanuel. Ce couple dit ne pas comprendre les revendications des «gilets jaunes». «Sans taxes, le pays ne pourrait pas tourner», critique Emmanuel.



Étienne Jacob

 






Richard Ferrand ne viendra pas


 

Le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, a indiqué lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro qu'il n'irait pas à la marche. L'ancien ministre indique pour autant qu'il lui ait très aisé de soutenir le chef de l'État, sans pour autant participer à cette marche dont il est dit qu'elle vient en soutien de Macron.



Interrogé sur le fait de savoir s'il recommanderait à des adhérents de LREM de participer à la manifestation, Ferrand a répondu que «bien sûr». Selon lui, «il est important de montrer qu'il y a des Français qui ont envie de faire passer un autre message que celui qu'on nous inocule à longueur de samedi depuis novembre» avec les «gilets jaunes».

 

«Il ne faut pas donner le sentiment qu'il y aurait une partie de la France qui s'opposerait à une autre partie de la France», a toutefois estimé ce proche d'Emmanuel Macron. Le parti présidentiel et la majorité se tiennent à l'écart de cette initiative, qui lui est sympathique mais entre en collision avec l'esprit d'apaisement voulu pour le grand débat national qu'a lancé la semaine dernière Emmanuel Macron.



» LIRE AUSSI - Guillaume Tabard: «Les “foulards rouges”, la contre-manif qui nuit à la volonté d'apaisement»






Combien seront-ils ?


 


Le nombre de participants est l'une des grandes inconnues avant le départ du cortège, qui doit s'élancer vers 14 heures pour rallier la place de la Bastille. Dimanche matin, quelque 10.000 personnes déclaraient en ligne vouloir participer à l'événement, et 27.000 se disaient «intéressées». «Nous espérons être 10.000 minimum (...) ce serait génial d'être 20.000 rien qu'à Paris», affirme Théo Poulard, vice-président des «foulards rouges», opposé à la poursuite des manifestations des «gilets jaunes».




La genèse des «foulards rouges»


 








«C'est un appel à la majorité silencieuse qui reste terrée chez elle depuis dix semaines», plaide l'initiateur de la «Marche républicaine des libertés», Laurent Soulié.

 'est depuis sa page Facebook «STOP. Maintenant, ça suffit» que cet ingénieur toulousain de 51 ans a lancé mi-décembre l'idée de cette marche.

 

Il a ensuite été rejoint par le collectif des «foulards rouges», né fin novembre pour protester contre les blocages, à condition que le défilé ne soit pas une manifestation de soutien au président Macron mais, plus largement, à la République.



Les premiers manifestants se réunissent (sous la pluie)


 

Notre journaliste sur place Étienne Jacob indique qu'environ 200 manifestants sont déjà regroupés à différents points de la place de la Nation. Ils arborent des t-shirts « J’aime la République », « Stop aux violences ». De nombreuses personnes sont venues avec leurs drapeaux français.

 

Dimanche 27 janvier place de la Nation à Paris.EJ / LE FIGARO





Bonjour à tous


 

Nous suivrons dans ce live la manifestation dite des "foulards rouges" à Paris. Une marche est organisée pour "défendre la démocratie et les institutions" face aux violences observées dans les cortèges des "gilets jaunes".