Les bienfaits du CO2
9 octobre 2024
Il faut regarder dans le dico M. Danton.
Nous voulons voir d’autres « Annie Hall » et d’autres « Chinatown »
De Gaulle et Chirac se sont retournés dans leur tombe
En choisissant J.D. Vance
Il a joué la carte « antiwokiste »
L'attentat islamique en Autriche
Où frapperont-ils la prochaine fois ?
'Le Journal de Montréal' devrait la virer sans tarder
Le Trifluvien Yvon Dugal
L’un des plus beaux néologismes du XXe siècle
Godin ne montera pas sur le podium
Par le bruit, ils expriment leur domination dans un espace partagé
La ville de Québec ne doit pas s'illusionner
Élection partielle dans Toronto–St. Paul’s
Les débats français et états-unien
9 octobre 2024
Il faut regarder dans le dico M. Danton.
8 octobre 2024
Vigile.Quebec ne devrait pas publier de telles opinions réactionnaires.
4 octobre 2024
Mme Mourani aurait intérêt à lire cette libre opinion parue dans « Le Devoir » du 4 octobre 2024 :
L’auteur est conférencier, chroniqueur et conseiller en diplomatie publique. Issu d’une famille chrétienne libanaise, il s’est installé en Israël en 2001.
En tant que Libanais, je considère la mort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, comme un des jours les plus heureux de l’histoire de mon pays. En tant qu’habitant du Moyen-Orient et être humain qui a la paix à coeur, j’y vois un jour transformateur.
Depuis un moment, j’observe que plusieurs voix au Québec cherchent à blâmer Israël pour l’assassinat de Nasrallah et la décapitation de l’équipe dirigeante du Hezbollah. J’aime le Québec pour l’avoir visité et y avoir donné des conférences à de multiples reprises. Je souhaite néanmoins remettre les pendules à l’heure : Nasrallah et son organisation terrorisent le peuple libanais depuis les années 1980. Ils ont été les responsables de l’effondrement continu de mon pays ainsi que de l’oppression de mon peuple.
Ma famille en a fait les frais. Chrétienne du Sud-Liban, ma famille s’est positionnée contre l’emprise du Hezbollah en travaillant avec Israël pour obtenir la paix entre les deux pays, comme cela a failli se produire le 17 mai 1983, avant que l’accord ne soit annulé par le gouvernement libanais en mars 1984.
C’est Nasrallah lui-même qui, sur le podium, quelques jours avant le retrait de l’armée israélienne du sud du Liban, en mai 2000, a déclaré que quiconque coopérait avec Israël serait persécuté. Trois options se présentaient à nous.
La première était de « nous rendre aux autorités libanaises » pour ensuite connaître un sort funeste entre les mains du Hezbollah. La seconde était de fuir vers Israël. La troisième était, pour reprendre les mots de Nasrallah, de finir « assassinés en serrant [notre] mère dans [nos] bras ». Nous avons choisi la seconde.
La vie au Sud-Liban et au Liban dans son ensemble a changé en un clin d’oeil. Les membres du Hezbollah ont opprimé l’opposition et imposé un mode de vie. Et ils ne se sont pas limités au sud du pays.
Nasrallah est également responsable du massacre d’enfants, de femmes et d’hommes ailleurs au Moyen-Orient. Il faut rappeler qu’en plus d’être l’instrument du régime des mollahs iraniens, le Hezbollah est un allié clé du régime de Bachar al-Assad, en Syrie, depuis le début de la guerre civile en 2011. Le groupe soutenu par l’Iran a aidé les forces d’al-Assad à reprendre le contrôle de plusieurs provinces syriennes cruciales, dont Alep, et a aidé ce dernier à maintenir son emprise sur le pouvoir malgré l’opposition interne.
Nasrallah, c’est aussi la tragédie de Madaya. Beaucoup trop de Syriens se souviennent des crimes de son organisation. Par respect pour toutes ces victimes, évitons de le présenter sous une lumière faussement neutre pour maquiller sa barbarie.
Le Hezbollah a dégradé la situation au Liban jusqu’à la rendre encore pire que celle qui prévalait pendant la guerre civile des années 1970. La mort de Nasrallah est une libération pour tous les Libanais qui veulent voir leur patrie prospérer, libérée du contrôle de son organisation et de ses maîtres à Téhéran.
Je comprends qu’il soit normal de vouloir que les attaques israéliennes cessent. Mais comment ne pas souhaiter, en tant que Libanais, que son assassinat permette un réel changement dans l’équilibre des pouvoirs au pays ?
La situation au Liban après l’élimination de Nasrallah pourrait radicalement changer. On craint un soulèvement des partisans du Hezbollah contre les secteurs qui se sont publiquement opposés à leur organisation ces dernières années. L’armée libanaise n’est toujours pas en mesure d’exercer un contrôle total du pays et ses capacités militaires sont inférieures à celles du Hezbollah, même aujourd’hui alors qu’il contrôle la région du sud du Liban, la plaine de la Bekaa et certaines zones de Beyrouth.
Alors qu’Israël vient d’entamer une opération limitée dans le sud du pays, le vide laissé par Nasrallah sera bientôt comblé. Mais par qui ?
Il est certain qu’il ne doit pas l’être par les successeurs de Nasrallah ou d’autres groupes qui auraient intérêt à entretenir une flambée bientôt incontrôlable. Ce vide, il doit être comblé par ceux qui ont à coeur le Liban et la force de sa nation.
Le pays du cèdre mérite au minimum cela.
22 septembre 2024
Les hommes lisent-ils davantage que les femmes ?
Les photos d’hommes sont très nombreuses dans la section du D Magazine du Devoir des samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024 dédiée à la rentrée littéraire d’automne :
Homme (pp. 2-3) : https://www.ledevoir.com/lire/820234/dix-romans-theme-parcours-initiatique-surveiller-cet-automne
Homme (pp. 4-5) : https://www.ledevoir.com/lire/820233/fiction-quebecoise-dix-temps-forts
Femme (pp. 6-7) : https://www.ledevoir.com/lire/820237/dix-fictions-francaises-devorer
Homme (p. 8) : https://www.ledevoir.com/lire/820239/tour-monde-litteraire-dix-titres
Homme (p. 10) : https://www.ledevoir.com/lire/820242/poesie-ici-quelques-recueils
Homme (p. 11) : https://www.ledevoir.com/lire/820243/cinq-polars-mediter
Homme (pp. 12-13) : https://www.ledevoir.com/lire/820246/cinq-essais-etrangers-alimenter-reflexions
Homme (p. 14) : https://www.ledevoir.com/lire/820245/dix-essais-ici-refaire-monde
Enfants des deux sexes (p. 16) : https://www.ledevoir.com/lire/820247/rentree-litteraire-cinq-livres-lire-aube-age-adulte
Femme dans le journal papier (p. 17) et adolescente dans la version numérique : https://www.ledevoir.com/lire/820248/cinq-bandes-dessinees-egayer-automne
Comme si les hommes étaient plus nombreux que les femmes à lire. Un meilleur équilibre aurait été bienvenu. Si les photographes du Devoir manquent d’amies femmes, il reste toujours iStockphoto (les deux dernières photos en sortent).
Sylvio Le Blanc
15 septembre 2024
Cet extrait d'une critique du film écrite par le journaliste du Devoir Olivier Du Ruisseau en dit long sur son auteur : « Saluons également la décision de la réalisatrice d’éviter d’alourdir le récit avec une romance trop appuyée entre le chef et la douanière. Ce sont les femmes (fortes) du film qui retiennent l’attention. Et l’avant-dernière scène, où le personnage d’Édouard Baer (accusé en mai de harcèlement et d’agression sexuelle par six femmes) doit leur demander pardon pour une raison qu’on évitera de divulgâcher, revêt aujourd’hui une douce ironie que l’on se plaît à savourer. »
https://www.ledevoir.com/culture/cinema/819759/tous-toques-savoureuse-comedie
« Douze ans après LIVERPOOL, fable sociale ambitieuse, Manon Briand revient avec TOUS TOQUÉS, un film familial beaucoup plus accessible. Peut-être aussi moins personnel. Car on ne reconnaît pas vraiment l'ambition formelle de la réalisatrice de LA TURBULENCE DES FLUIDES dans la mise en scène compétente mais sage de ce récit de rédemption gentil et consensuel. Celui-ci célèbre avec insistance la richesse du terroir québécois et le sens de la solidarité des ruraux, tandis que ses thèmes plus graves, tels que l'intimidation scolaire et la peur du rejet, sont effleurés et servent uniquement de leviers narratifs commodes. Du reste, le conflit père-fille générique vécu par le chef (Édouard Baer, très investi) alourdit le film et provoque au dernier droit un suspense plutôt fabriqué. Le jeu de Julie Le Breton, dans le rôle de la douanière, manque pour sa part de tonus, tandis qu'au second plan, des acteurs de qualité font de la quasi-figuration. » Louis-Paul Rioux
https://mediafilm.ca/films/2024/le-chef-et-la-douaniere
15 septembre 2024
L'excellent Henri Marineau écrit : " Et de surcroît, nonobstant que son propre colistier J.D. Vance a dû admettre que la rumeur était fausse, sur le plateau du débat, Trump a persisté et signé. "
N'y a-t-il pas erreur ? J'ai lu tout récemment que J.D. Vance en remettait sur le sujet : " Le colistier de Donald Trump, J.D. Vance, a continué d’alimenter dimanche des rumeurs racistes contre les immigrés haïtiens vivant dans l’Ohio, État dont il est sénateur, malgré les fermes dénégations du gouverneur lui aussi républicain. La ville de Springfield est depuis des jours au coeur de l’actualité de la campagne présidentielle entre le républicain Donald Trump et la démocrate Kamala Harris, avec ces rumeurs infondées selon lesquelles les immigrés haïtiens de la ville y mangeraient les chats, les chiens et autres animaux de compagnie. Interrogé sur CBS au sujet de ces rumeurs nées sur les réseaux sociaux, M. Vance y a donné encore du crédit : « J’ai entendu une dizaine de choses de mes administrés à Springfield, dans l’Ohio, dont dix peuvent être vérifiées et confirmées. Pour une partie d’entre elles, ce sont des témoignages directs de première main, comme par exemple des migrants s’emparant d’oies dans un parc pour les massacrer et les manger », a ajouté le candidat à la vice-présidence des États-Unis.
https://www.ledevoir.com/monde/etats-unis/819897/j-vance-persiste-rhetorique-antimigrants-malgre-tensions
1 septembre 2024
Deux lettre publiées dans Le Devoir en 2003 et en 2012 :
1. Le Devoir, lundi 30 juin 2003, p. A6
Et l'homosexualité de Pierre Bourgault?
Dans Le Devoir des samedi 21 et dimanche 22 juin 2003, j'ai été surpris de constater que personne n'avait abordé le sujet de l'homosexualité de Pierre Bourgault dans les treize lettres et les neuf articles portant sur lui. Même pas Bazzo. Curieux. On ne me fera pas accroire que l'orientation sexuelle de Bourgault a passé comme lettre à la poste dans sa vie, lui, l'homme moderne, le libertaire, l'humaniste, le social-démocrate, qui a grandi dans une famille et un Québec religieux et conservateurs. Je connais des homosexuels beaucoup plus jeunes que Bourgault, ayant grandi dans un Québec beaucoup plus conciliant, et pour qui néanmoins l'orientation sexuelle aura constitué un grand combat, souvent dramatique, voire tragique. Bourgault n'ayant pas vécu aux Pays-Bas, il me semble qu'on aurait pu en parler.
Sylvio Le Blanc
https://www.ledevoir.com/opinion/idees/30863/lettres-et-l-homosexualite-de-pierre-bourgault
2. Le Devoir, Lettres, lundi 31 décembre 2012, p. A6
Un Vatican III n'est pas pour demain
Vatican II fête ses cinquante ans. Plusieurs se demandent avec raison comment l'Église catholique peut encore aujourd'hui refuser le mariage des prêtres, l'ordination des femmes, la contraception et les homosexuels. C'est parce que la majorité des pratiquants catholiques de par le monde le veulent ainsi. Le Vatican sait aussi que la progression de son empire en Occident est plafonnée, mais pas dans les pays plus pauvres ou « vierges », où ses idées rétrogrades sont bien reçues. Cette Église est hypocrite. Des siècles durant, des homosexuels s'y sont réfugiés pour ne pas se marier. Quand on pense à tous ces cas de pédophilie révélés depuis quelques années dans le monde, le cœur nous lève. Ça devait être la même chose avant, mais l'absence de démocratie et l'aura de l'Église auront suffi à tout étouffer. Non, décidément, Vatican III n'est pas pour demain, et l'obscurantisme a un avenir radieux devant lui.
Sylvio Le Blanc
https://www.ledevoir.com/opinion/lettres/367403/un-vatican-iii-n-est-pas-pour-demain
1 septembre 2024
Lettre envoyé au Devoir le 24 juillet 2016, mais non publiée :
« Shakespeare dénaturé
Je n’irai pas voir la dernière mise en scène de Serge Denoncourt au Théâtre du Nouveau Monde, Roméo et Juliette, d’après William Shakespeare. Pourquoi ? Parce qu’elle a peu à voir avec l’œuvre du grand barde anglais.
Pour cette adaptation, Denoncourt, conquis par la pièce à l’âge de 12 ans [1], s’est inspiré notamment de Pier Paolo Pasolini, Luchino Visconti et Franco Zeffirelli, des homosexuels notoires. Pourquoi un tel intérêt de leur part pour cette pièce ? Pour la richesse du texte, certes, mais aussi parce que le grand amour entre les deux hétérosexuels que sont Roméo et Juliette est détruit.
M. Denoncourt a déclaré dans une interview : « Dans la pièce, il y a deux histoires d’amour: celle de Mercutio et Roméo; et celle de Roméo et Juliette. Mercutio est un homosexuel vieillissant qui se tient avec des petits gars, qui boit, qui est amoureux de la beauté de Roméo. À l’adolescence, les garçons italiens couchent ensemble même s’ils ne sont pas gais. Dans ma mise en scène, on comprend que Mercutio joue à touche-pipi avec les garçons et qu’eux, ça ne les dérange pas. (…) » Claude Jutra aurait sûrement apprécié, mais, dans l’œuvre originale de Shakespeare, personne ne joue à touche-pipi. Mercutio n’a rien d’un homosexuel vieillissant : il est jeune et un ami de Roméo. Et il n’y a pas deux histoires d’amour, mais une seule : celle que l’on sait. [2]
M. Denoncourt a aussi déclaré : « Le texte de Normand Chaurette me laisse beaucoup de place; je peux alors décider du sens que je veux donner aux mots. (…) » [3] Ma foi, quelle présomption ! Si les mots de Shakespeare perdent leur sens originel une fois traduits, peut-on encore parler d’une œuvre shakespearienne ? Une œuvre « denoncourtienne », plutôt.
De nos adaptateurs et metteurs en scène ont de tels ego et de tels besoins qu’ils dénaturent les textes classiques. Pouvons-nous permettre aux Québécois de découvrir les grands auteurs quand ils sont au programme ? »
Sylvio Le Blanc
1 septembre 2024
Lettre envoyée au Devoir le 12 juillet 2020, mais non publiée :
« J’en disconviens, madame Wysocka
Natalia Wysocka écrit notamment dans son article [publié dans Le Devoir] Les nécessaires nuances de cancellation : « Il y a une mer de nuances de gris entre les appels à “cancel R. Kelly” après que des dizaines de femmes ont dénoncé les abus et les violences de l’ex-roi du R & B et les publications vilipendant l’actrice Scarlett Johansson pour avoir déclaré, bêtement convenons-en, qu’elle devrait “avoir le droit de jouer n’importe quelle personne, animal ou arbre” en réponse aux critiques l’accusant de personnifier un homme trans ou une femme asiatique. » [1]
Son « bêtement convenons-en » est de trop. Il n’y a rien de bête dans les propos de l’excellente Scarlett Johansson.
Philippe Noiret, un hétérosexuel, a joué un homosexuel dans Les lunettes d’or [2]. Idem pour Michel Serrault dans La cage aux folles, qui lui a valu le César du meilleur acteur [3]. Rupert Everett, un acteur qui affiche publiquement son homosexualité [4], a joué un séducteur de femmes dans Un mari idéal [5]. Il a aussi joué une transgenre dans deux films d’Oliver Parker [6]. Dans Ceux qui m’aiment prendront le train, réalisé par Patrice Chéreau, un homo [7], Vincent Perez, un hétéro [8], joue une transgenre en cours de transition [9]. Melvil Poupaud, un hétéro [10], joue aussi une transgenre dans Laurence Anyways, réalisé par Xavier Dolan, un homo, ce qui a valu à Poupaud le Prix Écrans canadiens du meilleur acteur [11]. Dans Les aventures de Priscilla, folle du désert [12], un film devenu culte auprès de la communauté gay, trois acteurs hétérosexuels (Guy Pearce [13], Terence Stamp [14] et Hugo Weaving [15]) interprètent des drag-queens.
Les Chinoises Gong Li et Zhang Ziyi, ainsi que la Malaisienne Michelle Yeoh, ont joué des Japonaises dans Geisha [16]. Dustin Hoffman a joué un autiste dans Rain Man [17], ce qui lui a valu l’Oscar du meilleur acteur. Orson Welles a joué un Noir dans son film Othello [18]. Taika Waititi, à moitié juif par sa mère, a joué Adolf Hitler dans son film Jojo Rabbit [19]. Des hommes ont joué des singes dans le chef-d’œuvre de Stanley Kubrick, 2001, l’Odyssée de l’espace [20]. Charlie Chaplin a personnifié un arbre dans Charlot soldat [21] et une fleur dans Les feux de la rampe [22].
Croyez-moi Mme Wysocka, Mme Johansson a raison, les bons acteurs et les bonnes actrices peuvent tout jouer. Ne mettons pas des barrières là où ce n’est pas nécessaire.
Sylvio Le Blanc
1 septembre 2024
Le 26 mars 2019, j'ai fait parvenir cette lettre au journal Le Devoir (bien entendu, elle n'a pas été publiée) :
« L’Opéra de Montréal et le thème de l’homosexualité
En 2016, l’Opéra de Montréal (OdM) présentait Les feluettes, un opéra de Kevin March, sur un livret de Michel Marc Bouchard (MMB), tiré de sa célèbre pièce, qui se passe de présentation [1]. En janvier et février de cette année, l’OdM faisait rebelotte avec Champion, un opéra en anglais de Terence Blanchard et Michael Cristofer portant sur le boxeur états-unien Emile Griffith [2], un homosexuel. Ces temps-ci, l’OdM présente Twenty-Seven, un opéra en anglais de Ricky Ian Gordon et Royce Vavrek [3], portant sur les lesbiennes Gertrude Stein et Alice Toklas. En 2021 et 2023, l’OdM remettra cela avec le librettiste MMB, pour deux opéras mis en musique par Julien Bilodeau : La beauté du monde et La reine garçon. [4]
Le directeur de l’OdM, Patrick Corrigan, a déclaré en janvier : « Nous voulons que l’opéra devienne une vitrine sur la créativité québécoise, canadienne et ce qui touche les Montréalais. » [5] Pourtant, quatre des auteurs plus haut des trois opéras déjà présentés ne sont ni Canadiens ni Québécois [6]. Et en considérant que les causes justes sont innombrables, j’estime que cela fait beaucoup d’opéras abordant frontalement ou par la bande le thème de l’homosexualité. Pourrait-on en aborder d’autres ?
Pour finir, MMB, déjà auteur d’un livret et de deux autres à venir en moins d’une décennie, c’est trop. Qu’on donne la chance à d’autres librettistes ! »
Sylvio Le Blanc
[2] https://www.ledevoir.com/culture/musique/546273/l-opera-de-montreal-cultive-l-audace-d-un-champion
[4] https://www.ledevoir.com/culture/musique/546273/l-opera-de-montreal-cultive-l-audace-d-un-champion
Un des personnages importants de La beauté du monde (http://www.michelmarcbouchard.com/pieces-77.html) sera Rose Valland, une lesbienne (https://fr.wikipedia.org/wiki/Rose_Valland). L’homosexualité sera un volet important dans cet opéra. Par la voix de Valland, Michel Marc Bouchard fera ressortir que les nazis détestent les homosexuels, qu’ils veulent éliminer, comme les juifs. Il fera ressortir qu’à leurs yeux les œuvres d’art décadentes, contre-nature, étaient produites par des artistes homosexuels, désaxés, dégénérés, etc. Avec MMB, la cause homosexuelle est toujours prégnante. L’autre personnage important sera Jacques Jaujard (https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Jaujard#Vie_priv%C3%A9e). L’un des aspects intéressants pour MMB concernant ce dernier, c’est qu’il a divorcé à une époque où cela était très mal vu (le divorce des hétéros, je ne sais exactement pourquoi, intéresse beaucoup les homos, comme si ceux-ci espéraient que ceux-là virent homos une fois divorcés) et qu’il a épousé une célèbre comédienne de… théâtre (la passion de MMB). J’ai vu un excellent documentaire à la télé sur cette affaire.
[5] https://www.ledevoir.com/culture/musique/546273/l-opera-de-montreal-cultive-l-audace-d-un-champion
[6] https://www.operademontreal.com/compositeurs/kevin-march
https://www.operademontreal.com/programmation/champion#compositeur
https://www.operademontreal.com/librettistes/michael-cristofer
https://www.operademontreal.com/compositeurs/ricky-ian-gordon
1 septembre 2024
Le 30 avril 2021, à quatre reprises, j’ai essayé de répondre à un commentaire de Nadia Alexan dans ledevoir.com à la suite d'une opinion écrite par Gérard Bouchard, sans succès. J’ai tenté d’adoucir mon propos au fur et à mesure des trois premiers refus, mais le modérateur a été impitoyable. Après le quatrième refus, il était trop tard. C’est de la censure.
Sylvio Le Blanc - Abonné 30 avril 2021 09 h 49
L'auteur pose la question : « N’est-il pas temps de prendre enfin au sérieux l’interculturalisme ? » Et si on revoyait en priorité notre politique d'immigration. Il faut se rendre à l'évidence : certains immigrés s'intègrent mieux que d'autres à notre société. Au lieu d'en tirer des conclusions, on continue à ne vouloir exclure personne. Et c'est comme ça que nous nous tirons une balle dans le pied. En outre, nous ne rendons pas service à ceux que nous savons qu'ils s'intégreront difficilement au Québec, à ceux que nous savons qu'ils s'intégreraient beaucoup mieux dans le Canada multiculturaliste.
Nadia Alexan - Abonnée 30 avril 2021 11 h 03
Au lieu d'écarter les immigrants comme vous le suggérer, monsieur Le Blanc, c'est mieux de les accueillir, mais avec des balises claires et nettes avant leur arrivée ici. Si vous voulez vivre au Québec, il faudrait que vous adhériez à notre langue et à nos valeurs. Nous devrons légiférer des lois contraignantes qui les obligent à respecter nos valeurs et nos mœurs.
Les quatre commentaires refusés :
2021-04-30 13:53:43 Vraiment pas d'accord Mme Nadia Alexan, Plusieurs immigrés sont prêts à mentir pour venir ici. Ils vont nous promettre mer et monde, et la première chose que vous apprenez, c'est que l'une porte le voile intégral sitôt installée et que l'autre déteste avec violence les homosexuels (j'ai connu un Camerounais dans ce dernier cas). Non merci. Refusé
2021-04-30 16:57:05 Vraiment pas d'accord, Mme Nadia Alexan. Plusieurs immigrés sont prêts à mentir pour venir ici. Ils vont nous promettre mer et monde, et la première chose que vous apprenez, c'est que l'une porte le voile intégral sitôt installée et que l'autre déteste violemment les homosexuels. Non merci. Refusé
2021-04-30 19:35:53 Vraiment pas d'accord, Mme Nadia Alexan. Plusieurs immigrés sont prêts à mentir pour venir ici. Ils vont nous promettre mer et monde, et la première chose que vous apprenez, c'est que l'une porte le voile intégral sitôt installée et que l'autre voit les homosexuels comme des pestiférés. Non merci. Refusé
2021-04-30 23:20:11 Vraiment pas d'accord, Mme Nadia Alexan. Plusieurs immigrés sont prêts à mentir pour venir ici. L'une passe une entrevue sans voile, et la première chose que vous apprenez c'est qu'elle porte le voile intégral sitôt installée. Non merci. Refusé
Sylvio Le Blanc
1 septembre 2024
La photo montrant Gabrielle Boulianne-Tremblay est indécente et sexiste. Une photo que j’imagine bien cadrer dans un autre journal connu et plus populaire auprès des masses.
Si l’auteure trans avait été laide, l’idée n’aurait même pas effleuré la photographe, mais parce qu’elle ne ressemble pas à Safia Nolin, c’est vendeur. Son visage carré d’homme aura attiré la photographe.
La photographe a déclaré : « Je voulais dénuder une partie de son corps qui pourrait montrer un peu sa féminité tout en demeurant respectueuse. » Quelle connerie ! Pourquoi ne pas avoir fait ça avec Marie-Claire Blais, lesbienne, avant qu’elle ne rende l’âme ? Ou encore Michel Tremblay, homosexuel ? Les deux ont une part de féminité en eux. Mme Boulianne-Tremblay n’a pas à « montrer un peu sa féminité », elle a changé de sexe, grand dieu.
La sobriété aurait dû être de mise. Je doute qu’un écrivain, même bellâtre, aurait accepté une telle proposition.
Sylvio Le Blanc