Le Canada n'est visiblement plus un pays pour les Québécois
4 décembre 2008
Vous ne fabulez absolument pas, Monsieur. Cette hypothèse, je l’ai aussi entendue avant même la récente élection, de la bouche de Josée Legault, journaliste au Voir et à la Gazette. Elle semblait lire les moindres ruses de Harper comme un joueur d’échecs, trois ou quatre coups à l’avance. Détenteur du seul parti aux coffres débordants, Harper entrait en élection en faisant mine d’être prêt à se contenter d’un gouvernement minoritaire (même s’il sollicitait une nouvele élection sous prétexte de gouv. non fonctionnel). Sachant les libéraux exsangues (d’argent et de chef) il se voyait déjà les précipitant aussitôt élu dans une nouvelle élection, dans un but visible de détruire ce parti rivalpour s’installer au pouvoir à jamais, comme ce fut le cas pour les libéraux de Chrétien. Comme vous dites, les jeux en seront faits en janvier, si la coalition doit fouerrer.
Charest mêlé à ce scénario machiavélique ? Il a été créé pour ça ! Ce Conservateur javelisé n’est-il pas venu d’Ottawa, salaire à vie, pour cette fin ultime ? Quiconque peut surmonter le manifeste esprit de vengeance personnelle du journaliste Patrick Bourgeois exprimé ostensiblement dans la rédaction de l’essai « La Nébuleuse »(Le Québécois) se délectera d’apprendre les moindres détails de l’ascension de cette créature maléfique dans les filets mafieux de la haute finance, avec Desmarais comme Parrain. Écriture dangereuse puisque des journalistes ont payé de leur job l’avoir suivi dans la dénonciation. Protégé par l’authenticité de sa documentation, Bourgeois y adjoint des patroneux aussi anciens que Taschereau, Godbout, Duplessis, Bertrand, Bourassa. Il sort même du monde Gesca pour nommer dans le monde Québecor : Mulroney, L. Lavoie, etc… Une mine de renseignement sur cette engeance canadienne vouée à la disparition de la nation d’expression française d’Amérique.