Lettre à monsieur labrie
14 mai 2013
À alain maronani
Dans votre dernier commentaire adressé à Simon Massicotte vous affirmez, d’une manière intempestive et hors de la réalité historique du parcours d’une nation qui se bat pour survivre dans sa manière d’entendre son ultime projection de sa raison d’être, que « Les gens qui vous ont répondus sont submergés par la haine, l’humiliation collective et individuelle ressentie jour après jour… »
Ce n’est pas de la haine que nous ressentons, sinon de l’ingratitude envers tous ceux qui ont été reçus au Québec avec tant de générosité et qui, en se confabulant avec les renégats et les traîtres, ont fait échouer le souhait politique le plus sublime qu’une nation colonisée peut aspirer à atteindre : son indépendance nationale.
Toutefois, s’opposer à cette libération nationale devient ainsi un acte raciste et haineux envers la majorité qui lutte pour faire de sa nation un autre pays dans le concert des nations du monde. En conséquence, nous, les indépendantistes, nous ne sommes pas « submergés par la haine », tel que vous l’affirmez, sinon plongés dans une frustration qui dépasse le degré de la haine que vous évoquez.
JLPM
