Vous écrivez: «...une chance qu’il y a déjà un Subway, ainsi METRO ne peut plus s’angliciser davantage !».

Un Subway? Cela fait déjà plusieurs années que la chaîne Subway est présente au Québec. Sauf que dans le cas de Subway, on parlera d'une chaîne américaine, qui ne fait peut-être pas tous les ajustements, les traductions nécessaires, en sol québécois. Tandis qu'avec Métro (parfois sans accent aigu), on parle d'une entreprise qui au départ, était une entreprise de chez nous, qui est en train de s'angliciser...

À une époque, ça s'appellait encore Métro-Richelieu, mais je suppose que l'on trouvait que cela faisait trop français, peut-être... On voulait faire, sans doute, «moderne» ou ouvert sur le monde; alors c'est devenu Métro (mais avec un accent, encore).

Il y a quelques années, Métro a été achetée par une chaîne de supermarchés ontarienne, si je ne m'abuse, avec le genre de résultat que l'on peut aujourd'hui constater.

Merci pour cette information supplémentaire, monsieur Noël.

Mais justement, je crois que je mettais les choses en perspective, quand je parlais, entre autres choses, du fait qu'il voit tout, ou à peu près sous l'angle spectacle(s) et tourisme, alors que nous sommes en train de céder du terrain, dans des domaines où nous étions des leaders.

Nous avons peu de problèmes du genre pauvreté, criminalité, à Québec, probablement surtout parce que nous sommes comme un énorme village peuplé en bonne partie de fonctionnaires, qui gagnent de bons salaires.

L'état de notre économie, provient notamment du développement des nouvelles technologies et de leurs industries, à Québec. Rien à voir avec la coups de gueules du petit Régis.

Le salaire de Clothaire Rapaille, c'est quand même 300 000 dollars de nos taxes municipales, purement jetés par la fenêtre!

La supposée fortune de Régis Labeaume... Disons que j'aimerais pouvoir vérifier; ça risque d'être une légende urbaine, comme d'autres choses.

C'est que supposément, tous nos Elvis Gratton seraient millionaires, si l'on devait se fier à tout ce qu'on entend dire.

Le fait que Régis mesure 5 pieds 2 pouces, cela est une chose... Mais c'est surtout le fait qu'il soit un petit bas sur pattes inélégant, commun, que les caméras nous montrent en train de s'enfarger partout, et qui menace les gens de l'opposition de leur péter la gueule, quand ils disent des choses qu'il n'apprécie pas... Disons que cela finit par affecter l'image de la Vieille Capitale.

Parce que oui, même si Régis-les-pattes-courtes n'aime pas cette appellation, Québec est la Vieille capitale, en Amérique du Nord. Et elle était là avant lui, comme elle sera là, longtemps après!

Régis Labeaume est un affairiste qui auparavant, oeuvrait dans les domaines de la restauration et de l'hôtellerie.

Suite au décès inattendu de la mairesse Boucher, il a fait une campagne avec beaucoup d'argent, provenant disait-on de sa poche comme aussi d'amis à lui, qui savaient que Régis leur renverrait l'ascenseur, s'il gagnait et devenait maire.

La vision de Québec, de son potentiel, de ses forces et faiblesses, comme des besoins de sa population, tout cela est exagérément coloré, pour ne pas dire distordu, par le fait que Labeaume voit Québec à peu près seulement sous l'angle touristique. Dans le genre «think big, 'stie!».

Il est en train, au lieu de profiter du fait que l'économie allait bien, parce notamment, nous étions des leaders en informatique multimédia, en biotechnologie et en biomédical, d'essayer de transformer Québec en misant sur le court terme, et le touristique... Il mise sur ce genre de choses, plutôt que sur les expertises que nous avions développées, et le durable, le long terme...

Ce petit affairiste est un gaffeur qui n'a pas l'envergure de sa fonction! On parle d'un petit monsieur qui a émis des menace de voies de fait, visant le leader de l'opposion (en pleine chambre), et qui ne se donne pas la peine de vérifier le background des gens qu'il embauche (à grands frais).

Vous avez écrit: «Est-ce que c’est pire que c’était ? Bref, c’est en 1999, 4 ans après le référendum de 1995, que j’ai compris qu’on était mal amanché avec la populatin de la vieille capitale» (sic).

Non, je peux vous dire que c'est en fait, moins pire que c'était. La mode de la radio-poubelle est en train de s'estomper, tranquillement. Et il ne faut surtout pas mettre tous les quelque 600 000 habitants de Québec, dans le même panier. Sinon, cela serait faire preuve du même genre de raisonnement qu'eux, j'en ai peur.

Mon commentaire portait sur le public fidèle des radios-poubelles; pas sur la population de Québec, dans l'ensemble.

Je recommanderais gentiment, monsieur Racine, une certaine prudence dans vos affirmations. Car ce n'est pas la totalité la population de la ville où j'habite, qui est du genre fédéraliste à casquette.

J'irais même jusqu'à dire, qu'une très importante partie de ces casquettés, vivent ici, mais nous viennent d'ailleurs. Comme, notamment, Jeff Fillion et Sylvain Bouchard, tous deux originaires du Saguenay. Ou leur équivalent féminin Marie Saint-Laurent, elle originaire de Thedford Mines.

Bouchard, c'est le nouveau Fillion. Au début, plus civilisé, mais aujourd'hui presque aussi vulgaire et rempli de haine.

C'est la radio de ceux qui portent en permanence une casquette sur la tête, qui ne parlent qu'un mauvais français, mais qui trouvent que c'est «hot» (sic) de voir des publicités écrites en anglais à Québec.

Bien sûr, cette radio est parfaitement à l'image du public qu'elle vise, bien que plus souvent qu'autrement, elle leur mette dans la tête quoi penser...

Quoique parfois, CJMF 93, en fait encore plus que le client n'en demande.

«Je suis un pacifiste mais en voyant tout ce pénible merdier dans lequel nos élus nous ont plongés, ne resterait-il que la violence pour s’en sortir ? J‘espère que non.»

Aux États-Unis, en tout cas, avec la recrudescence d'activité chez les milices paramilitaires néo-nazies et autres groupes du genre, de même qu'avec le mouvement Tea Party qui en vient à émettre des menaces d'ordre physique, à l'égard des membres du Congrès américain, notamment, cela commence à avoir des allures de guerre civile imminente, presque!

Ici? Comment vous dire, monsieur Parent... Le tempérament québécois étant ce qu'il est, je crois que les Libéraux ne craignent pas du tout, d'être par exemple, victime d'attentats...

Les chiens aboient, la caravane passe, dit-on?

Cela étant dit, il y avait une chose, qui aurait pu être faite, en 2009; une chose qui n'aurait impliquée aucune violence, et qui nous aurait débarassé de Charest et sa bande d'incompétents qui pillent la nation québécoise. Il s'agissait simplement de voter, pour les Québécois, au lieu de rester chez eux, lors des dernières élections provinciales!

Je me souviens, à ce moment-là, bien des personnes m'ont dit qu'elles refusaient d'aller voter, car elles voyaient bien que Charest abusait de son pouvoir, de déclencher des élections dont personne ne voulait, en pleine récession. Je leur répondais, justement, qu'il fallait absolument aller voter, pour sortir Charest de l'assemblée nationale!

Mais, trop de gens sont restés chez eux... pour regarder le hockey à la télévision (pour beaucoup).

Alors aujourd'hui, nous avons un gouvernement Charest majoritaire qui fait ce qu'il veut, sur le dos du citoyen québécois moyen.

Que ce soit démolir notre économie et nos richesses collectives; que ce soit paupériser notre population en l'imposant encore plus, en pleine récession; que ce soit en accordant des traitements de faveur, effrontément, aux amis du régime, ce gouvernement-là, est sans doute le plus détesté, de mémoire d'homme, au Québec. Je ne crois pas exagérer en affirmant cela.

Malgré tout, ce même gouvernement, avec le sinistre personnage à sa tête, en est à son troisième mandat!

C'est bien beau parler d'indépendance, mais que restera-t-il au juste de notre nation, si John James Charest, devait décrocher un quatrième mandat?

Ce que Charest et sa bande de salauds font là, ils le font, parce qu'ils forment un gouvernement majoritaire.

Nous étions pourtant nombreux, à dire aux «mous», qu'il fallait se donner la peine d'aller voter, pour ne pas laisser Charrue... excusez-moi, Charest, obtenir la majorité.

Quelle galère, que celle dans laquelle est embarquée notre nation, sous ce gouvernement-là!

Mais, on dirait que les Québécois, n'ont même plus la volonté de se défendre contre leurs agresseurs. Nous reste-il un peu de dignité? D'amour-propre? D'instinct de survie?

Ce budget est une abomination. Et cette dernière, s'ajoute à une longue liste d'abominations, qui sont l'oeuvre de John James MacDonald Charest et son équipe, depuis le printemps 2003...

Le résultat des dernières élections provinciales avait provoqué chez moi un mélange de honte et de colère. Mais là, si les Québécois, en 2013, réélisent cette horreur de gouvernement-là, donnant à Charest rien de moins qu'un quatrième mandat... je déménage à l'étranger!

Excellente idée!

Heureux de voir que je ne suis pas le seul à avoir la qualité du français à coeur, en cette ville qui est le royaume des radios-poubelles et du Red Bull Crashed Ice, et autres «événements» (sic) du genre...

Vous écrivez: «Je ne comprends pas qu’un francophone québécois s’offusque de l’emploi du vocable "résistant" qui évoque la résistance du peuple québécois à l’assimilation...»

Laurence Cannon, je crois, feint l'indignation mais disons plutôt que le terme en question le dérange, parce que lui, il est du côté de ceux qui collaborent avec le Rest of Canada. Il n'aime pas les mots qui font trop de vagues...

Par ailleurs, monsieur Cannon est de souche irlandaise; ses ancêtres, en arrivant ici, parlaient très vraisemblablement la langue des conquérants anglais. Et lui, malgré le fait qu'il parle français, nous ne savons que trop bien, à qui va son allégeance.

Pour ma part, connaissant un tout petit peu monsieur Cannon, je ne m'étonne pas plus de son attitude, que je m'étonnerais, disons, d'entendre un chien aboyer, ou un chat miauler. C'est dans sa nature!

«Les peuples normaux ne passent pas sous silence leurs grandes victoires !»

Je dois vous avouer que dans mes cours d'histoire, on nous en a parlé, très, très peu, de cette Bataille de Sainte-Foy.

Nous vivions sous un gouvernement libéral, au Québec, à cette époque, d'ailleurs...

Je suppose que les programmes concernant l'enseignement de l'histoire devaient être tels, que les jeunes Québécois de la même époque, ne connaîtraient que plutôt mal leur histoire.

Sans doute qu'on ne voulait pas que, connaissant mieux cette dernière, ils leur soit venu en tête des idées trop nationalistes; ou simplement qu'ils deviennent conscients qu'ils n'étaient point d'un peuple de losers, comme beaucoup voulaient le leur faire croire.