Argument «sécurité économique» d’un troisième lien
3 juillet 2024
3 juillet 2024,
Alors, M. Marineau, il faut le dire franchement : «Je suis contre un 3e lien entre la ville de Québec et la rive sud.»
Il faut le dire et l’argumenter politiquement, philosophiquement, financièrement.
Il n’y a jamais de dossier absolu, des dossiers qui font l’unanimité. Il y a toujours du «POUR» et du «CONTRE» dans toutes les bonnes idées «économiques» des gens de pouvoir. Mais l’argument le plus important demeure le coût (financier, humain, écologique) à chaque «bonne idée» économique. Qui paiera la note?
J’ai connu des gens de pouvoir dans le système coopératif qui disaient : «Ça coûtera 1000., 2000., ce n’est pas grave; les membres n’y verront rien…»! La coopération s’est ainsi empoisonnée sans trop que les membres en soient vraiment conscients; depuis, ils payent sans bon sens leur coopération à un système qui n’a plus que le nom comme attrape-nigaud à leur exploitation éhontée. On le voit dans les «coopératives de Santé», dans les «coopératives de solidarité», dans le fonds dit «Capital régional coopératif Desjardins». Si l’on n’y regarde pas de plus près, la formule «coopérative» sert à toutes les sauces de l’exploitation de la crédulité; et les gouvernements sont d’une grande complicité financière et légale. On le voit maintenant avec un doute certain sur ce fameux dossier d’un géant au pied d’argile en innovation de piles électriques, Northvolt.
Je suis un coopérateur dans l’âme, mais je refuse d’être bêtement exploité sans bon sens, exploité sans arrêt par des gens de pouvoir qu’il faut respecter plus que soi. Il faut dire «NON» à l’exploitation de notre crédulité; nous ne l’avons pas encore assez dit.
Je signe et je persiste; je ne suis pas un anonyme...
François Champoux, Trois-Rivières