Tout ce qu'il faut pour empirer la congestion automobile
9 octobre 2022
Bonjour M. Labrie,
Bravo pour votre évolution!
Je sais qu’il n’est pas facile de reconnaître notre incapacité à tout régler : il y a effectivement des problèmes insolubles et celui de la démographie humaine semble en être un : nous sommes une épidémie qui ne cesse de croître et nos méfaits à la nature sont souvent incommensurables. C’est là un paradoxe qui n’arrête pas de se démontrer : l’humain, cette créature intelligente et qui pense, crée plus de tort à la nature qu’elle en favorise son équilibre.
Il y a une humilité à apprendre : se conscientiser à notre devenir pas toujours grandiose, mais bien plutôt vers un retour à notre simplicité d’être, une espèce d’acceptation à notre condition humaine primaire, c’est-à-dire, animale, dont les besoins ne doivent pas devenir des désirs insensés, comme par exemple vouloir vivre sur Mars ou sur la Lune ou dans l’espace alors que notre destiné est terre-à-terre!
C’est là que nous frappons ce mur qui nous commande des changements de mentalités : « The Sky is the limit » doit être pris dans son sens premier et nous devons comprendre que nous ne pouvons pas tout régler : il y a des coûts qui ne peuvent pas se payer sans mettre en danger notre propre survie. "Il y a dans toutes les solutions à un problème le germe du futur problème à régler." (Jean Rostand)
Quand nous réalisons (devenons conscients de cette réalité impossible à transgresser sans nous mettre en péril) ce danger à vouloir aller plus vite que le violon, à dépasser les rythmes de la nature, à faire pousser les semences plus rapidement ou les vaches à produire plus de lait, etc., nous retombons sur sur nos pattes animales. Alors nous arrêtons de nous créer des chimères et nous nous interrogeons : « Connais-toi toi-même », l’impossible impératif ou l’infini questionnement… « Que nous est-il permis d’espérer (vraiment) dans ce laps de temps qu’il nous est donné de vivre? » et dans ce monde mystérieux.
Encore bravo pour votre humilité à reconnaître nos limites.
François Champoux, Trois-Rivières