Jean-François Lisée doit clarifier sa position sur le bilinguisme institutionnel
29 janvier 2013
Exiger des employés qu'ils répondent en anglais aux clients anglophones (ou pseudo-anglophones) est liberticide.
Alain Maronani pourrait écrire "fasciste".
Dans un cadre libertaire, le commis pourrait répondre en anglais s'il est capable et s'il le désire. Autrement, le client doit soit passer au français, soit aller à un autre guichet où le commis serait plus disposé (si possible).
Quand je vivais à Toronto, si je voulais être servi en français pour les services de la province bilingues (Cartes de permis de conduire ou d'assurance-maladie), je devais me rendre en un point de service précis au centre-ville. Le comptoir de Scarborough n'offrait pas ce service. (Mais il aurait pu l'offrir en mandarin ou en cantonais.)
De même, les banques de Toronto pouvaient me servir en mandarin ou cantonais si le commis pouvait. Mais pour le service en français, il fallait oublier cela. Et oui, les guichets ATM de la Banque de Montréal à Montréal vous rappelle la possibilité d'utiliser une interface en mandarin.
Obliger le français comme unique canal de communication est liberticide. ("Fasciste" comme écrirait Alain Maronani.)
Mais bon, la Troisième République Française est passée par là pour tuer les langues vernaculaires. De même l'empereur Qin Shi Huang-di qui a unifié la Chine en une entité avec une écriture commune.