Faux bond
28 février 2007
Le Québec n'a pas tant besoin d'un chef du Parti québécois qu'un leader de l'indépendance nationale. Un chef de parti, c'est quelqu'un qui est convaincu qu'il sait ce qui est bon pour les citoyens. Il croit avoir la solution. Il pense pouvoir améliorer les choses. Il s'imagine qu'il peut avoir le contrôle sur la complexité de la vie. Il dirige par le haut dans une structure pyramidale de pouvoir et il contrôle l'information et met ainsi en danger l'existence même de l'organisation exactement comme un organisme humain est handicapé par une entrave à la libre circulation du sang. Il a une attitude PATERNALISTE.
Un leader, lui, avoue ne pas tout savoir. Il n'a pas de réponse à priori. Il espère que les citoyens trouveront les solutions en usant de leur imagination et de leur liberté. Le leader ne contrôle pas. Il se moque du pouvoir des managers et des petits chefs. Il motive, il donne le cap, il ne dit pas comment atteindre la destination qu'il estime la meilleure. Mahatma Gandhi et Nelson Mendela étaient de vrais leaders.