Les anciens combattants
27 août 2007
Le 27 août 2007.
NI les CanadiAns NI les immigrants, NI le PLC à Dion, NI le PLQ de John Charest - ne sont responsables pour nos déboires de nation française du Québec en sursis. Ils ne font que ce qu'ils doivent faire pour NOUS éliminer de la face de la terre, dans un ethnocide généralisé. Les CanadiAns ne sont pas la cause de notre débandade nationale.
C'est le PQ sous le tandem Parizeau-Bouchard-Landry avec l'apport de la Marois et la ministre Beaudoin, qui ont refusé de défendre et renforcer la Charte de la langue française. C'est Landry qui a contremandé l'émasculation du West Island et sa francisation, alors que Mme Harel avait réduit les Municipalities à de simples arrondissements de la ville de Montréal, privés en tant qu'arrondissements, du pouvoir de prélever des impôts !
Tant et si bien que le lendemain du passage de la loi de 2001, The Montreal Gazette titrait à la une, "WE HAVE BEEN EMASCULATED !" À savoir, on nous a coupé les couilles ! Landry le traître a alors annulé les actions bénéfiques prises par Mme Harel, aussitôt qu'il a pris le pouvoir du déserteur Bouchard qui fuyait. En 2004, le PLQ de John Charest n'a que complété les basses oeuvres du laundry-lavette.
Aucun représentant du PQ ne devait être admis dans cette "parade" défaitiste le 26 août 2007 - même pas Pierre Curzi, qui semble avoir perdu sa mémoire, et toute dignité. On aurait pu pendre Landry (à tout le moins en effigie) sur la place publique, sans aucune forme de procès, et justice aurait été servie.
Ça n'est plus le temps de parader comme des moutons dans les rues de Montréal, ni de lancer des mots d'ordre creux, vides de sens. La nation française du Québec est désabusée face aux poltronneries répétées de ses élites, et elle n'a pas répondu à l'appel. La nation a déjà tout donné. Elle a trop donné à ses élites sans-coeur. La nation québécoise ne répond plus à l'appel.
Le PQ avait le pouvoir de légiférer le renforcement de la nation française du Québec, de sa langue et de son territoire nationale. Lâchement il ne l'a pas fait, se confondant plutôt en collusions abjectes avec le Canada-anglais. Voilà la VÉRITÉ. LA VÉRITÉ VA NOUS LIBÉRER DE NOS ÉLITES COLLABOS.
Quand nous aurons admis ces vérités à nous-mêmes, nous pourrons alors construire un consensus national, et nous libérer du joug de l'Anglo ! Il faut commencer pas se dire la vérité sur les traîtrises du PQ-péculat ! Ce qu'il nous reste d'élites nationalistes doit alors se prendre en mains, s'armer du peu de courage qu'elles ont, ET PASSER À L'ACTION. François Perrier.