Pauline : courtiser avec tact et patience
3 septembre 2007
Monsieur Gagnon,
Lorsque la pomme a été chantée à 2 reprises. Lorsque, par crainte d'une 3e reprise, le fédéral a enfermée la pauvre pomme dans son frigidaire C-20. Lorsque ledit frigidaire est aprement défendu par les pittbulls Keith Anderson et Brent Tyler, on doit se poser des questions sur les méthodes de dragues à employer.
La pomme a été chantée, seul un autre fruit pourra séduire la dulcinée.
La seule façon de convaincre la dulcinée est de lui PROMETTRE, dans une élection, ce qui pourrait arriver si le Québec était indépendant. La seule façon se convaincre la dulcinée est de montrer, au grand jour, ce que nous sommes. Il ne faut pas cacher ce que nous sommes: IL FAUT PROMETTRE CE QUE NOUS SOMMES.
Lorsque la dulcinée nous donnera un mandat de 4 ans, alors, nous aurons le devoir de nous réaliser.
Nous ne sommes d'affreux goujats. Nous voulons, tout simplement, utiliser le plein potentiel de ce que nous sommes. Nous voulons prendre le temps de réaliser l'indépendance, geste après geste, brique par brique, jusqu'à l'adoption de notre constitution permanente. Nous voulons stopper l'hémorragie linguistique concrètement, pas par de beaux discours vide et stériles. Nous voulons un état républicain. Nous avons le devoir de promettre des changements concrets à la population.
L'heure des beaux discours est terminée. Il faut promettre l'action. Il faut promettre ce que nous sommes.
Frédéric Picard
St-Jean-Sur-Richelieu