Assez, c'est assez et qu'on se le dise
31 mai 2008
Va pour les portes d'Athènes. Et les portes du Québec, elles, ne doivent pas être ouvertes à n'importe qui.
Entrevue
Il faut cesser d’abandonner la question nationale à des partis politiques qui s’entredéchirent
Une manifestation contre la corruption s’est tenue hier à Madrid
Le temps n’est pas qu’à l’indignation, il est aussi à la responsabilisation des citoyens, des élus et des fonctionnaires
Un sondage dont les résultats n’ont pas fait grand bruit...
Énergie - Canada
Enquêtes sur la corruption
Visite de Marois en Écosse
Visite en Écosse
31 mai 2008
Va pour les portes d'Athènes. Et les portes du Québec, elles, ne doivent pas être ouvertes à n'importe qui.
31 mai 2008
Maxime Bernier a été le seul à s'opposer à la corruption en Afghanistan, pointant du doigt le gouverneur de la province de Kandahar qui, aux dernières nouvelles est encore en poste alors que Bernier a sauté. N'oublions pas que l'Afghanistan est un important exportateur de drogues. Qui nous dit qu'il n'a pas tout simplement été victime d'une arnaque du crime organisé ? Chose certaine, les partis d'opposition à Ottawa ne font pas leur travail en refusant d'élargir le débat. L'horizon de leur questionnement ne dépasse pas la défense des intérêts de l'État canadien.
Gilles Verrier
31 mai 2008
Me semble qu'un certain René Lévesque disait un " Nous sommes des QUébécois" dans un texte appelé Option QUébec ?
Pas Canadiens français, pas French Canadians, pas franco-QUébécois, pas Québécois d'héritage canadien français.
Québécois, quoi !
La question est simple : René Lévesque est-il oui ou non LE PÈRE DU QUÉBEC ? Lui doit-on plus ou moins que LE PÈRE DE LA CONFÉDÉRATION ?
31 mai 2008
Huit oppressions au Canada, dont certains sont reconnus comme génocides, en deux siècles d’histoire commune!!!
Quitte à vous surprendre, Chuck Guitté exprimait la vérité et la perception d’Ottawa, lorsqu’il parlait des commandites, lors de la commission Gomery : « Nous étions en guerre! »
1. En 1970, lors de la crise(?) d’octobre;
2. En 1900-1920, lors de l’élimination des droits des francophones en Ontario, au Manitoba, au Nouveau-Brunswick, etc.…
3. Entre 1870 et 1930, l’exil de millions de Québécois aux États-Unis (13 millions en 1980);
4. En 1885, lors du massacre des Métis et la pendaison de Louis Riel;
5. En 1837-38, lors des patriotes;
6. En 1800, lors de l’occupation militaire;
7. En 1759, suite à la prise de Québec;
8. En 1755, lors de la déportation des Acadiens.
31 mai 2008
Bonjour Madame Saulnier,
Après vous avoir lu, ainsi que les différents commentaires, il me semble qu'il serait plus juste de rétablir un peu l'équilibre...
Personne ne demande que les immigrants obtiennent automatiquement les équivalences de leurs diplômes. Mais il y a des limites...
Vous parlez de l'essai de Mireille Boutin, l'avez vous lu? S'il comporte quelques inexactitudes, il est toutefois assez représentatif des difficultés rencontrées par un immigrant, pharmacien dans son pays, qui souhaite venir s'installer au Québec.
Pour simplifier voici les quelques étapes, je ne parlerai ici que de ce qui est en lien direct avec la demande d'équivalence, mais gardez à l'esprit que l'immigrant baigne dans la paperasse et fait des chèques certifiés à répétition pour pouvoir obtenir sa résidence permanente):
- Réunir tout son dossier universitaire avec descriptif officiel des cours suivis et notes obtenues (ceci est peut-être simple à obtenir au Québec mais ailleurs c'est une autre histoire...)
- Envoyé ce dossier à l'ordre des pharmaciens du Québec (avant le 15 novembre pour pouvoir commencer les cours à l'automne de l'année suivante)590$ si ma mémoire est bonne. Pour faire ce dépôt vous devez avoir obtenu votre certificat de sélection du Québec.
- L'ordre vous répond que le diplôme n'est pas équivalent et que vous devez suivre un nombre x de crédit. Pour un pharmacien Français ayant son diplôme depuis moins de 5 ans ce nombre de crédits se situe entre 50 et 80 comme les cours doivent être suivi dans un ordre défini, cela représente entre 1 an et demi et 3 ans d'étude. Plus le stage de 600 heures que tous les étudiants en pharmacie doivent faire à la fin de leurs études.
Jusque là, je suis tout à fait en accord avec le système, la pratique de la pharmacie est différente au Québec par rapport aux autres pays, cela nécessite des ajustements. Mais le plus beau reste à venir.
- Votre papier de l'ordre en main, vous devez vous inscrire à une des deux (mais plus généralement aux deux...) universités donnant la formation "$". Au moment de l'inscription, vous devez être résident permanent, vous devez donc être entré au pays. Je vous rappelle que vous n'avez pas le droit d'exercer la pharmacie, vous travaillez donc généralement comme assistant technique à 10-12$ de l'heure.
Mais la sélection ne s'arrête pas là, en effet l'université de Montréal ne prend que 6 pharmaciens étrangers par an Laval n'en prend que 2, comme il y a environ 100 demandes effectuées auprès de l'ordre chaque année cela fait du 8% de chance.
Au fait, nous parlons toujours de gens qui ont fait entre 5 et 10 ans d'études pharmaceutiques qui ont entre 26 et 45 ans, peuvent être marié, avoir des enfants et pas très envie de refaire un bac en autre chose, juste pour avoir un diplôme " made in Québec" pour être enfin reconnu comme quelqu'un qui peut travailler ailleurs qu'à la caisse du Wal-mart...
- Cette sélection s'effectue en plusieurs étapes: de nouveau, vous devez renvoyer votre dossier universitaire car, même si votre évaluation a été faite par chaque université, il ne s'agit pas du même service donc: tu recommences...
Ensuite il y a le test psychométrique "$" (pour Montréal) et le petit questionnaire autobiographique (pour Laval), puis les entrevues (pour les deux...) et chaque fois, tu dois te déplacer pour aller au rendez-vous "$"...
Si par chance vous êtes sélectionné, vous pouvez commencer vos études "$" et je vous laisse deviner quelles sont les possibilités d'aide financière, heureusement les banques et caisses ne sont pas trop exigeantes pour prêter aux futurs pharmaciens même s'ils n'ont pas d'historique de crédit (s'ils ne sont pas sélectionné par contre c'est une autre histoire...)
Pour conclure je dirais qu'il y a une pénurie importante de pharmaciens au Québec, ainsi que dans plusieurs corps professionnels, le Québec favorise l'immigration de travailleurs qualifiés mais bloque leur exercice une fois arrivé dans le pays. Si vous consulté les chances de se placer pour un immigrant pharmacien elles sont "très bonne", ils devraient rajouter une petite ligne: pour 8% d'entre eux après deux ou trois ans d'étude.
Cordialement
Christophe
Qui n'a pas le droit de dire qu'il est pharmacien
31 mai 2008
Madame Moreno, Le dernier scrutin a tranché dans nos espoirs et moi qui hésitais un peu entre piiste et péquiste, je me suis fait mettre carrément à ma place par le verdict du peuple. Un .6% au Québec avec .2% dans Hull indique clairement le choix à faire. Surtout si on tient compte du fait que le PQ, tiers parti, a gagné partout. Même dans Hull comté cramoisi, où il a progressé malgré la présence de Bill Clenett et d'un PLQ au pouvoir séduisant. Il faut nous unir derrière le PQ seul porte-étendard du pays à bâtir avec sa stratégie nouvelle. Cesser de nous démolir mutuellement en rêvant d'un autre .4% piiste au prochain scrutin. Faisons comme monsieur Parizeau en donnant la chance au coureur. Gagnons à l'indépendance les hésitants du dernier scrutin dans les tiers partis, les indécis, les absents ainsi que des voteurs de l'ADQ et du PLQ perplexes. Le verdict du peuple nous l'a dit c'est là la seule voie praticable maintenant. En nous divisant nous deviendrons des fédéralistes-éternellement-étapistes-inconscients. Un seul parti, des mouvements s'il en faut mais ensemble pour le pays.
31 mai 2008
Dany Laferrière a raison de dire qu’ « Au Québec, on vit de symboles en ignorant que les autres peuvent en avoir aussi ». C’est exactement ce qu’il a fait !!!!
Pour moi, Michaëlle Jean représente au Canada celle dont la grand-mère a proclamé le génocide de mes ancêtres acadiens !!!
Pierre Falardeau disait :
« Moé, le monde, j’veux pas savoir d’où ils viennent, j’veux savoir où ils vont. Le monde, ils peuvent être blancs, jaunes, noirs, mauves, bleus avec des pitons jaune-orange : j’m’en câlice. S’ils veulent se battre avec moé, c’est mes frères ! »
Michaëlle, pour une raison qui lui appartient, a choisi le contraire… C’est son droit, mais de grâce qu’elle ne me prenne pas pour une cruche qui ne peut pas s’en rendre compte.
Laurent Desbois
Ex-francophone hors Québec,
fier Québécois depuis trente ans,
et canadian… par la force des choses et temporairement …. sur papiers seulement !
31 mai 2008
N'oubliez pas son mari aussi, Daniel Lafond, grand sympathisant dit-il de l'indépendance du Québec et admirateur de Pierre Valliières. Est-ce que Pierre Vallières était raciste parce qu'il avait intitulé son livre pamphlet "Nègre blanc d'Amérique." ? Mais non. Alors on va arrêter de jouer aux hypocrites linguistiques dans la Presse. Il faut arrêter d'avoir peur de dire ce que l'on pense, même si parfois c'est terrible de le dire, et oui, même si parfois nos paroles ne sont pas diplomatiques.
31 mai 2008
Tout à fait d'accord avec le fond Mance Jeanne. Que ceux qui ne veulent rien savoir de la société d'accueil que nous constituons aillent exploiter leurs talents ailleurs. Un exemple éloquent : la déportation de Jaziri l'an dernier a manifestement assaini l'air.
Par contre, admettons que comme société nous ne sommes pas toujours très bons dans l'intégration de ceux qui veulent s'intégrer.
Une série récente de reportages à la radio de Radio Canada que j'ai entendue montre que plusieurs ne parviennent pas à franchir les obstacles que nos institutions dressent sur le chemin de leur intégration, professionnelle en particulier. Et cela malgré leur bonne volonté évidente et leurs efforts manifestes.
Je retiens en particulier l'exemple de cet ingénieur Maghrébin qui est arrivé ici, qui est allé jusqu'à retourner à l'université deux ans, et qui finalement a dû s'expatrier en Alberta où il a été reçu à bras ouverts, y exerçant désormais sa profession.
D'autres exemples éloquent ont aussi jeté une lumière crue sur cette réalité que nous ne pouvons pas ignorer sous peine d'être de mauvaise foi.
Nous serions gagnants si nous offrions des conditions facilitantes à ceux qui viennent ici avec l'espoir de vivre une expérience nouvelle et qui veulent contribuer à la vie de notre peuple.
Sous certains aspects, notre société contribue aussi à rejeter un grand nombre de ces gens au départ sont ouverts, et souhaitent sincèrement s'intégrer au Québec et aux québécois vers la récrimination.
Et cela facilite grandement l'éclosion de ces attitudes négatives que nous déplorons à juste titre mais avouons-le, à laquelle notre société contribue.
31 mai 2008
La Belle Province constitue “la réserve” canadienne de la tribu, de la Nation québécoise... en quelque sorte amérindianisée! Sauf tout le respect que je dois à mes frères et soeurs métisses à qui nous sommes redevables de notre simple survie en Amérique du Nord au temps des coureurs des bois, il faut bien admettre que nous ne sommes nous-mêmes que des "immigrants internes" en voie d'assimilation à l'usure à qui l'on montre régulièrement "Les portes d’Athènes" du Canada, à coup de révisionnisme soviétique s'il le faut! Il n'y a qu'à voir comment à l'occasion des célébrations du 400e de la ville de Québec, l'on a détourné, dénaturé et défiguré notre histoire nationale au profit de la propagande fédéraliste à Saint-Malo, au sein même de notre mère patrie médusée, sous les auspices sucrées de la Reine-Nègre, une néo-québécoise par-dessus le marché, une parvenue, une arriviste et une vulgaire opportuniste!
31 mai 2008
J'aurais voulu écrire ce texte de Marie-Mance Vallée que je prends le temps de féliciter. La pensée de Socrate à propos des portes d'Athènes me va parfaitement bien. Que ceux et celles qui ne sont pas contents de ce qu'ils ont trouvé au Québec, aillent chercher ailleurs ce qu'ils se plaignent de ne pas avoir su trouver ici.
Bonsoir la visite !
Russel Bouchard
Les Délires d'Akakia
30 mai 2008
Au cœur des mensonges de Bush
«{Pour la première fois, l’un des hommes du président a parlé. Scott McClellan, membre du cercle fermé des Texans les plus loyaux à George W. Bush, porte-parole de la Maison Blanche entre 2003 et 2006, vient de publier un livre qui fait scandale. L’ouvrage est intitulé { Ce qui s’est passé : la Maison Blanche de Bush vue de l’intérieur et la culture de désinformation de Washington
(...). Et cinq des plus hauts officiels de l’administration étaient complices : Rove, Libby, le vice-président, son chef de cabinet et le Président en personne ».
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Pour plus d'information, voir http://www.liberation.fr/actualite/monde/329140.FR.php
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