Regardons le cœur du problème svp
28 juin 2008
Féliciatations pour votre long et très intéressante intervention. J'y ai relevé les 2 phrases suivantes qui me semblent fort pertinentes : «La confédération ne serait possible qu’après l’indépendance du Québec, bien qu’en effet, on ne voit pas pourquoi on se presserait à se rattacher ainsi à un pays qui nous a toujours nié et qui a toujours voulu nous engloutir. L’indépendance apparaît aux désintéressés québécois comme un remède de cheval pour une petite toux.»
Tous les peuples conquérants ont voulu, de tous temps, engloutir les peuples qu'ils ont conquis. Les Anglais n'ont pas été pires que les autres là dessus. Ça fait longtemps qu'ils ont cessé d'avoir cette idée fixe sauf qu'ils doivent bien espérer qu'on lâchent le français un des ces jours pour économiser sur les traductions et ne plus forcer les chefs de partis, qui veulent devenir premier-ministre fédéral, à être bilingues mur-à-mur pour y accéder.
Pour ce qui est de l'idée qu'il faut se séparer absolument avanr de négocier une confédération, c'est une possibilité mais pas nécessité ou une obligation. Pour commencer, le ROC ne voudra pas négocier quoi que ce soit mais...la Cour suprème du Canada a statué que le ROC devra négocier avec le Québec ce qui sera voulu clairement par les Québécois. Plus le pourcentage de OUI sera élevé à une question sur un changement constitutionnel au Québec, plus la "province" sera forte pour négocier. PRIMAIRE.
Si les Québécois ne veulent pas dire OUI, en assez grand nombre, à un changement pour ou vers la souveraineté, dans une forme ou une autre avec ou sans association ou confédération, oublions ça, ça ne se fera pas...point...genre.
Vous avez raison, c'est vrai q'un bon pourcentage de Québécois qui ont une bonne job et un bon boss peuvent penser que l'indépendance est un remède de cheval pour leur petite toux parce qu'ils ont de la difficulté à se trouver engloutis par l'autre.