Ce que les Québécois ne savent pas
18 février 2011
J'étais de la manifestation contre le prince Charles et je serai de la prochaine contre le prince William. J'étais aussi en 2002 à Gatineau, quand par une entourloupe, la Reine est venu mettre un pied au Québec pour un souper. L'idée était de la forcer à retourner de l'autre côté de la rivière pour qu'elle aille manger le pâté chinois d'Aline au 24 Sussex.
La rue a eu son utilité en Tunisie et en Égypte. Pourquoi pas nous? Parle t-on de violence dans leurs cas ou plutôt d'une victoire de la rue?
Manifestation violente? Il y en a pour qui aime un peu d'action et il y en a pour la masse qui peut manifester confortablement. Perso, je me tenais en deuxième ou troisième ligne dépendant de la férocité du moment de l'anti-émeute. Je n'ai jamais été tellement inquiété. J'étais attendu ailleurs après la manif et je n'avais pas le temps de recevoir un coup de matraque ou d'être arrêté. Donc en avant les braves, mais pour qu'il y ait des braves en avant, ça prend des dizaines ou des centaines de braves derrière. À partir de la dixième ligne, on peut siroter un café sans renverser une goutte.
Tout ceci à titre d'info pour qui aurait idée de porter le drapeau et de prendre la rue sans trop savoir de quoi on parle comme implication militante. Mon implication pour les mois précédents le grand jour, sera de convaincre les indépendantistes de sortir dans la rue en grand nombre.
Historiquement, il y a toujours eu opposition aux visites royales.