Plainte au DGEQ, au Vérificateur général du Québec et à l’ONU

Tribune libre

À qui de droit.

À la suite de nombreuses anomalies durant la campagne électorale québécoise de 2014, nous nous demandons réellement l’impact que le bureau du Directeur général des élections du Québec (DGEQ) a eu sur le résultat du scrutin.

Déclaration volontaire et sans pression du porte-parole du DGEQ, Denis Dion, en date du jeudi le 27 mars 2014 au journal Le Soleil, donnant de la crédibilité à la prétention du Parti libéral du Québec (PLQ). Questionné par Le Soleil, à cette même date, le porte-parole Denis Dion avait affirmé :

«Soyez sûrs d'une chose : si le Parti québécois (PQ) est élu majoritaire, on part. C'est clair, clair, clair qu'il va y avoir des plans parce que ça [un référendum], c'est un exercice immense.» «Il va y avoir des plans très rapidement, le patron va se diriger très rapidement vers une préparation de cette affaire-là», ajoutait M. Dion.

Concernant les publicités du PLQ qui ont circulé sur Internet et qui citaient le porte-parole Denis Dion, en annonçant que «le DGEQ planifiera un référendum si le PQ est élu majoritaire».

Le démenti émis par le directeur général des élections (DGE) M. Jacques Drouin n'est survenu que le lendemain en fin d’après-midi, trop tard le doute était présent dans la société. Et nous rapportons ses propres paroles publiées dans le journal La Presse

«Tout ce que l'on souhaite, c'est que la déclaration de M. Dion ne prenne pas plus de place que la nôtre. Nous trouvons cela regrettable, ce qu'il a fait, nous sommes obligés de le dédire parce qu'on n'est clairement pas en préparation d'un référendum. Nous ne disons pas qu'il n'y a pas quelques personnes qui s'en parlent entre eux, mais au niveau de la direction, il n'y a absolument rien d'entrepris ».

Concernant les photos des boites de scrutin dans un restaurant McDonald et dans une boutique du Carrefour Laval, les explications nous semblent boiteuses.

Les erreurs des résultants publiés sur le site du DGEQ, nous a amenés à douter du réel résultat du scrutin du 7 avril dernier, encore là les explications semblent vagues et nébuleuses. D’ailleurs des hypothèses détaillées sur une possible fraude informatique, circulent actuellement sur les réseaux sociaux alimentant les soupçons.

Le président de la commission de révision de la liste électorale dans la circonscription de Sainte-Marie-Saint-Jacques, à Montréal, a claqué la porte vendredi le 21 mars après avoir constaté qu'un nombre « anormal » d'anglophones et d'allophones tentaient d'obtenir le droit de vote. Il estimait ne plus pouvoir assurer l'intégrité du processus de révision électorale.

Concernant les directives émises par les leaders de différentes communautés appelant à un vote massif à l’avantage du PLQ

Concernant les messages de propriétaires de résidences pour aînés les appelant à voter massivement pour le PLQ.

Concernant le propriétaire d’une compagnie d’import-export qui a émis un communiqué qu’il accorderait une journée de congé à tous ses employés si le PLQ prenait le pouvoir.

Concernant l’ordonnance de non-publication jusqu'au 11 avril, soit après la période électorale, du juge Rémi Bouchard. Concernant des documents de l’Unité permanente anti-corruption (UPAC) incriminant les libéraux M. Marc Yvan Côté et Mme. Nathalie Normandeau. La nomination de ce juge particulier fut d’ailleurs entérinée par M. Côté alors qu’il était ministre dans le gouvernement libéral. Mme. Normandeau a travaillé dans l’ombre et de façon active à la campagne du PLQ.

Concernant l’affidavit anonyme impliquant M. Claude Blanchet, conjoint de la première ministre sortante Mme. Pauline Marois, déposé à quelques jours du scrutin et largement médiatisé.

Concernant le fait que le chef du PLQ, M. Couillard, et son parti ont délibérément mené une campagne de peur, qui a provoqué de graves tensions sociales et amené un élu de Montréal d’en appeler à l’éradication des séparatistes d’ici 10 ans.

Concernant la retraite hâtive de M. Drouin à la suite des résultats des élections, alors que son mandat se terminait en 2018.

Concernant les deux juges de la magistrature du Québec, qui sont conjointes des ministres libéraux Pierre Moreau et Sam Hamad. Ces deux ministres ont plus en commun. Les deux ministres ont d’ailleurs été au centre de controverses et ceux-ci ont reçu la visite d'enquêteurs de la commission Charbonneau. De plus, M. Hamad a été à l’emploi de la firme Roche et cette dernière est actuellement sous la loupe de l’Unité permanente anti-corruption. M. Hamad a également reçu la visite de l’UPAC.

Concernant une autre controverse durant la commission Bastarache sur la nomination des juges, le ministre Hamad a avoué que le premier ministre Jean Charest connaissait à ce moment sa conjointe, Me Marie-Claude Gilbert lorsqu'elle fut nommée juge, mais il refuse d’en dire plus. «C’est son choix, c’est le choix de la ministre de la Justice, je vais laisser la ministre de la Justice faire ses commentaires», a-t-il ajouté.

Concernant La juge Kovacevich qui reporte sa décision concernant le procès du Dr. Barrette pour lobbyisme alors que M. Couillard était ministre de la Santé. Le dévoilement était prévu la journée de son assermentation. Elle fut nommée juge par le libéral Jean-Marc Fournier en 2011.

Concernant l’intention de M. Couillard de vouloir limoger le directeur général de la Sûreté du Québec (SQ), mis en place pour combattre la corruption, installé dans le gouvernement durant les années du premier ministre Charest.

Tenant compte de tous ces faits, Nous nous questionnons réellement sur la validité du résultat des dernières élections au Québec et nous vous demandons d’avoir recours à un organisme international indépendant pour faire enquête sur la campagne électorale.

Nous vous demandons également de congédier M. Dion sans compensation pour manquement grave à sa fonction et aux règles d'éthique.

D'autres documents ont été insérés au courriel.

Pierre Pelletier, Lucie Denommée et des représentants du peuple québecois

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