«Les Pays-Bas ne sont pas musulmans» : Geert Wilders mène une marche à Rotterdam

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Le refus des Hollandais de voir leur pays se faire islamiser

Lors d'une manifestation contre l'«islamisation de l'Europe» à Rotterdam, le 20 janvier, Geert Wilders a défendu les couleurs de son parti en amont des prochaines législatives néerlandaises : «Les Pays-Bas ne sont pas musulmans», a-t-il martelé.


Plusieurs centaines de militants sont venus soutenir le chef de file de la droite nationaliste néerlandaise Geert Wilders (Parti de la liberté, PVV) le 20 janvier à Rotterdam dans une marche contre l'«islamisation de l'Europe».



Les Pays-Bas, c'est notre pays



«Les Pays-Bas, c'est notre pays, ce n'est pas celui de Mark Rutte [l'actuel Premier ministre]», a tempêté Geert Wilders au mégaphone, avant d'ajouter : «Nous vivons ici, pas au Maroc, nous ne vivons pas en Turquie, ni en Arabie saoudite, mais à Rotterdam, aux Pays-Bas.»


Haranguant la foule, le politicien, très en verve a ensuite signé son intervention : «Ici, ce sont nos lois qui comptent. Et je veux vous dire que les Pays-Bas ne sont pas musulmans, vous êtes d'accord ?»


Sur les images captées par l'agence Ruptly, on peut voir des manifestants portant des pancartes proclamant : «Pas d'islam dans Rotterdam», ainsi que : «Conservons la culture, les traditions, les normes et les valeurs néerlandaises.»


Pegida et Vlaams Belang étaient là


Des membres du mouvement belge flamand conservateur Vlaams Belang et parti nationaliste allemand Pegida avaient fait le déplacement pour grossir les rangs des manifestants.


Cité par Ruptly, un membre proéminent du PVV de Geert Wilders, Filip Dewinter a déclaré : «Le conflit continue au-delà de nos frontières. C'est un combat européen contre l'immigration massive et l'islamisation... L'islamisation, non seulement dans les Pays-Bas et la Flandre, mais également dans toute l'Europe.»


Les opposants étaient là aussi...


La manifestation a trouvé sur son chemin un petit groupe de militants du parti de gauche, Denk, venus protester contre la présence du PVV et faire valoir leurs arguments : «C'est un message de haine et de division et nous sommes contre. Nous portons un message d'unité et de solidarité», a déclaré le chef de file du parti Denk, Tunahan Kuzu.


Le 21 mars, les deux partis s'opposeront à l'occasion des élections législatives.