Bonsoir Monsieur Luc Archambault,
Le proverbe diviser pour régner est admirablement manipuler par Poutine dans les anciens satellites soviétiques.
Ici au Québec, les adversaires à la souveraineté du Québec sont légions à diviser pour régner.
Vous vous plaignez de la montréalisation du Québec et de l'axe de décision dans les arts formé par les villes de Montréal-Toronto-Ottawa.
Comme on juge un arbre à ses fruits, la ville de Québec était jusqu'à tout récemment pleine de pourriture, cachée derrière ses beaux monuments et sa prospérité économique la meilleure au Québec.
Lorsqu'on a le ventre plein, on manque de courage pour défendre une cause comme celle de la souveraineté du Québec.
Les habitants de la ville de Québec depuis de nombreuses décennies vivent trop grassement. L'homogénéité et l'individualisme de la société de la ville de Québec facilitent l'enracinement des thèses conservatrices à comparer au brassage ethnique que vivent les habitants de la grande région de Montréal.
Lorsqu'à chaque matin dans les transports en commun, vous entendez parler entre 3 et 6 langues différentes, cela vous réveille le québécois de Montréal.
Permettez une suggestion pour replacer les choses:
je suggère que le prochain premier ministre du Québec s'engage à faire voter la loi suivante; pour les 10 prochaines années, le siège du Gouvernement du Québec sera établi à Montréal parce que le pôle d'influence urbain critique se trouve à Montréal avec les cerveaux disponibles et les 4 universités.
Que la ville de Québec prenne conscience de sa vraie richesse, à savoir une richesse historique et architecturale. Comme preuve, je rappelle que le symbole architectural de la ville de Québec est le Château Frontenac et non le parlement du Québec.
Les touristes continueront de s'exclamer devant la beauté de la ville de Québec et l'attrition finira par vider les marches du parlement de fonctionnaires nombrilistes et conservateurs, rien de très dynamique pour un futur pays. Que voulez-vous, Québec est un village encore en 2009 et surveillez le retour de votre radio-poubelle et de vos réseaux de prostitution juvénile. Vous méritez un peu le cardinal Ouellet que vous avez, un futur pape.
Amitiés chers villageois de Québec et n'ouvrez pas trop grandes vos fenêtres, la dinde est chaude! Et bienvenue à Montréal pour ceux qui n'ont pas peur des courants d'air.
Un montréalais depuis 1949, François A. Lachapelle
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4 commentaires
Archives de Vigile Répondre
28 août 2009CHIRAC, Jacques
Homme d’État français (1932-)
<< Une esthétique du pouvoir a remplacé l’exercice du pouvoir concédé à des entourages mondains, des experts technocratiques, des analystes financiers, des éminences lovées dans des cabinets ministériels plus habiles à flatter qu’à trancher. Peu à peu, des clans parisianistes ont pris le contrôle des leviers de commande de l’État, réduisant toute initiative à un effet d’annonce, la soumettant à l’appréciation des sondages, voire de la mode. D’où une dictature sournoise de l’émotion, dans une atmosphère de cour ou de Bas-Empire, aggravée par une dérive monarchique dans le fonctionnement des institutions. >
Source : La France pour tous
Archives de Vigile Répondre
28 août 2009Bonjour M. François A. Lachapelle
Vous écrivez :
C'est étonnant de voir à quel point vous abondez plus loin dans votre pamphlet dans ce que pourtant vous déplorez. Ainsi, les canadianisateurs ne sont pas les seuls à « Diviser pour régner »
Quant à moi, oui je déplore la montréalisation du Québec, non pas pour diviser, mais pour faire l'UNION du Québec. Qui dit montréalisation dit « centralisation ».
La trop grande centralisation d'un État provoque son asphyxie et sa mort.
Non content de celle qui existe, la fuite en avant vous pousse même promouvoir une plus grande centralisation. N'importe quoi ! Comme si le Canada gagnait à faire sa capitale à Toronto. Comme si Washington devait déménager à New York.
Et combien même, tel déménagement serait-il susceptible de faire l'UNION de nos forces et favoriser l'accroissement de l'appui à la souveraineté du Québec et de Québec ? Si tant est que cet appui soit si faible à Québec. ± 2% de moins que la moyenne nationale comme l'a démontré Jacques Noël.
Et comme si tout cela ne suffisait pas, vous nous insultez ! On est loin de l'UNION qu'il nous faut contre la division.
Cela vaut pour tout le Québec. Et si cela nous empêche de répudier un État abusif qui ne fait que ça nous attribuer des miettes pour nous faire taire, jamais ce peuple souverain n'invalidera la légalité illégitime du Canada unilatéral centralisateur pour fonder un État valide sur notre territoire national qui soit dit en passant n'est pas Montréal...
Allez dire ça aux gens de Ville-Vanier et de la base-ville ! En fait à l'auditoire des radios néo-poubelles...
Alors comment expliquer que le Québec hors Montréal soit plus souverainiste que Québec ?! Soyons sérieux !
Voilà bien tout ce qui peut irriter les gens de Québec et partant, participer à la division que vous déplorez. Faudrait savoir, vous voulez l'UNION de nos forces ou leur dissolution dans la division.
Contre la division je ne vois qu'une chose. Tenter de comprendre ce qui s'oppose à l'UNION, à la réunion de ce que nous sommes.
Je déplore comme vous le fait que Québec ne soit pas la première à choisir d'invalider plus que les autres villes et régions du Québec un État tutélaire canadianisateurs pour fonder un État démocratique valide et légitime sur notre territoire national. Et pour être en mesure de renverser cette tendance, il faut étudier les causes et agir sur elles.
La facilité et la paresse sont à exclure. De même que les moralisateurs reproches. On n'obtient rien de tangible ainsi. Il faut donc aller plus loin, chercher plus loin. Ce qui nous permettrait de changer les choses et transformer une rivalité en synergie.
Ce n'est pas parce que le Québec est borné qu'il refuse la canadianisation du Québec, c'est parce que la centralisation du Canada est sa pire faiblesse. Elle nie notre existence en tant que peuple souverain capable de se vivre dans toutes ses forces.
Ce n'est pas parce que nous sommes gâtés à Québec que nous répudions la centralisation du Québec à Montréal et partant, la montréalisation du Québec. C'est parce que cette mauvaise politique nuit à tout le Québec. Parce que ce centralisme culturel et identitaire divise le Québec, l'affame.
Ce n'est pas possible de fonder un pays sur une seule métropole avalant la vie même de toute la province en se croyant autarcique et autosuffisante. Cette coupure de son pays qui la nourrit, l'enrichit cette métropole est le séparatisme qu'encouragent les canadianisateurs.
On ne peut pas fonder un pays sur une vie métropolitaine riche alors que les populations qui nourrissent et enrichissent la métropole seraient obligées de vivre dans un arrière-pays sans vie, sans pouvoir sur leur propre vie en tant que pêcheurs, mineurs, agriculteurs, forestiers, guides touristiques dans des campagnes à l'abandon ou dans une ville de Québec disneyworldisée, puisque privée de vie propre. Personne n'a envie de visiter une ville sans vie.
Ce que vous décrivez est déjà la réalité. ET c'est justement contre quoi les fonctionnaires de Québec se battent. Et ce pourquoi je me bas aussi, comme d'autres à Québec. On a vidé Québec des centres de décision technocratiques. Voilà pourquoi les fonctionnaires qui restent à Québec sont défaitistes et frustrés. Tout est décidé de Montréal. À Québec ne restent que les grouillots, les manoeuvres. Voilà pourquoi le 400e a été un échec à ses débuts. Et ce n'est que parce que Québec a repris en catastrophe les rennes que le 400e a été un succès. Ce n'est que parce que Québec s'est réapproprié sa fierté et dignité que l'Axe Montréal-Ottawa-Toronto et ce qu'il avait décidé de faire a été contré pour faire de la fête le succès qu'il a été. N'eut été de la montréalisation de Québec, cette fête n'aurait pas été canadianisée. Si les Montréalais du PQ au pouvoir n'avaient pas perdu le pouvoir, n'avaient pas perdu Québec, n'avaient pas montréalisé Québec et le Québec, n'avaient pas transféré tous les centres décisionnels technocratiques à Montréal, nous n'en serions pas là.
Québec serait toujours une ville dirigée par un maire souverainiste. M. L'Allier n'aurait pas quitté précipitamment, lâché par des montréalisateurs qui n'ont pas entendu ses suppliques et épuisé par d'incessantes luttes pour contrer cette dévitalisation de Québec. Il a fait l'erreur semble-t-il de tenter de changer la tendance de l'intérieur. Maintenant c'est trop tard, Québec pour survivre a du sortir de cette spirale partitionniste montréaliste pour se reconstituer en tant que ville capable de se tenir debout.
Je suis le premier à le déplorer, mais cela n'a été provoqué que par la propre turpitude des souverainistes montréalistes qui ont régné trop longtemps à Québec.
En 1984, mon éditeur avait pu tisser un lien d'amitié avec Jacqueline Picasso. Il a forgé le projet de rendre hommage au maître de Mougins pour souligner le 10e anniversaire de son décès. J'ai participé à cet hommage puisqu'il a en quelque sorte été mon maître. Un livre d'art a été imprimé chez Arnera à Vallauris, l'imprimeur de plusieurs estampes de Picasso. Un livre préfacé par Jacqueline Picasso. Après avoir visité l'antre du maître l'éditeur a formé le projet d'exposer ici la collection de Jacqueline Picasso pour compléter le lancement du livre d'artiste et l'a proposé à Clément Richard ministre péquiste de la culture à l'époque... Et celui-là s'est empressé de délocaliser la chose prévue pour le Musée national des Beaux-arts de... Québec, pour transporter l'expo à... Montréal... L'expo de la Collection de Jacqueline Picasso à Montréal, ça vient de... Québec.
Cette exposition qui a fait la carrière de M. Théberge, qui a ouvert les portes du Musée des Beaux Arts de Montréal à une filière des Musées du monde entier et qui a attiré l'attention du monde muséal international sur... Montréal, permettant ensuite à une floppée de grandes expos internationales de voir le jour par la suite, à... Montréal. ET où a s'est terminé la carrière de M. Théberge... à Ottawa...
Ce n'est l'à qu'une des multiples montréalisations du Québec... avaler ce qui se passe dans tout le Québec en dévitalisant le Québec. Des histoires d'horreur semblable sont légions. ET je parle de cette expérience personnelle non pas pour me plaindre personnellement, mais simplement pour parler de ce que je connais moi et qui est commun à tous les secteurs d'activité de Québec, du Québec. Ce n'est pas comme ça qu'on va construire un pays. Le pays n'est pas Montréal. Le pays c'est LE Québec.
Quand les souverainistes montréalais auront compris ça, quand ils et elles cesseront de blâmer Québec, quand ils et elles cesseront de faire la morale à Québec, et au Québec sous prétexte de sauver Montréal, quand ils et elles se pencheront vraiment sur les causes du problème que pose le centralisme montréaliste, nous pourrons nous attaquer à la source de nos problèmes et non rester à la surface d'une « rivalité » qui est toute autre chose qu'une « rivalité ». Il est plutôt question de « vitalité ». Et, la vitalité n'est pas de concentrer ses forces dans un organe ou quelques muscles. La vitalité d'un corps réside dans l'équilibre et le développement de tous ses organes, de tous ses muscles, de toutes ses capacités. Il en va de même pour un pays. Et, c'est aussi dans le corps même de ce pays que doit se développer notre vitalité. Et non dans la dévitalisation de ce qui semble périphérique quand on vit au centre de la métropole montréalocentriste du Québec.
Voilà bien tout ce qu'il faut contrer... Québec n'est pas Montréal... Certes. Mais ce n'est pas non plus et ne doit surtout pas être pour les souverainistes montréalais, ce supposé village qui n'a de valeur qu'en tant que carte postale disneylandisée.
Je veux bien croire que vous, Montréalais d'adoption avez renié votre berceau, votre région d'origine, mais ce n'est pas en imitant ce déni, ce reniement que nous pourrons fonder un pays digne de ce nom. C'est plutôt même le contraire, c'est en prônant l'occupation de tout le pays, c'est en développant tout le pays que nous pourrons le fonder sur des bases vitales valides décentralisées.
Un changement de cap s'impose
Un changement de cap s'impose du côté des souverainistes montréalais. Cette discussion pourrait être l'occasion rêvée en cette période cruciale de préparation des prochains rendez-vous électoraux décisifs de l'année en cours et de celui à venir dans 2, 3 ou 4 ans.
Il nous faut faire l'UNION de nos forces régionales, politiques et citoyennes
Cela commence par un dialogue vrai entre les défenseurs d'une ville de Québec démontréalisée, d'un Québec décentralisé, revitalisé. C'est cette revitalisation qui pourra seule revitaliser une mouvance souverainiste démontréalisée dans l'UNION de nos forces. Pour cela il faut mieux que le simple déni de ce que je soumets à votre attention et ce que d'autres soumettent à l'attention des souverainistes montréalais. Cela vaut pour Québec, mais aussi pour toutes les régions du Québec.
Archives de Vigile Répondre
28 août 2009La Tour Eiffel est le symbole de Paris, le Vatican le symbole de Rome, le Palais impérial le symbole de Tokyo, le Big Ben le symbole de Londres, l'Acropole le symbole d'Athènes, etc....
Archives de Vigile Répondre
28 août 2009Hum !
Voilà un texte malheureusement oublié par la censure vigilante.