Affaire Wong

La solution est ailleurs

Tribune libre


Me permettez-vous de m'exprimer concernant « l'affaire Wong ».
Depuis toujours, nous avons à essuyer ce genre d'insultes de la part de citoyens, politiciens, journalistes, commentateurs du Canada.
Cette fois-ci c'est au tour de Jan Wong.
Certains montent aux barricades et dénoncent à grands cris le fauteur ou la fauteuse. Je crois, cependant, que ce genre de réactions de notre part, bien que légitimes, ne causent pas beaucoup de problèmes à ces individus.
Dans le cas Wong, le journal The Globe and Mail qui l'emploie, n'a aucunement l'intention de s'excuser tel que demandé par Jean Charest, premier ministre du Québec, et je serais très surpris qu'il offre des excuses.
D'ailleurs dans tous ces cas d'insultes, d'attaques et d'injures envers notre patrie et ses institutions, il n'y a jamais eu d'excuse. Point à la ligne.
À moins que ces abrutis ne soient traînés en justice, comme l'ont fait Jacques Parizeau et Lucien Bouchard.
Donc, sachant que nous réagirons pas, il est clair que tous et toutes qui ont envie, une journée ou l'autre, de nous attaquer le font en toute impunité et sans peur de représailles.
Nos réactions spontanées envers ces enragés et enragées, les font probablement saliver de plaisir car ils ont l'assurance qu'ils ont réussi leur travail de salauds.
La solution est ailleurs
Un mécanisme doit être instauré par le gouvernement du Québec qui aura pour tâche d'examiner ces incidents dégoûtants et s'il est prouvé que ces faits et gestes sont déclarés haineux, injurieux ou humiliants envers notre peuple, des actions légales seront prises et ces gens ainsi que leurs employeurs seront amenés devant la justice. Des sanctions sévères seront imposées pour ces gestes criminels.
Je sais qu'il y a des lois qui régissent ces actes mais de toute évidence, elles ne fonctionnent carrément pas au Québec.
Ce mécanisme n'aura pas le choix : il devra immédiatement se mettre en marche dès qu'un incident de cette nature se produit.
Ces salauds y penseraient deux fois après qu'un des leurs aura été traduit en justice.
Nous ne devons plus être humiliés, ni se laisser injurier. Ceux et celles qui oseront le feront à leur propre péril.
Il y a des élections qui s'en viennent et si un parti politique offrait l'implantation d'un tel mécanisme j'envisagerais sérieusement lui donner mon vote.
Je crois qu'il faut arrêter de faire saliver ces ordures.
Fernand Lachaine
_ Ste-Thérèse


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