La désintégration d'Option nationale

Un parti et son chef impopulaire

Tribune libre

Option nationale est en voie de désintégration depuis la démission de son fondateur Jean-Martin Aussant le 18 juin 2013. La campagne électorale sonnera sans doute le glas de ce parti où plus rien ne se passe correctement, particulièrement au cours des derniers mois.

Suite au départ de M. Aussant plusieurs dirigeants d'Option nationale ont décidé, eux aussi, de quitter le parti. Nommée chef par intérim, Nathaly Dufour a été incapable d'arrêter le déclin de la formation.

En octobre 2013, M. Zanetti a été élu chef du parti et comme par magie, Mme Dufour a aussitôt quitté le navire , L'arrivée de M. Zanetti semble avoir provoqué le départ de Mme Dufour qui n'était pas d'accord avec le choix des membres.

Autre preuve que le parti Option nationale va mal , M Mathieu Bock-Côté qui avait été nommé directeur du parti en octobre 2013 a lui aussi préféré rompre les rangs pour se rallier au Parti Québécois.

M Mathieu Bock-Côté à publié dernièrement sur son blog et dans le journal de Québec et Montréal plusieurs articles sur la dégradation du parti. Le sort du parti semble maintenant arrêté même si la plupart des membres n'ont pas encore fait le constat.

Depuis le déclenchement des élection,, Option nationale n'obtient que 1% dans les intentions de votes et selon un récent sondage, 52 % des Québécois voteraient non à un référendum sur la souveraineté du Québec. Il n'y a sans doute plus de place pour ce parti sur l'échiquier politique québécois.

Je pense que M. Zanetti sera remplacé comme chef du parti d'ici un an ou bien le parti va être dissous. M. Zanetti sera peut-être le dernier chef d'ON avant sa dissolution, à moins qu'un sauveur, une improbable vedette politique, ne vienne le relancer.


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6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    7 octobre 2014

    Je n'avais jamais lu ce texte. On vient de le porter à mon intention. Présumer des raisons qui motivent le départ de quelqu'un sans même lui poser la question? Vous êtes dans le champ, monsieur. J'étais très à l'aise avec la décision des membres.
    La prochaine fois, posez la question. Vous n'êtes pas devin, à ce que je sache.
    Bonne continuation.
    Nathaly Dufour

  • Éric Lévesque Répondre

    21 mars 2014


    Étant un officier de ce dit parti, plusieurs éléments au début du texte sont démagos de 1. de 2. ON a la mauvaise tendance (et je le dénonce d'ailleurs), d'avoir la prétendance d'être le seul parti souverainiste affirmé. Toutefois, sa dissolution que tout les Pqistes souhaite est non démocratique et non cohérent. Ce que ON a accompli ne doit pas être oublié ni foulé aux pieds, comme la politisation massive des jeunes et une pédagogie de l'indépendance lacunaire depuis 20 ans. Il faut renouer avec le courage, ne pas avoir peur de ses convictions et être capable de s'autocritiquer.
    Vous allez voir, pour un parti qui a seulement 3 ans d'existence, il ne prendra pas le pouvoir du jour au lendemain et c'est regrettable d'avoir l'attitude odieuse de prétendre le contraire. Et si ON meurt, et bien ça sera la fin d'une mouvance populaire qui aura pu être bénéfique aux québécois et vous aller voir le taux de participation chuter encore plus... Je ne crois pas que c'est cela que vous voulez.
    ON est un vecteur pour l'émancipation du peuple québécois, par ses idées nouvelles riches et réalistes et non utopiste. Division du vote, je ne crois pas, faut plusieurs se dire qu'est-ce qui divise le vote, c'est l'abandon de la grande coalition de centre-gauche, de gauche et de droite sur l'enjeu principal, l'indépendance.
    Il faut arrêter d'avoir peur de son ombre et ne pas dire franchement la vérité aux québécois, arrêter d'accuser continuellement les libéraux, on sait qui sont vendus, il faut vendre un projet vendeur aux Québécois et les sortir de la marde si on veut monter les appuis et espérer avoir notre pays...

  • François Ricard Répondre

    20 mars 2014

    Je suis membre d'ON.
    Dès les tout débuts, lors de sa fondation, où j'étais, ON a déclaré qu'ON appuierait tout parti qui se déclarerait pour l'indépendance.
    Le PQ se déclare pour l'indépendance. ON doit appuyer le PQ. Ou, maintenant, ON croit-il qu'il a plus d'importance que l'indépendance?
    Quant - J-M- Aussant, plusieurs voyaient en lui un autre Bolivar, libérateur de peuple. Ce n'était qu'un flutiste qui jouait pour son seul plaisir.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 mars 2014

    Comme je l'ai mention né dans un texte pas encore publié, Le cas de Lapinière en faveur d'une franche libérale clairement fédéraliste, Mme. Houda-Pépin, est une gaffe monumentale commise par le PQ, laissant plus de 7,000 électeurs potentiels sur le carreau, injustifiable. Cependant, le PQ doit entrer en chambre majoritaire et ne pas laisser de doctorants bandits prendre les rennes du Québec.
    J'étais membre de l'Option Nationale mais cette fois-ci, il faut mettre l'épaule à la roue péquiste malgré quelques petits papillons à l'estomac car, l'heure est grave, sans jeu de mots. L'ON n'a, pour l'instant du moins, aucune possibilité de faire élire qui que ce soit surtout que Mme. Marois préfère favoriser une libérale quand on se souvient qu'elle ne l'avait pas fait pour Jean-Martin Aussant aux dernières élections. Pourtant il était indépendantiste. Serait-ce que Mme. Marois préfère faire entrer une sommité libérale? .....très inconfortable et très démotivant!
    Ivan Parent

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    19 mars 2014

    C'est peut-être ce qu'attend Aussant pour quitter son exil volontaire. Encore faudrait-il que le navire amiral lui-même ne sombrât pas... en Gaspésie une autre fois.

  • Jean-François Arcand Répondre

    19 mars 2014

    Encore 2 anciens de Option Nationale qui appuis le PQ
    http://www.lapresse.ca/le-droit/dossiers/elections-quebecoises-2014/201403/19/01-4749244-jean-francois-primeau-obtient-deux-appuis.php