Annie Saint-Pierre - Les associations d’étudiants de la province proposent de mettre fin à l’endettement du Québec en percevant 1 % de la masse salariale des entreprises pour financer l’éducation.
La Conférence des associations étudiantes de l’Université Laval (CADEUL) ajoute sa voix au regroupement provincial représentant les étudiants universitaires du Québec, qui soumet au gouvernement l’idée de faire appel aux grandes entreprises pour financer les budgets de l’éducation.
« D’abord, ce sont eux qui profitent de l’instruction des jeunes et nous croyons que c’est leur rôle de financer une partie du réseau de l’éducation au Québec », signale Barbara Poirier, présidente de la CADEUL.
La proposition des étudiants est copiée sur le modèle de la loi 90 qui oblige les employeurs à investir 1 % de leur masse salariale dans la formation des travailleurs.
Il s’agirait d’imposer le versement de 1 % supplémentaire aux entreprises ayant une masse salariale supérieure à un million de dollars.
Les calculs des fédérations d’étudiants évaluent que cette mesure apporterait environ 650 millions dans le réseau de l’éducation sur une base annuelle.
Le gouvernement serait donc soulagé de cette somme.
(Agence QMI)
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