Un gouvernement caquiste minoritaire en 2018

Dans la boule de cristal de Sol

Lisée, un bon chef de l'opposition

Tribune libre

Alors que plusieurs analystes de la scène politique québécoise voient d’un bon œil le report du processus d’accession du Québec à son indépendance en 2022, tel que proposé par le nouveau chef du Parti Québécois, Jean-François Lisée, le chef d’Option nationale, Sol Zanetti, prévoit un gouvernement caquiste minoritaire en 2018.

En effet, selon l’argumentaire de M. Zanetti, le fait que JFL veut soutirer l'épouvantail référendaire que brandit Philippe Couillard et ainsi remettre le PQ «sur le chemin des victoires» va se retourner contre lui en favorisant plutôt une montée de la Coalition avenir Québec (CAQ) de François Legault. Une assertion qui, à mon sens, compte tenu du virage « nationaliste » de la CAQ depuis plusieurs mois, mérite considération dans le contexte où le PQ se doit de s’en distinguer en mettant de l’avant son projet d’indépendance.

Si on ajoute à ces observations le fait que Jean-François Lisée se doit de rallier « toutes » les forces souverainistes à son projet de report d’un référendum dans un deuxième mandat d’un gouvernement du PQ, vous avez tous les ingrédients pour donner un certain crédit à la boule de cristal de Sol Zanetti…Enfin, l’avenir nous donnera l’heure juste !

Lisée, un bon chef de l’opposition

À en juger par les commentaires reçus suite à la nomination de Jean-François Lisée à la tête du Parti québécois, ce dernier sera le meilleur chef de l’opposition pour affronter Philippe Couillard et, éventuellement former un gouvernement péquiste majoritaire, ce avec quoi je suis absolument en accord. Pour le reste, à savoir la mobilisation des militants autour du projet indépendantiste, c’est une toute autre histoire!

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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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