L’indépendance est un projet révolutionnaire qui nécessite une action révolutionnaire
25 mai 2009
Mme Ferretti,
Nous attendons avec impatience cet ouvrage sur votre parcours politique... Il devrait nous préciser ce que vous nous résumez pour la seconde fois de façon laconique par:
"ce qui implique le choix de moyens de lutte non confinés à l’électoralisme."
On s'entend désormais pour dire que l'instrument du référendum ne nous est plus accessible depuis la loi(Dion) de la clarté: le Canada se réserve l'acceptation de la question et de la majorité suffisante. Comme nous avons convenu d'atteindre notre but par des méthodes pacifiques, il demeure le moyen de susciter un engouement si marqué pour la Cause qu'un programme carrément axé sur le pays conduise un parti politique à déclarer unilatéralement l'indépendance le lendemain de l'accession au pouvoir.
Mais voilà une approche électoraliste dans les lois canadian... que vous écartez a priori... on peut le comprendre en se rappelant le caractère vindicatif de nos vis-à-vis anglo-saxons... le danger d'invasion militaire...
Reste l'approche stratégique de M. Sauvé: sonder l'allégeance profonde de nos militaires d'origine québécoise... leur enseigner leur rôle véritable de patriotes de l'intérieur même des Forces qui nous oppriment?... (révolution ne rime pas avec non violence?)