M. NANTEL votre commentaire réussit le tour de force de ne mentionner à aucun moment l'emprise de l'Empire étasunien sur les destinées du monde. Vous terminer votre article en disant que le Québec est heureusement loin de ces conflits tout en évitant de mentionner que nous sommes très près des décisions qui y conduisent. Sans doute une manière discrète de noyer le poisson et de diriger les esprits sur la périphérie des problèmes de fond. Avec tout mon respect.

M. LE HIR, le titre de votre article rejoint une préoccupation qui ne cesse de s'amplifier à la lecture et au regard de ce qui se passe dans le monde. Nous voyons les diverses forces, de plus en plus polarisées, d'une part, autour de celles de l'empire étasunien et sioniste, et, d'autre part, autour des forces sociales qui émergent et prennent de plus en plus de consistance à travers le monde. Dans les pays émergents de l'Amérique latine, ces forces ont pris le pouvoir et dans les autres régions du monde, ce sont les soulèvements populaires du ras de bol contre des oligarchies dominatrices qui n'ont d'intérêt que pour elles. Si ce n'étaient de la Russie et de la Chine qui ont pris option pour les forces sociales et les pays émergents, il n'y a pas de doute que l'empire, bien présent dans le Cheval de Troie qu'est l'OTAN, écraserait ces mouvements sociaux et ces pays émergents comme il vient de le faire en Libye et qu'il s'apprête à le faire en Syrie. Jusqu'à quand va-t-il obtempérer aux mises en garde de la Russie et de la Chine? Les pions sont de plus en plus en place pour une confrontation globale qui marquera inévitablement la fin d'un monde. Sans être un adepte des sciences occultes, les prédictions contenues dans le calendrier Mayas trouvent dans cette mise en scène des confrontations à venir de quoi alimenter sa crédibilité. « Le 21 Décembre 2012, selon leurs traditions, les Mayas indiquent un changement radical et global à l’échelle mondiale. Au solstice de l'hiver 2012, ils confirment sans équivoque la FIN DU MONDE tel que nous le connaissons aujourd’hui. » À continuer comme nous le faisons actuellement, il y a même risque que cette confrontation soit devancée. Pas besoin de quelque intervention divine pour que le chaos s’installe dans notre maison « terre ». L’Empire s’en chargera.

Je me permets d'ajouter une référence qui documente bien l"argumentaire du présent article:
http://www.voltairenet.org/Mensonges-et-verites-sur-la-Syrie

Toujours intéressant de relire Serge Charbonneau sur des sujets d'actualité qu'il nous présente avec intelligence et perspicacité. Lorsqu'il dit que les mots ont perdu leur sens tellement ils sont utilisés à toutes les sauces, je ne puis m'empêcher de penser à la légende du Cheval de Troie, accueilli dans l'enthousiasme par le peuple qui lui avait ouvert toute grande ses portes. On dirait que chaque mot: "humanitaire", "vérité", "droits de la personne" ect. sont chacun un cheval de Troie qui permet à tous les prédateurs de s'introduire au milieu des gens de bonne volonté pour mieux usurper leurs droits et leur liberté.

M. Sauvé, depuis le début de cette confrontation entre indépendantistes du dedans du Parti Québécois et ceux du dehors de ce Parti, je suis intervenu à quelques reprises sur ce site pour que les principaux représentants et représentantes de ces divers regroupements indépendants se réunissent. J'ai toujours pensé et souhaité que l'initiative vienne de Mme Marois, chef du Parti Québécois qui est un patrimoine qui appartient sous une forme ou une autre à la grande majorité des indépendantistes du Québec. J'ai plutôt assisté à une escalade de propos qui n'avait rien pour rapprocher les divers groupes.

J'ajouterais à votre commentaire que la Colombie qui n'est pas officiellement en guerre n'est pas épargné avec les faux positifs et l'action des para militaires des années passées. J'ajouterais également que la Libye qui n'a jamais été déclaré en guerre a connu près de 100 000 morts en 8 mois,beaucoup plus que la Syrie à laquelle on attribue 3800 morts au cours des 8 derniers mois. Il est également intéressant de noter qu'aucun des pays émergents que sont la Bolivie, le Venezuela, l'Équateur, le Nicaragua se démarque par le nombre élevé de morts comme ceux rencontrés au Guatemala, au Mexique, au Honduras. Le Brésil, par rapport à sa population est parvenue, depuis la gouvernance de Lula et maintenant de celles de Milda Roussef à réduire cette violence.