Le Québec et les Québécois sont en train de se faire manger tout rond !
2 mars 2011
Notre seule carte : nécessité fait la loi
Monsieur LeHir mérite tout notre respect et toute notre admiration. Un fouineur de premier ordre, c’est le moins qu’on puisse dire. Merci à vous, cher monsieur.
Mais messieur Rancourt et Boivin ont raison de sentir la population du Québec piégée dans une impasse politique aussi visqueuse qu’inextricable et de laquelle il est difficile de voir d’autre issue que celle à laquelle ils nous exhortent à suivre.
Les manifestions et les marches dans la rue n’ont pas eu l’effet escompté. Ça, on le savait. Ils étaient des millions, en France, l’automne dernier à marcher pour une cause aussi primaire qu’une extension de prise de retraite pour les travailleurs. Rien n’y fit. À moins que j’en aie manqué des bouts.
Les pétitions? Inutile d’en parler. Et ainsi de suite. Un fait demeure : un gouvernement élu majoritairement n’est pas délogeable tant et aussi longtemps qu’il ne sera pas battu, ou mieux, écrasé, par un autre parti élu dans un vote démocratique.
On a beau ne pas en être membre, le trouver naïf, amorphe et trop silencieux sur des sujets d’une extrême importance, et bien sûr, ne pas blairer sa chef ( une femme de surcroît), bref on aura beau lui trouver tous les défauts de la terre, reste que le Parti Québécois est le SEUL qui peut désincruster le PLQ.
Quitte à nous boucher le nez, (ce que font d’ailleurs les libéraux à coeur de semaine et ils ne s’en portent pas plus mal pour autant), rappelons-nous que malgré tout ce qu’on en pense et ce qu’on en dit, jamais le PQ n’a pué autant que le parti au pouvoir présentement. Et comme le propose monsieur Boivin, il est grandement temps que l’on se place en mode «solution» et que l’on rebâtisse la cohésion qui faisait notre force autrefois.
Cordialement,
D.Richard