Que ferons-nous lorsque nous prendrons le pouvoir?
14 mars 2013
M. Monière, vous mettez le doigt sur une faiblesse majeure du programme d'ON : Comment peut-on rapatrier toutes les lois, impôts et traités sans avoir préalablement obtenu un mandat à la majorité absolue pour réaliser cette souveraineté concrète? Il faudra clarifier comment cela est démocratiquement possible et ne justifiera pas une réaction agressive du pouvoir fédéral.
Je suis membre du PQ. Le discours de M. Parizeau lors de votre premier congrès m'a convaincu de la pertinence de l'existence d'ON. Comme M. Parizeau, je deviens donc aussi membre d'ON, sans déchirer ma carte du PQ.
Je trouve aussi que Mme Ferretti a raison de vous mettre en garde contre l'appétit électoraliste. Nous ne sommes pas du tout pressés de voir l'ON tenter d'avoir le plus vite possible des politiciens carriéristes qui prendront la place de ceux du PQ. Tant que le programme d'ON ne sera pas très bien pensé et que son travail d'éducation et de mobilisation populaires ne sera pas très avancé, il serait contre-productif de mettre beaucoup d'énergie à avoir beaucoup de députés d'ON qui convaincront vite le peuple que leurs jobs comptent davantage que l'indépendance du Québec.