Le gouvernement Couillard dans l’eau bouillante
12 juin 2014
«La ministre de la Sécurité publique, Lise Thériault, soutient que des responsables au sein de l'appareil gouvernemental lui ont menti depuis l'évasion par hélicoptère de samedi soir. Elle évoque même la possibilité que ces personnes soient corrompues.» a écrit Tommy Chouinard dans La Presse aujourd'hui.
«Quand on lui a suggéré que des personnes lui ont menti soit parce qu'elles veulent « se protéger le derrière », soit parce qu'elles sont « corrompues », elle a lâché : « C'est fort probable ». Elle a ajouté qu' « il peut y avoir d'autres scénarios ».»
Un autre scénario comme : La corruption de l'appareil de l'État québécois, notamment dans le domaine de la puissance policière et judiciaire, est au stade de gestation avancée d'un nouveau fascisme?
Souvenons-nous de la loi liberticide brandie à la fin du gouvernement Charest, ce projet de loi 78 dont l'article 29 donnait un pouvoir de répression atteignant gravement le droit à la libre expression : « 29. Quiconque, par un acte ou une omission, aide ou, par un encouragement, un conseil, un consentement, une autorisation ou un ordre, amène une autre personne à commettre une infraction visée par la présente loi commet lui-même cette infraction et est passible de l'amende prévue...»
Le gouvernement Marois nous a permis de rejeter cette loi que le bâtonnier du Québec, Me Louis Masson, avait jugé sévèrement, estimant qu'elle portait «des atteintes aux droits constitutionnels et fondamentaux des citoyens. L’ampleur de ces limitations aux libertés fondamentales n’est pas justifiée pour atteindre les objectifs visés par le gouvernement.» La CAQ trouvait cette loi trop molle...
Le retour rapide du PLQ au pouvoir accélère-t-il la gestation d'une démocratie néo-libérale-fasciste?