Pourquoi la privatisation d’Hydro-Québec est une ingénierie politico-économico-financière de ruine collective
27 avril 2024
Autre fait de connivence entre Hydro-Québec et le secteur privé de l’énergie se concrétise faisant en sorte que la distribution d’électricité par les bornes de recharges pour les véhicules électriques deviendra une autre composante stratégique de faire d’Hydro-Québec un oligopole privé au détriment des intérêts nationaux du Québec (voir note à pied de page) :
Pourquoi la privatisation d’Hydro-Québec est une question de timing et de propagande bien dosée avant sa réalisation, tel qu’évoqué dans mon article dénonçant cette privatisation…
Une borne de recharge a une durée de vie de huit ans. Le secteur privé envisage de racheter certaines bornes d'Hydro-Québec.
Après avoir développé le Circuit électrique, le réseau de bornes publiques à travers la province, Hydro-Québec se prépare à prendre du recul et à laisser le privé s'emparer du marché, à partir de 2030. Le changement ne devrait pas laisser indifférents les détenteurs de véhicules électriques qui les rechargent sur les routes.
<< On souhaite que le secteur privé embarque dans l’aréna de la recharge publique >>, explique à Radio-Canada France Lampron, la responsable du Circuit électrique depuis 12 ans à Hydro-Québec.
<< Quand le secteur privé va arriver, on va se retirer. >>
Une citation de France Lampron, responsable du Circuit électrique à Hydro-Québec
France Lampron, directrice de l'électrification des transports à Hydro-Québec
Le secteur privé frappe déjà à la porte pour prendre la place. C'est ce que révèle un mémoire remis au ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie, Pierre Fitzgibbon, dans le cadre de la consultation sur le projet de loi qu'il prépare et déposera ce printemps.
L'Association des distributeurs d'énergie du Québec (ADEQ), dont sont membres 2300 stations à essence, écrit que les stations-service sont prêtes à prendre la relève
(…).
Pour davantage d’information, veuillez consulter :
Bornes de recharge : Hydro-Québec veut laisser sa place au secteur privé
Les stations à essence sont prêtes à remplacer la société d'État et elles risquent de faire payer plus cher.
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JLPM
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Note : Deux filles d'ex-premiers ministres québécois lobbyistes pour Tesla
