Un prix à la pompe uniforme au Québec
13 février 2011
CORRECTION:
Dans la dernière phrase du 3ième paragraphe de mon commentaire, il faudrait lire $5 le BARIL et non $5 le LITRE.
Aislin
Les propos de monsieur Graham Fraser
Le propre du maître est de l'être et de vouloir le demeurer. Le propre de l'esclave est d'être dominé et de vouloir cesser de l'être.
13 février 2011
CORRECTION:
Dans la dernière phrase du 3ième paragraphe de mon commentaire, il faudrait lire $5 le BARIL et non $5 le LITRE.
13 février 2011
Le prix de l'essence à la pompe, c'est comme un mystère fabriqué à partir la cupidité de grands argentiers qui ont les manigances faciles.
Il y a eu bien des études(*), qui, d'une certaine façon, justifient ou expliquent un phénomène qui nous apparaît sans cesse aller contre le bon sens et nous laissent en quelque sorte sur notre faim de comprendre ou d'obtenir une explication satisfaisante. Car c'est de cela dont il s'agit, comprendre ce qui nous apparaît aller contre le bon sens.
La dernière de ces décisions, qui pèchent contre le bon sens, est toute récente: Elle date de samedi le 12 février alors que le site http://essencequebec.com, nous annonçait, contre toute attente, une augmentation substantielle du coût à la pompe du litre d'essence dans toutes les régions du Québec, à l'exception de la région du Montréal métropolitain, , une augmentation non négligeable, par exemple pour ma région, la Côte-nord, de 3.4 cents du litre, celui-ci ayant passé de $1.18 à $1.21.4 Je dis contre toute attente, car dans la dernière semaine le prix du baril a baissé de plus ou moins cinq dollars ($5) du litre, ayant clôturé vendredi à $85.28 le baril ( cf: http://prixdubaril.com/ ).
Un élément fondamental émanant du gros bon sens qui va à l'encontre de ces études qui semblent expliquer ou justifier ce qui semble être un tour de magie, c'est celui-ci: Alors que le dollar canadien est de nos jours presqu'à parité avec le dollar canadien, si vous faites une recherche pour les 3 années précédentes où le dollard américain valait sensiblement plus que le dollar canadien, vous constaterez que le tout ne s'est pas répercuté de nos jours sur le coût du litre d'essence à la pompe dans les stations d'essence du Québec, puisque les proportions existantes d'alors en valeur du coût du litre à la pompe entre les stations d'essence américaines et celles du Québec sont demeurées pratiquement les mêmes. Je veux bien croire que l'essence est moins taxée au U.S.A. qu'au Canada et qu'au Québec, mais cela n'a aucune conséquence au cas de parité du dollar canadien avec le dollar américain et cela devrait normalement se répercuter à la pompe au profit du consommateur québécois et canadien quand le dollard canadien atteint la parité après que sa valeur eut été pour une longue période sensiblement moindre que celle du dollard américain.
(*)= Je vous réfère à l'une de ces études, particulièrement intéressante, qui avait été commandée, à l'époque, par CAA-Québec à monsieur Christos Constantatos, chercheur en économie à l'Université Laval, lequel a produit en conséquence un document intitulé ''Une analyse théorique de l'impact du prix plancher de l'essence sur le consommateur québécois'', que l'on peut retrouver en pdf en en tapant le titre sur Google.
11 février 2011
Monsieur Adam, je ne doute point de vos bonnes intentions, mais j'estime que vou vous fourvoyez cavalièrement,lorsque vous tentez ainsi dans votre article de faire une analogie entre le gouvernement Charest qui sévit actuellement dans notre Assemblée nationale et les gouvernements majoritaires canadiens qui siégeaient à l'Assembée législative du Bas-Canada à l'époque des gouverneurs généraux Craig et Prévost.
Lorsque Craig et Prévost s'en prennent de la sorte aux dits parlementaires du gouvernement, ce n'est pas à leurs travaux, assiduité ou honnêteté qu'ils s'en prennent mais plutôt au fait que ces derniers se braquent de plus en plus face à l'autorité britannique, que ces gouverneurs représentent, qui fait peu de cas de la volonté populaire
telle que représentée par les bons offices de ces par- alementaires qui sont tannés de voir leurs décisions et actions parlementaires être contrecarrées par l'autorité coloniale et ses instances.
Il faut se rappeler qu'à l'époque des dits gouverneurs généraux, le pouvoir politique, en vertu de l'Acte constitutionnel de 1791, s'exerce, au Bas-Canada, à travers ce qui suit: 1) Une Chambre basse, appelée Assemblée législative, dont les membres sont élus, savoir 50 élus. 2)Un Conseil législatif, dont les membres , au minimum de 17, sont nommés par le Gouverneur général et lesquels ont le pouvoir de contrer les lois votés par l'Assemblée législative. 3)Un Conseil exécutif(depuis 1792), dont les membres sont aussi nommés par le gouverneur général et dont le mandat est de le conseiller et de l'assister. À cela , il faut ajouter le pouvoir du gouverneur général de désavouer toute loi de l'assemblée législative:'' Dans un tel contexte,le gouverneur général disposait d'un droit absolu, pouvant opposer sans restriction un droit de veto aux lois adoptées par l'Assemblée législative. Quant aux Conseils législatif et exécutif, ils pouvaient disposer de budgets et contrôler les dépenses du gouvernement sans rendre de compte aux élus. De ce fait, le rôle de ces Conseils consiatait à rendre les lois adoptées par l'Assemblée législative compatibles avec les intérêts britanniques et en général avec ceux des marchands anglais, notamment au Bas-Canada.'' (Dernière citation tirée du site de L'aménagement linguistique au Canada, dans ''Histoire linguistique au Canada'', chapitre ''Les débuts difficiles de la dualité linguistique'', sous-chapitre ''L'Acte constitutionnel de 1791''):
http://www.salic-slmc.ca
C'est contre un tel contexte de dépendance et de revision sinon de soumission que les parlementaires de la majorité canadienne ont essayé de se déprendre depuis 1791-92. Quand les gouverneurs Craig et Prévost ont fait les remarques, que vous rapportez, c'est alors que la lutte de ces parlementaires a atteint son paroxysme, alors que Pierre Bédard et ses compagnons ont créé en 1806 le journal ''Le Canadien'' pour répondre aux attaques du journal anglais ''Le Mercury'' et pour soutenir leurs actions auprès du peuple, ne ménageant pas les autorités britanniques et leurs complices anglophones de Montréal et de Québec.
Et oui que diraient donc ces gouverneurs généraux Craig et Prévost du gouvernement Charest actuel? Rien de mal, croyez-moi. Au contraire rien que du bien. C'est comme cela qu'ils s auraient aimé les canadiens de l'époque, savoir soumis et mangeant dans leurs mains comme des petits oiseaux qu'on fait venir près de soi en les attirant avec des graines. Croyez-moi, ils n'auraient eu que des éloges pour ce gouvernement plus dévoué à la minorité anglaise du Québec qu'à sa majorité francophone et d'ailleurs élu principalement grâce au vote presque monolithique de la dite minorité.
En terminant, autre petite précision sur ce gouverneur Craig: Insatisfait en 1808 que les canadiens aient reporté au pouvoir presque l'ensemble des députés de la majorité canadienne qui avaient braqué l'autorité britannique dans le précédent gouvernement, le 15 mai 1809, il utilise son pouvoir de décider de nouvelles élections en prorogeant la session et en décrète de nouvelles, et c'est justement à cette occasion que sont prononcés ces propos qui sont rapportés à la page 107 du volume 2 de L'histoire populaire du Québec de Jacques Lacoursière. Ces nouvelles élections qui ont lieu le 23 novembre 2009 donne un résultat semblable aux précédentes, rapportant aux pouvoirs presque tous les mêmes députés canadiens qui braquaient l'autorité britannique. Craig ne le prend toujours pas et le 26 février 1810, il proroge à nouveau la session et décrète encore une fois de nouvelles élections qui auront lieu au cours de l'année 1810, la votation se faisant sur plusieurs jours. Pour tenter d'influencer le vote, Craig émet une proclamation dont il convaint moseigneur Plessis d'ordonner à ses curés de faire lecture à ses paroissiens. Ne négligeant rien, il fera également fermer le journal ''Le Canadien , saisir ses équipements et emprisonner ses dirigeants sous prétexte de sédition et fera en sorte au surplus que quelques députés soient emprisonnés pour trahison. Peine perdue! Puisque 42 députés canadiens seront élus, dont 32 du parlement précédent et dont tous les députés qui avaient été arrêtés; seulement 9 députés anglophones seront élus.
En ce qui me concerne, la majorité des députés canadiens qu'ont rabroués les gouverneurs Craig et Prévost sont des patriotes et des héros , précurseurs des patriotres de 1837-1838, qui ont continué leur combat: Aucunement comparables, d'aucune façon à ceux du gouvernement Charest!
14 janvier 2011
Pendant que dans le Michigan et ailleurs aux États-Unis, il y a des Boivin et des Drinkwine qui vivent et parlent en anglais, bien souvent sans avoir aucune conscience de leurs origines, nous-autres, ici, qui provenons de la même lignée et qui nous battons depuis l'arrivée du conquérant anglais pour pouvoir continuer à vivre en français et comme peuple issu de la Nouvelle-France, nous avons vu, ces dernières années, nos dirigeants politiques, toutes allégeances politiques confondues, nous abandonner et nous trahir, en ayant décidé et permis, contre le bon-sens et à l'encontre de notre survie, presque dans l'allégresse, l'entrée, à chaque année, sur le sol qui nous a vu naître, nous et nos ancêtres, de plus de 50,000 immigrants, savoir un petit peu moins du nombre de canadiens que nous étions quand les Français sont partis au lendemain de la conquête, 158 ans après leur arrivée pour peupler le pays(1608-1763). Pas besoin d'être mathématicien et statisticien pour comprendre ni d'être devin pour réaliser que, cette fois-ci, ce n'est pas la revanche des berceaux qui va nous sauver,...pas plus d'ailleurs que l'affirmation nationale.
On connaît tous l'expression: ''Plus niaiseux que cela, tu crèves!''
3 janvier 2011
Concernant l'immigration française et canadienne-française aux États -Unis, dans un commentaire (le commentaire 5) à un article de monsieur Jacques Noel, en date du du 1er février 2010, intitulé ''Fraude massive à Citoyenneté Canada'', j'ai donné 3 liens, deux référant à des tableaux, l'un émanant du bureau de recensement américain et datant de 1990 donnant le détail et l'origine de la présence française(tant canadienne qu'autres) aux États-Unis tant globalement que pour chacun des états américains, l'autre comparant cette présence tant en sol états-unien que canadien et datant également de 1990, et enfin, un dernier qui est un résumé sommaire de l'histoire de l'immigration française et canadienne-française aux États-Unis.
On peut retrouver le tout à:
http://www.vigile.net/Fraude-massive-a-citoyennete
20 décembre 2010
Reprenons notre butin, dites-vous, monsieur Bousquet. Et oui, pourquoi pas. Mais tant qu'à faire pourquoi le faire à moitié. Désignons plutôt le Québec du nom de ''Vrai Canada''. Ainsi nous ne deviendrons ni des Canadiens, ni des Canadiens-Français, ni de vrais Canadiens, mais nous redeviendrons plutôt ''Les vrais Canadiens''.
6 décembre 2010
Il me semble qu'il y a ici bien du monde qui sont touchés par la grâce: Il y a là comme l'opération du Saint-Esprit!
4 décembre 2010
C'est bien dommage, madame Marois semble incapable de saisir les occasions qui s'offrent à elle pour être rassembleuse,.. ne fut-ce même parmis les gens qui partagent avec elle et son parti le rêve et le désir de faire du Québec un pays reconnu par la communauté internationale.
Elle semble, au surplus, incapable de reconnaître ses erreurs et celles de son parti, comme le mentionne autrement le commentaire de monsieur Claude Richard à propos de son désir de faire enseigner en anglais à nos descendants leur histoire.
Tout cela n'annonce rien de bon et témoigne d'une intransigeance qui se rapproche de celle de Jean Charest.
Je voterai qund même pour son parti, mais j'ai bien peur que, si elle prend le pouvoir, elle nous fasse, à sa façon, suer autant que Jean Charest!
27 novembre 2010
Très beau texte, madame Bonneau. Oui cet exil à l'intérieur même de chez-nous que l'on est en train de nous imposer devient de plus en plus évident.
Nous irons bientôt rejoindre officiellement ce canadien errant. Je dis bientôt, même si, à mon avis, la chanson composée en 1842 par Antoine-Gérin Lajoie ne voulait pas simplement décrire la tristesse des patriotes exilés après la Rébellion de 1837-1838 et privés de leur cher Canada mais aussi la peine des Canadiens-Français après l'échec de cette rébellion qui aurait pu leur redonner le contrôle de leur pays aux mains des Anglais, eux qui y vivaient, de l'intérieur, depuis la Conquête, une sorte d'exil latent qui leur était imposé: Presqu'étrangers dans leurs propre pays aux mains des Anglais qui le gouvernaient avec une minorité des leurs au détriment de la majorité canadienne.!
La chanson dit:
-''Si tu vois mon pays, mon pays malheureux,
-Va dire à mes amis que je me souviens d'eux''
Mon pays malheureux dit la chanson!
Cet exil par l'intérieur même de notre chez-nous, nous le sentons bien, n'est plus latent: Avant longtemps, si les choses ne changent pas, c'est totalement comme des étrangers que nous nous y sentirons bientôt! Même qu'actuellement de plus en plus des nôtres ont déjà cette impression de se sentir totalement étrangers dans certaines parties de leur cher Québec, notamment à Montréal.
Tout cela me rappelle cette Alouette qui se fait complètement plumer et cette Allouette en colère de Félix Leclerc!
26 novembre 2010
Et vous monsieur de Beauchesne, de quelle génération êtes-vous? En plus d'être anonyme, êtes-vous aussi intemporel? Que nous suggérez-vous?
Que l'on se réfugie tous dans l'anonymat où chacun peut prétendre défendre nos intérêts sans que l'on puisse vraiment savoir si ce chacun est vraiment du bord qu'il prétend être, comme, tous ces gens, qui, sur plusieurs bloques, vomissent, le plus souvent anonymement, leur haine sur notre peuple et ses défenseurs en laissant entendre qu'ils en sont parce qu'il écrivent en français.
Accuser des gens, qui, depuis plus de 40 ans, à la mesure de leurs moyens, ont beaucoup donné pour couper les chaînes qui entravent la marche de notre peuple, d'être les responsables des difficultés et entraves de plus en plus considérables que ce peuple a actuellement à rencontrer, nest pas la plus brillante de vos affirmations! Ne vous est-il pas venu à l'esprit que les adversaires de notre peuple, face au combat acharné de ces vaillants patriotes, ont redoublé d'ardeur depuis 1995 pour multiplier les embûches sur le chemin qui mène à sa libération et à l'indépendance de notre pays, cherchant principalement à étouffer et déformer leur discours et à réduire l'existence de leur peuple à celle d'une de ces nouvelles communautés culturelles récemment arrivées dans leur pays: L'impasse actuelle est le résultat du fait que nos principaux médias sont contrôlés par des gens et/ou des autorités qui ont des intérêts opposés à notre peuple et qui, pour cette raison, lui sont hostiles et qui ont les moyens financiers et politiques pour s'attaquer à notre identité, notamment en s'attaquant, de toutes les façons, à notre mémoire et à sa transmission.
Alors monsieur de Beauchesne, au lieu de vous attaquer aux vôtres, rejoignez-les donc plutôt dans leur combat. Et pourquoi pas avoir le courage de le faire à visage découvert?!
19 novembre 2010
À mon opinion, l'une des meilleures analyses, effectuées sur cet Acte de Québec de 1774, a été celle de monsieur Jean-Nicolas Tétreault, datée du 10 mars 2000 et parue sur le site ''Les Patriotes de 1837@1738'', que l'on peut retrouver à l'adresse suivante:
http://cgi2.cvm.qc.ca/glaporte/1837.pl?.out=article&pno=combat24
Cet acte de Québec souleva, chez nos voisins américains et ailleurs, des propos peu flatteurs pour les autorités coloniales britanniques: Gilles Boulet, Jacques Lacoursière et Denis Vaugeois, dans''Le Boréal Express, journal d'histoire du Canada, période 1760-1810,page 285, en citent certains:
-''L'acte infâme de Québec, qui établit le papisme et le pouvoir arbitraire dans un pays capable de contenir une population plus grande que celle de l'Angleterre, de la France et de l'Espagne, a pour but de maintenir les anciennes colonies dans la terreur; et ceux qui détiennent ici le pouvoir ne se cachent pas pour dire qu'en ayant pris soin d'entraîner la milice canadienne, ils pourront, avec elle et la flotte, garder pour toujours les colonies dans la sujétion''.( passage contenu dans une lettre anonyme écrite à Londres en juillet 1774).
-''Eh quoi! nous les Américains, avons-nous dépensé autant de sang et de richesse au service de la Grande-Bretagne dans la conquête du Canada, pour que les Britanniques et les Canadiens puissent maintenant nous subjuguer.'' ( Josiah Quincy Jr, avocat bostonnais)
-''Le roi a approuvé l'Acte de Québec qui prolonge cette province jusqu'à l'Ohio et jusqu'au Missisipi, y annexe près des deux tiers du territoire de l'Amérique anglaise et établit l'Église et l'idôlatrie romaine sur toute cette contrée...Il est étonnant que le roi, les Lords et les Communes , établissent aussi expressement le papisme sur les trois quarts de l'Empire.''( Le président du Yale College)
Par ailleurs, une autre source prête à Bejamin Franklin, les propos suivants:''Trop, c'est trop! Après avoir été données aux Amérindiens(*allusion, me semble-t-il à la Proclamation royale!), voilà que les terres de l'Ohio sont cédés à ces foutus Canadiens. Nous n'avons plus rien à attendre de l'Angleterre. La colère et l'indignation me gagnent de jour en jour: Il faut faire l'indépendance! Vive les États-Unis d'Amérique libres!'' (N.B.: *= propos du soussigné ne faisant pas partie du texte cité).Cette même source prête à un certain Joseph Panet, qu'elle nous présente comme étant un colon canadien, ces autres propos:''Les 13 colonies voudraient que l'on se joigne à leur révolte, tandis que l'Angleterre nous fait des concessions pour qu'on lui reste fidèle. En fait, nous ne voulons ni des premiers ni du second: nous voulons vivre en paix tout simplement: La conquête nous a tant fait souffrir...''
Certains des propos rapportés démontrent clairement que dans les anciennes colonies américaines d'alors, on se souvient encore des raids ravageurs que la milice canadienne et ses alliés indiens y ont jadis fait. Pourquoi les délégués du Congrès ont tant essayé d'inciter les Canadiens à les soutenir ou, à tout le moins, à demeurer neutres. Mais les Canadiens se méfiaent autant des Américains que des Anglais. Et, en ce sens, la réaction citée de Joseph Panet n'est pas surprenante. Mentionnons à ce propos que, quelque temps avant que les membres du Congrès américain ne fassent publier cette ''Lettre adressée aux habitants de la Province de Québec, ci devant le Canada, lettre datée du 26 octobre 1774 et signée de la main de leur président, monsieur Henry Middleton, leur promettant le respect de leur religion, des mêmes membres du dit Congrès de Philadelphie, dans une adresse au peuple de Grande-Bretagne, datée du 21 ocobre 1774, savoir 5 jours avant l'autre, déclaraient:''Nous ne pouvons nous empêcher d'être étonnés qu'un parlement britannique ait consenti à établir une religion qui a inondé de sang votre île et qui a répandu l'impiété, la bigoterie, la persécution, le meurtre et la rébellion dans toutes les parties du monde.''(information apparaissant à la page 290 du Boréal Express 1760-1810)
Reste que cet Acte de Québec a agrandi cette province issue de la Conquête, même si les actes de 1791 et de 1840-1841 ont un peu rapetissé cet agrandissement. N'en demeure pas moins qu'au surplus, cet acte, une fois l'indépendance acquise, pourra servir à nous aider à récupérer le Labrador et à combattre un certain fractionnement de notre territoire, que chercheront, n'en doutons pas, à obtenir certains irréductibles Canadians. À ce propos, je suggère les lectures suivantes:
1) ''L'entièreté du Québec: Le cas du Nord'', de Louis edmond Hamelin, Cahiers de Géographie du Québec, vol 42,no 115, 1998, p 95-110 que l'on peut truver sur le site suivant;
http://id.erudit.org/iderudit/022712ar
2) ''Les confins nordiques de la Provonce de Québec, selon l'Acte de 1774'', de jean-Paul Lacasse, septembre 1996, cahiers de Géographie du Québec, vol 40, no 110, p 205-220, que l'on peut retrouver à:
http://id.erudit.org/iderudit/022568ar
Ironie de toute cette saga: Le premier monument à être installée à Montréal, savoir un buste en marbre de Georges 111, inauguré le 7 octobre 1773 à la Place d'armes, ne survivra pas à l'invasion américaine(Novembre 1775-juin 1776): En effet le premier mai 1775, ce buste fut décapité et sa tête jeté dans un puits durant l'invasion américaine de Montréal. Ce qui en subsiste repose au musée Mcord. Quant à elle, ''la statue du même Georges-III à New York fut reversée par des patriotes enthousiastes le 9 juillet 1776 et on y fit le même jour pour la première fois lecture en cette ville de la Déclaration d'indépendance. Les 400 livres de plomb de la statue furent fondues pour faire des balles au service de l'indépendance.''( Le Boréal express 1760-1810, page 307)
6 novembre 2010
Et pourquoi pas avec cela un monument en prime?!
C'est ça Baptiste, mon bonasse, faudrait maintenant que tu honores celui qui a laissé entendre que nos mères et nos grands-mères étaient des truies et qui a injustement, de façon insidieuse et odieuse, outrageusement sali la mémoire du chanoine Lionel Groulx en nous le présentant comme celui qu'il n'était pas .
Personne ne suit Gaston Boivin. Soyez le premier!