Grossir les rangs : les Anglos
17 mai 2014
M. Charlebois,
Vous êtes à défendre la langue d'une majorité continentale contre une minorité provinciale, qui même dans un état indépendant et souverain devra composer avec cette surpuissance linguistique s'honorant du titre de langue mondiale. Même non reconnue constitutionnellement dans un Québec indépendant, l'anglais s'imposera malgré tout.
Se porter à la défense de l'anglais au Québec en Amérique du Nord c'est comme se porter à la défense des pissenlits dans un jardin d'iris.
Et comble d'obscénité vous proposez de leur laisser leur monarchie étrangère, sur ce continent, terre des républiques ! Pour qu'ils ne se sentent pas trop perdus comme l'évoquent certains péquistes ? Et quoi d'autre ?
Quelques-uns argueront qu'il ne faut pas leur faire subir ce qu'ils ont fait subir à leurs minorités conquises. Bien sûr que non ! Il n'est aucunement question de les combattre par la force des armes, du feu et du sang ! Nous sommes civilisés.
Dois-je aussi rappeler que la Déclaration d'indépendance de la République du Bas-Canada, par Robert Nelson, fut rédigée en français uniquement ?
Concernant la notion de « minorité », je vous renvoie à un texte de l'avocat et historien Christian Néron :
http://www.vigile.net/La-majorite-anglophone-du-Quebec
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