L'argumentaire 1001 raisons pour que le Québec devienne un pays contient des raisons qui réfèrent à nos 252 ans de colonialisme. Comme vous dites, cette liste doit être diffusée et mise à jour. L'argumentaire a été hébergé par le site Coalitionsouverainiste.com jusqu'à ce que le site soit fermé. C'est pour cela que j'en profite pour demander de l'aide. Est-ce qu'une organisation est prête à prendre la relève en hébergeant l'argumentaire, en modifiant sa présentation s'il le faut, en acceptant de nouvelles raisons au fur et à mesure que l'actualité nous en procure, en se l'accaparant et en le publiant? Aujourd’hui, il ne reste qu'une page de Facebook que vous pouvez voir à l'adresse suivante:https://www.facebook.com/pages/1001-raisons-pour-que-le-Qu%C3%A9bec-devienne-un-pays/472882976060274?fref=ts

2914) « Un chercheur de l’Institut Fraser croit que la souveraineté ne serait pas mauvaise économiquement pour le Québec. […] « Ça pourrait avoir un effet positif sur le Québec. En tout cas, ça ne serait sûrement pas la crise que certains anticipent. Je crois même que les liens avec les autres Canadiens seraient plus chaleureux. », a souligné le chercheur Filip Palpa, (…) « Je ne crois pas que le Québec souffrirait s’il perdait sa péréquation (NDLR : une balance de 4,4 milliards $). Pour le Québec, c’est un mauvais encouragement pour les politiciens », a-t-il poursuivi. M. Palda croit que l’avenir sera aux petites nations qui pourront tirer profit du nouveau contexte économique. » […] Fait inusité, cette position rejoint celle de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IREC), jugée à gauche sur l’échiquier économique. […] M. Laplante (de l’IREC) croit surtout que la fédération canadienne actuelle est très loin d’aider l’économie québécoise. » On le voit très bien, a-t-il soutenu. Les sables bitumineux font hausser le dollar canadien et cela fait mal à nos exportations. Donc pour le Québec et même l’Ontario, ce n’est pas du tout viable économiquement de rester dans le Canada. » La souveraineté ne serait pas « mauvaise » pour le Québec, Argent, 29 juin 2012 (Da.R.)

2915) « La principale menace du français au Québec est le fait canadien, croit l’ex-premier ministre Bernard Landry. Selon lui, « la meilleure sauvegarde de la langue française au Québec, c’est l’indépendance nationale, c’est évident ». […] « Le Canada, qui est un pays bilingue et multiculturel pas sa Constitution, donne un signal très pervers aux immigrants », soutient l’ancien chef péquiste. Celui-ci déplore que pour obtenir la citoyenneté, les nouveaux arrivants doivent jurer fidélité à la reine d’Angleterre et du Canada. « Ce n’est pas les immigrants que je blâme, c’est cette Constitution qui nous fut imposée », a précisé l’homme de droit. » Le Canada est une menace au français, selon Landry, Le Soleil, 3 juillet 2012 (Da.R.)

2916) « Je vois le combat des étudiants pour leurs intérêts et contre l’augmentation redoutable et catastrophique des droits d’inscription comme un combat pour le français et même pour l’indépendance du Québec, a analysé M. Hagège. C’est un cri des Québécois contre une mesure insupportable. Les violences sont dues à la répression féroce qu’a fait le gouvernement de M. Charest. Le Parti libéral est un parti sans indulgence pour les grèves. » Fort remonté contre le gouvernement du Québec, M. Hagège n’a pas hésité à attaquer quant à son présumé manque de respect envers la langue française. « Sans avoir jamais osé l’abroger, le gouvernement de M. Charest fait tout ce qu’il peut pour contourner la loi 101 de mille façons », a déploré le professeur honoraire au Collège de France. » Carrés rouges au Centre des congrès, Le Journal de Montréal, 5 juillet 2012 (Da.R.)

Daniel Roy

2912) « Stéphane Gobeil s’est demandé ce qui arriverait s’il épluchait ligne par ligne, non pas le budget fédéral, mais les livres des crédits, donc les dépenses réelles effectuées par chaque tentacule de la gigantesque pieuvre bureaucratique fédérale. Méthodiquement, cet observateur de la machine fédérale longtemps employé du Bloc à Ottawa a dégagé ce que le futur État québécois devait retenir d’indispensable comme dépenses pour ses propres activités, puis, en comptant large, a laissé au futur État une marge de manœuvre dans plusieurs secteurs (comme la culture, bien sûr, et l'aide internationale). Dans son nouveau livre, essentiel pour le débat sur l’avenir économique d’un Québec souverain, intitulé Un gouvernement de trop, l’auteur a retranché dans son calcul, comme il se doit, tout ce que le Canada fait et qui ne nous concerne pas (et dont nous finançons le cinquième) ; tout ce que le Canada fait en dédoublant nos propres activités; tout ce que le Canada fait en Cadillac et que nous faisons ou pouvons faire en coupé sport. Les sommes économisées par un futur Québec souverain sont proprement colossales. Et le résultat est net : lorsqu’on a tout compté et tout décompté, un Québec souverain économiserait 2 milliards par an. C’est le coût du fédéralisme. Et cela inclut évidemment, la péréquation. (Autrement dit, puisque le Québec reçoit 8 milliards de péréquation, il économiserait 10 milliards par an en se retirant de la fédération). Le coût du fédéralisme? 2 milliards $ par an!, Le blogue de Jean-François Lisée, 11 mai 2012 (Da.R.)

2913) « Si on était indépendant, le peuple québécois posséderait la souveraineté monétaire, c'est-à-dire le droit complet, total et exclusif à la création monétaire, au lieu de dépendre de la Banque du Canada. La souveraineté monétaire implique également le droit de contrôler entièrement la création de la monnaie scripturale (90% de la masse monétaire) laissée aux mains des institutions privées. » Pierre Cloutier ll.m, avocat à la retraite (Da.R.)

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Daniel Roy

Votre article est très pertinent et utile, car la mémoire est une faculté qui oublie. J'aimerais mentionner que certaines de vos raisons apparaissent déjà dans l'argumentaire intitulé Mille et une raisons pour que le Québec devienne un pays. Et pour celles qui n'y apparaissent pas, elles pourraient y être ajoutées. Cet argumentaire comporte 2926 raisons à ce jour. Il a été publier sur la Coalition souverainiste jusqu'à ce que le site ferme. J'aimerais tant qu'une organisation patriotique le prenne en main et qu'il devienne un outil de premier choix pour promouvoir l'indépendance. L'argumentaire est en format Word et contient plus de deux cents pages. Vous trouverez ci-dessous un échantillon, soit les raisons numéro 2909 à 2916. Chaque est raison est référencée et suivi du nom de l'auteur. Vous reconnaîtrez plusieurs noms. Si une organisation patriotique souhaitait poursuivre le travail avec cet argumentaire, veuillez communiquer avec moi.

2909) « Une évolution constitutionnelle bloquée à double tour. Parce qu’aucun politicien canadien n’ose défier l’opinion publique canadienne qui refuse à 70 % toute modification au régime politique et parce que la formule d’amendement de la Constitution canadienne requiert l’accord de sept provinces représentant 50 % de la population canadienne, il est inimaginable que le Québec puisse intégrer la Constitution canadienne. » Quel avenir? Province ? ou pays ?, États généraux sur la souveraineté du Québec 2012 (Da.R.)

2910) « En fait, si l’on fait le total des motifs que le Québec a désormais de penser son avenir en dehors du Canada, ils sont de plus en plus nombreux. Pensez-y : le rejet de Kyoto, les sables bitumineux, le retour en force de la monarchie, l’adhésion aux valeurs néo-libérales les plus extrêmes, le démantèlement de nos programmes sociaux, les interventions militaires agressives, l’étroitesse d’esprit face à l’avortement et à l’homosexualité, l’acharnement contre les jeunes délinquants, le soutien inconditionnel à Israël, etc. » Le pipeline : la goutte qui fait déoborder le vase, Richard Le Hir, Tribune libre de Vigile, 8 juin 2012 (Da.R.)

2911) « Ottawa ne bouge pas assez vite pour décontaminer 2 238 terrains fédéraux pollués au Québec, parmi lesquels le Vieux-Port et le canal de Lachine, a déploré la prote-parole du Bloc québécois, Maria Mourani. Selon elle, 160 sites nméritent la cote de priorité élevée, dont 11 situés à Montréal. » Le Bloc québécois accuse Ottawa de laxisme, Agence QMI, 8 mai 2012 (Da..R.)

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Daniel Roy

Ce fut une très belle manifestation. Merci à tous d’avoir appuyé la cause de la Charte des valeurs québécoises et celle de l’indépendance du Québec. Plusieurs personnes ont pris la parole. Voici un des discours :

• À vous tous, jeunes et moins jeunes; étudiants et travailleurs, francophones, allophones, anglophones et autochtones, notre gouvernement doit rester laïc et nous servir avec justice, et ce sans égards à notre sexe ou notre religion.
• Avec cette Charte, notre gouvernement devra respecter l’égalité entre les femmes et les hommes, la neutralité religieuse et notre patrimoine culturel.
• En d’autres termes : l’homme n’est pas supérieur à la femme, la religion n’a pas sa place dans l’État et notre histoire est là pour rester.
• Finalement, j’ai une chose très importante à vous dire, sans quoi, tous nos efforts pourraient être vains. Vous savez l’autre charte, la Charte de la langue française. Eh bien, on est obligé d’en refaire une autre n’est-ce pas? C’est parce qu’elle a été charcutée par la Cour suprême située à Ottawa. Ces juges qui ne parlent pas notre langue pour la plupart, et qui s’appuient sur une constitution et une Charte de droits et libertés que nous n’avons jamais, mais jamais, approuvées. Je vous le dis; le Québec doit décider seul des valeurs à faire respecter. Nous n’avons aucun compte à rendre à quelques gouvernements étrangers que ce soit, y compris celui situé à Ottawa. Je crois même que nous devons prendre nos responsabilités et cesser d’avoir peur. Il faut décider nous-mêmes de tout ce qui nous concerne. Il faut arrêter d’envoyer des impôts à Ottawa. Le Québec doit devenir un pays! La Charte et l’indépendance, même combat! Vive la Charte des valeurs québécoises; vive le Québec libre! Oui à la Charte, justice pour tous!