L’incroyable odyssée du Québec vers son indépendance
25 août 2012
VLB serait fier de vous, M. Lapointe. On ne savait pas que vous puissiez vous inspirer de James Joyce à vos heures. Bravo! Très inspirant.
Les indépendantistes doivent réinvestir le PQ. Oui mais...
25 août 2012
VLB serait fier de vous, M. Lapointe. On ne savait pas que vous puissiez vous inspirer de James Joyce à vos heures. Bravo! Très inspirant.
16 juillet 2012
Attention. N'allons pas trop vite en affaires. Un article écrit par Micheline Lachance dans l'Actualité, en 2009, nous en dit un peu plus sur la genèse de ce projet tenu à bout de bras pendant plus de 20 ans par les résidents de St-Jean-Port-Joli.
«Ce mécène, un retraité de la câblodistribution, avance une autre explication (de la difficulté de réaliser le projet NDLA) : « C'est autant la vocation du projet que l'argent qui faisaient problème. » À l'origine, le manoir reconstitué devait être consacré à Aubert de Gaspé, dernier seigneur de Saint-Jean-Port-Joli. Or, la région comptait déjà trois centres d'interprétation du régime seigneurial (à Saint-Roch-des-Aulnaies, à Saint-Denis de Kamouraska et à Rivière-du-Loup). « Un jour, dit Jean-Louis Chouinard, un chercheur en muséologie de l'Université Laval, François Côté, nous a suggéré d'en faire un musée du "patrimoine immatériel". » Autrement dit, un lieu où l'on ferait parler les objets du passé à l'aide de témoignages, enregistrés dans un studio aménagé sur place. D'où son nom de Musée de la mémoire vivante. «Une formule participative fort populaire aux États-Unis, qui donne de l'envergure au manoir », note Jacques Castonguay.
N'empêche, Micheline Lachance ajoute:
«Moi qui suis une admiratrice de Philippe Aubert de Gaspé, je dois cependant avouer qu'en déambulant dans le manoir j'ai eu du mal à retrouver l'âme de son ancien propriétaire. Rien ne transpire de sa jeunesse à Saint-Jean-Port-Joli ou de ses démêlés avec la justice pour détournement de fonds. Certes, derrière une vitrine placée dans le hall d'entrée, sa montre, son porte-monnaie et son encrier nous rappellent l'écrivain, comme aussi un exemplaire de la première édition des Anciens Canadiens (1863) et de ses Mémoires, dédicacés à sa fille Charlotte-Elmire.»
Source: http://www.lactualite.com/culture/la-maison-sous-les-arbres
Merci tout de même d'avoir attiré on attention sur cet homme et un site qui me semble exceptionnel et que je ne manquerai de visiter de passage dans la région.
23 mai 2012
J'aime beaucoup ce que vous écrivez mais j'ai un peu de difficulté à saisir ce que vous voulez dire lorsque que vous prétendez que encore une fois, les francos et les anglos s'opposent en ce moment. J'ai participé à quelques événements et je vois au contraire beaucoup de jeunes anglophones qui manifestent contre le gouvernement Charest. Surtout de Concordia, peut-être, mais que dire également du travail extraordinaire réalisé par CUTV. Ils sont suivis partout dans le monde grâce à Internet. Et si les jeunes avaient compris que anglos comme francos, nous sommes tous Québécois? Quelle jeunesse qui enfin montre la voie aux vieux croutons jadis réformistes mais désormais conformistes que nous sommes devenus?
Claude G. 55 ans qui aimerait avoir encore l'énergie de 20. Heureusement, j'ai deux filles étudiantes et engagées.
25 avril 2012
Monsieur Tremblay, ne cédez surtout pas au cynisme ambiant. Moi le premier j'ai tendance à le faire mais lorsque je vois aller toute ces crapules libérales, faux financiers et autres maires, je me dis que le néo-libéralisme et ses mensonges en sont à leur derniers moments. Depuis plus de cinquante ans, Milton a charrié un paquet de monde avec son utopie du «au plus fort la poche» mais cela achève. Céder à la droite en ce moment est la pire des erreurs. Je n'aurais pas dit cela il y a un an à peine mais je crois que l'espoir est de nouveau permis. Et ce sont les étudiants qui nous montent la voie.
31 août 2011
Pauvre M. Gendron. Vous êtes-vous relu? Ce que vous proposez représente un défi titanesque. Comment va-t-on financer tout ça? En passant le chapeau dans les réunions? Et pour couvrir tous les sujets, on en a au moins pour deux ans. Sans compter le travail de réflexion préalable en supposant qu'on trouve les experts pour le faire.
C'est d'ailleurs là dessus que compte notre chère Pauline. On sera en élections en novembre prochain ou au plus tard au printemps. «A décidé de rester» et elle compte bien se présenter devant l'électorat avec son programme de gouvernance souverainiste. Tout cela sent l'opportunisme à plein nez.
Si madame Marois avait vraiment été sérieuse avec l'idée d'états généraux, elle aurait osé mettre sa gouvernance souverainiste et même le référendisme sur la table. Et ce, au lendemain du 2 mai. Je regrette mais je n'embarque pas. Tout cela ne fait pas très sérieux. Je le répète, à défaut de remplacer rapidement l'équipe actuelle au PQ, on ne peut que laisser l'électorat décider de son sort. Malheureusement, il n'est pas assuré que le parti de René Lévesque passe au travers, cette fois-ci.
26 août 2011
Au risque de paraître rabat-joie, attention aux expédients en matière de déclaration d'indépendance. Tous les juristes (encore eux) vous diront que le respect de la légalité en cette matière est essentiel. Il ne faut surtout pas agir unilatéralement sans l'appui du peuple. Si j'estime comme vous que le référendum sur la souveraineté est devenu un cul-de-sac, l'élection référendaire n'est pas tellement mieux.
Par contre, tout parti proposant une fois élu l'adoption d'une constitution québécoise visant à remplacer la Constitution de 1982 respecterait, je crois, ce principe de légalité. Et ce, même dans le cas où ce parti obtiendrait la pluralité des sièges sans obtenir la pluralité des voix. C'est l'essence même du parlementarisme britannique qui, comme vous pouvez le constater, ne comporte pas que des inconvénients.
Une fois au pouvoir, rien n'empêcherait le gouvernement de proposer aux Québécois d'adopter leur propre constitution. Une négociation s'ouvrirait alors avec le Canada. Pris à son propre piège, il pourrait difficilement soutenir l'illégalité du processus. Entrainé sur le plan politique, je serais surpris qu'il accepte l'idée des États associés. Tirez-en alors votre propre conclusion...
25 août 2011
Je suis bien d'accord avec votre texte même si vous vous contredisez un peu dans votre post-scriptum. L'unité, certes, et pas dans 5 ans parce qu'il sera trop tard, le degré d'assimilation étant de plus en plus foudroyant non seulement à Montréal mais sur la Rive sud comme à Laval.
Sauf que tout le problème est là: Mme Marois ne semble pas le réaliser. Elle reste accrochée à son plan dont personne ne veut. C'est sûr qu'elle est bien tenace et compétente. Malheureusement, elle manque de sens politique. Elle n'a pas vraiment la stature d'un chef d'État. C'est comme ça. Et c'est de plus en plus pathétique, comme le montrent les vidéos de la cheffe sur le site du PQ, la délirante conférence de presse sous le pont Champlain ou encore la tenue de l'assemblée «citoyenne» de Trois-Rivières, mardi dernier.
A dit qu'a partira pas mais c'est inévitable si le PQ veut au moins sauver les meubles à la prochaine élection. Il y a près de 2,5 millions d'électeurs qui se sont abstenus de voter en 2008. Faut-il attendre qu'il y en ait 500,000, un million de plus la prochaine fois? Elle est là notre majorité. Mais il faut agir maintenant. Il doit bien y avoir quelqu'un au Québec pour prendre la relève. Gilles Duceppe? Faut voir. Aussant? Peut-être. Quelqu'un a parlé de Caroline St-Hilaire. Pourquoi pas?
21 août 2011
Pour ce qui est de Racine, j'aimerais seulement souligner que quelques une de ses pièces mettaient aussi en scène des Romains, par exemple Néron dans «Britannicus» ou Titus dans «Bérénice».
Mais quelle brillante intuition vous avez, Monsieur Marineau, de comparer les fidèles de Mme Marois et les dissidents du NMQ aux Anciens et aux Modernes. Vous vous abstenez, toutefois, de préciser qui de l'Ancien, qui du Moderne. Pour ma part, je suis convaincu que ce qui oppose les indépendantistes, c'est de considérer la tenue d'un référendum sur la souveraineté comme «indépassable», ce qui constitue justement la source de nos divisions et de nos ennuis.
6 août 2011
Nul doute, M. Diotte, qu'un gouvernement du Parti Québécois serait préférable à l'imposture libérale actuelle. On a qu'à jeter un coup d'oeil sur le programme lancé le 16 juin (un peu en catastrophe, il est vrai) pour s'en rendre compte. Il contient de très bonnes idées comme l'enquête tant réclamée sur l'industrie de la construction qui ne pourra pourtant pas aller trop loin sans risquer de ruiner l'économie du Québec.
Toutefois, si bon soit-il, ce programme représente la nième version de la stratégie du bon gouvernement en attendant les conditions gagnantes pour la tenue d'un référendum. Il s'agit du même plan dépassé de 1973 servi à la moderne et qui signifie rien de plus que le retour à la période désastreuse pour l'option des gouvernements Bouchard-Landry. Le danger de porter le PQ au pouvoir aux prochaines élections, il est là. C'est se lier les mains avant de combattre.
En 2003, les Québécois ont rejeté cette approche sans avenir. Mme Marois continue à persister dans cette voie sans issue. Je crois qu'il est inutile de tenter d'en modifier la course. Laissons désormais les Québécois en juger. Une fois que le PQ aura subi le même sort que le Bloc et pour les mêmes raisons, s'ouvriront enfin de nouvelles perspectives politiques susceptibles de conduire enfin les Québecois à leur indépendance.
5 août 2011
Monsieur Savoie a raison. Il y aura élection cet automne et le PQ sera balayé comme le Bloc le fut en mai et pour les mêmes raisons. Le PQ a perdu toute crédibilité sous Lucien Bouchard et ne s'en relèvera pas. L'agonie dure depuis 2003 et l'élection qui vient sera le coup de grâce.
Charest déclenchera une élection anticipée juste avant que la crise économique qui est déjà commencée ne frappe. En fait, c'est celle de 2008, un temps différée par l'étatisation des dettes bancaires, qui continue et connaîtra son aboutissement par l'effondrement du capitalisme financier mondialisé. Comme l'a souligné à juste titre Richard Le Hir et d'autres collaborateurs dans ces pages, Charest fera campagne avec le Plan nord qui n'est rien d'autre qu'une tentative désespérée du capital financier de sortir du secteur financier pour se repositionner, à l'instar de Power Corp, dans le secteur des ressources.
Compte tenu du degré d'intérêt élevé de l'oligarchie financière canadian du Québec pour un tel projet mais aussi des retombées qu'il implique pour le sacro-saint secteur de la construction, je prévois un balayage libéral entrainant la disparition du PQ. Ce ne sera toutefois pas la fin de l'Histoire. Tout comme l'effondrement du capitalisme financier, la fin du PQ rendra enfin possible une recomposition de l'espace politique visant une plus grande démocratisation et une réappropriation de l'économie qui passent inévitablement par la constitution d'un état québécois indépendant.
24 juillet 2011
Finalement, ce débat entre M. Cloutier et Mme St-Onge aura été des plus éclairant. Ne vous découragez pas Mme St-Onge. Notre éminent juriste pose, je crois, de très bonnes questions que je partage également. Je ne crois pas que la stratégie du bon gouvernement soit la bonne parce qu'elle ne conduit nulle part. C'est trop tard. Le PQ est trop usé par le pouvoir.
Par contre, votre réponse a au moins le mérite de poser clairement l'enjeu de la prochaine élection pour le PQ. Puisque les positions des tenants du mandat indépendantiste et de ceux du mandat de gouvernance provinciale semblent irréconciliables, je crois que les premiers devraient cesser leurs critiques à l'égard du PQ, laisser le peuple décider de la stratégie qu'il propose et préparer l'après PQ.
Malheureusement, je crois moi aussi que le même sort que le Bloc attend le PQ au prochain scrutin. Cela pourrait très bien survenir aussi tôt que cet automne (non pas par peur de Legault mais de la crise financière qui menacera de nous tomber dessus alors) et le plus tôt sera le mieux!
15 juin 2011
Une erreur s'est produite dans le commentaire précédent. Il s'agit bien d'Alexandre Boulerice et non de André Boulerice. Mes excuses.
Personne ne suit Claude Girard. Soyez le premier!