Défaire le gouvernement Charest
24 mai 2007
Merci M. Guimont.
Il semble que ce soit devenu incommensurablement difficile pour bien du monde. Malheureusement.
On ne convaincra personne si on se présente comme personne.
Soirée-spectacle
Le Parti Québécois de Terrebonne et de Masson sont fiers de présenter « OUI ! À la prochaine fois »
Octobre 1970
7 septembre 1995
GASLAND - (2010) Directed by Josh Fox. Winner of Special Jury Prize - Best US Documentary Feature - Sundance 2010. Screening at Cannes 2010.
Jeudi de la langue - Jean-Pierre Durand
Louis-François Bélanger<br />Michel Gendron<br />Jacques Libersan
Extrait vidéo
24 mai 2007
Merci M. Guimont.
Il semble que ce soit devenu incommensurablement difficile pour bien du monde. Malheureusement.
On ne convaincra personne si on se présente comme personne.
23 mai 2007
La fin de la Révolution tranquille? Est-ce que la fiction va dépasser la réalité?
Mercredi 7 juillet 1975: le Canada accepte l'immigration massive de Britanniques(1)
<< (...).
-- Est-ce que le Québec va mettre à exécution sa menace de sécession?
-- Je le crois. Vous savez, j'imagine, que l'Assemblée nationale a voté la sécession au cas où le gouvernement fédéral accepterait les Britanniques. La résolution a été unanime. Je ne pense pas qu'ils reviennent là-dessus.
-- Allez-vous accepter la séparation du Québec simplement sur la base d'un vote de l'Assemblée législative?
-- Que voulez-vous dire?
Roussel --Premier ministre du Canada-- tend au Premier ministre britannique un scotch à l'eau, sans glace. Ils lèvent leurs verres et trinquent.
-- Je pense, répond Sands --Premier ministre britannique--, qu'une décision aussi importante que la séparation politique et l'indépendance du Québec devraient faire l'objet d'une consultation, non seulement des membres de l'Assemblée nationale, mais aussi du peuple et des électeurs.
Le Premier ministre canadien hoche la tête comme s'il ne comprenait pas.
-- Vous voulez dire un référendum?
-- Oui, exactement.
-- Bien entendu, j'ai l'intention d'insister pour qu'un référendum se tienne et qu'on consulte le peuple. Mais je suis sûr que Bélisle --le Premier ministre du Québec, vous savez-- trouvera le moyen de s'y opposer >>(2).
***
Lundi 30 mars 2007: une déclaration qui confirme le dépassement de cette non fiction au Québec
La déclaration de Lord(3) Conrad Black(4) au quotidien National Post confirme cette non fiction de la réalité présente au Québec: « … si le Canada devient de plus en plus important dans le monde, et le Québec de moins en moins important dans le Canada(5), la souveraineté sera appelée à disparaître. Mario Dumont va ramener une économie du style Duplessis, les libéraux auront un chef comme Taschereau ou Lesage (…) et le Bloc et le PQ vont se dissoudre, car ils sont des anachronismes. Cette nouvelle popularité de l’ADQ signifie le retour d’un conservatisme fiscal et social au Québec, une première depuis l’époque où régnait l’Union nationale de Maurice Duplessis (…). Mario Dumont a le même concept d’autonomie pour le Québec comme l’avait Duplessis ».
___________________
1. Titre du premier chapitre du livre mentionné à la note suivante.
2. Passage extrait du livre de Richard Rohmer et intitulé Séparation. L'avenir du Québec révélé par la fiction?, p. 21. Les Éditions de l'Homme, 1977.
3. Ce titre a probablement été acheté --Scotland Yard enquête présentement sur la vente de titres-- afin de financer le Parti de Tony Blair et pouvoir bénéficier de l'immunité que lui confère cette désignation.
4. Cet ex-magnat de La Presse, l'un des opposants les plus acharnés à la souveraineté du Québec et membre actif du groupe Bilderberg, subit actuellement un procès devant jury à Chicago pour fraude, blanchiment d’argent, entrave à la justice, manœuvres frauduleuses et violation de la loi fiscale.
5. Le projet de loi C-56 que le gouvernement Harper s'apprête à adopter a comme objectif cette diminution du pouvoir politique du Québec au Canada.
23 mai 2007
Il s'agit d'un faux débat. L'entente sur le budget entre le PLQ et le PQ est déjà conclue. Donc on aura le PLQ pour encore un an au pouvoir. C'est avec ce contexte qu'il nous faut composer.
23 mai 2007
Mme. Moreno,
J'apprécie votre style d'écriture et la citation d'Irène Némiravsky que vous me faites découvrir ici : Combien d’années faudrait-il demeurer ainsi, dans cette sombre léthargie, ployé, docile, écrasé comme un bétail sous l’orage ?
Wow ! Si vous faites le rapprochement avec la situation des Québécois, vous y allez un peu fort Mme. Moreno. Ça pourrait décrire le sort des Palestiniens mais pas celle des Québécois qui sont minoritaires, il est vrai, au Canada mais qui n'ont pas été déplacés dans des camps "à part les Acadiens lors de leur déportation et quelques uns de nos Patriotes en 1839".
Les Québécois, au dernier référendum, chez les francophones, ont voté OUI majoritairement à la souveraineté du Québec à environ 60 % même si ils pourraient probablement se satisfaire éventuellement d'un vraie Confédération ou de l'autonomie de l'ADQ.
Le Québec, même du temps du PQ au pouvoir, ne semble pas avoir fait grand chose pour mieux enseigner le français aux Québécois à l'école. On pourrait peut-être commencer par ça qui n'a pas besoin de la permission du fédéral en plus de s'adopter une constitution québécoise etc...en attendant l'évolution de l'opinion de celles et ceux qui pensent plus à gouverner une province qu'à la sa souveraineté ou sa plus grande autonomie.
23 mai 2007
Salutation citoyennes et citoyens,
Afin de renforcer sa crédibilité, Madame Marois pourrait reprendre son idée qu'elle avait émise en 2005... C'est-à-dire que si le PQ est élu, il y aurait la création d'un Ministère voué à la promotion de la souveraineté. Il faut renforcer le pays réel, il faut poser des gestes de "passage à l'acte" pour la libération nationale... De l'intention à l'action... Sinon, c'est de la rhétorique de l'illusion...
Patrie et Famille !
23 mai 2007
@ Zach Gebello
Et si je vous demandais sur quel planète vous vivez, vous ? Car on part de loin avec vous... Comme vous ne savez pas ce qu'est le Québec, que vous ne savez pas que la langue qui y est parlée majoritairement est le français (le français, c'est la langue dans laquelle vous vous êtes exprimé ici)... que vous ne savez pas non plus ce que signifie le mot «majorité»..., comment faites-vous pour vous situer dans l'univers ? Quant à tenter de vous expliquer ce que sont des «caractéristiques nationales»... OUF ! Ça ne sera pas de la tarte (non, je ne parle pas du dessert... Mon cher Gebello, c'est une expression... Ah, laissez tomber !) Mais j'ai une idée... Pour vous dire un peu à quoi ressemble sur notre planète «des caractéristiques nationales» : Il existe une chanson, sur Terre, qui commence par ces mots, que je vous engage à méditer - ils ont été écrits en «français», par des gens de la «majorité» et qui parlaient déjà cette langue chez nous il y a de cela très, très longtemps (essayez d'en comprendre le sens ; tout est là, vous verrez) : «Ô Canada, terre de nos aïeux,... [anciennement, on appellait Canadiens, les gens qui habitaient ce pays, un pays qui avait toujours été majoritairement francophone jusque-là - eh oui!]...» Mais je suis con ! Vous la connaissez sûrement cette chanson puisque je ne doute pas que vous ayez la télévision sur votre planète et que vous êtes donc grand amateur de hockey... Ben, c'est la toune-là... celle qui finit en anglais... par... ah! oui : «... we stand on guard for theeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee ! Pis là, tout le monde applaudit. Ben ceux-là qui applaudissent, là, c'est eux autres les Québécois, francophones, majoritaires, avec toutes les caractéristiques nationales qui les distinguent encore des autres habitants de notre planète. Et à ma connaisssance, les sépharades ne sont pas refoulés à l'entrée, à condition, bien sûr, qu'ils paient leur place comme les autres - et c'est pas donné ! Est-ce que ça se passe aussi comme ça sur votre planète à vous ?
23 mai 2007
Vous êtes un fin stratège M. Boileau mais, à la place de l'ADQ, le PQ de Mme. Marois pourrait bien gagner cette suggérée rapide élection ce qui le ferait encore gouverner le Québec-province, qui tend a lui faire plus d'ennemis que d'amis, exemple "les fusions municipales, le déficit 0, les dures négociations avec les employés de l'état etc".
Si les Libéraux, très provinciaux, décident de sortir M. Charest et le remplacer par M. Couillard qui a meilleure presse, ça peut aussi brouiller les cartes du PQ et de l'ADQ.
La stratégie est une chose, son succès peut en être une autre et je partage votre intérêt à voir ce qu'il adviendrait des demandes autonomistes de l'ADQ. Est-ce qu'elles frapperaient sur une porte fédérale verrouillée ? Si c'était le cas, comment réagirait M. Dumont ?
23 mai 2007
"Devenus majoritaires, les Québécois de langue française préserveraient dorénavant leurs caractéristiques nationales."(Patrice Boileau)
Les Québécois de langue française, majoritaires et de caractéristiques nationales.
Qui c'est çà? Quel peuple c'est çà? Ça mange quoi l'hiver cette bibitte là?
Est-ce que les milliers de Québécois qui se disent Sépharades de langue française au Québec et qui votent à 99% contre l'indépendance des Québécois font aussi partie de cette majorité? Et les autres Québécois de communautés ethniques parlant aussi français, au Québec, et qui votent aussi en bloc contre l'indépendance?
C'est une majorité de quoi alors? Juste des francophones?
En quoi les souverainistes deviennent plus majoritaires?
C'est quoi ces caractéristiques nationales?
Mais de qui, au juste, parlez vous?
23 mai 2007
Faut pas trop s'énerver avec la souveraineté. Les Québécois, dans les sondages, sont à 45 % pour la souveraineté-partenariat mais seulement à environ 28 % si la question porterait sur la souveraineté seule. Fait que...le PQ, les yeux ouverts, n'est pas pressé d'aller à un référendum sur la souveraineté du Québec. Il désire quand même gouverner le Québec-province même si ça tend à l'éloigner encore plus de la souveraineté à cause de tous les ennemis qu'il se fait à gouverner le Québec-province, exemple : "déficit 0, dures négociations avec les employés de l'état, fusions municipales forcées etc".
Des développements constitutionnels ont plus de chances de venir de l'ADQ et de son autonmie si elle devait se fracasser sur les récifs du fédéral. La futur constitutionnel du Québec n'est pas nécessairement social-démocrate ou souverainiste. Il sera ce que les Québécois voudront, en majorité, sans y être forcés. Nous serons intelligents, autonomistes, fédéralistes ou souverainistes, de nous y rallier sans trop de vilaines arrière-pensées.
Gilles Bousquet
St-Hyacinthe
23 mai 2007
FÉLICITATIONS à M. Parizeau qui utilise de nouveau son franc-parler, pour bien résumer les enjeux pour tout le mouvement souverainiste qui doit conserver l'oeil sur la souveraineté.
Les Québécois se demanderont : Est-ce qu'on va vraiment pouvoir utiliser la monnaie canadienne sans trop de problèmes s'il n'y a pas entente avec le ROC ? Et les politiques monétaires et les postes de douanes, est-ce que nous conserverons ceux avec les États-Unis et, est-ce que nous en aurons avec l'Ontario et le Nouveau-Brunswick ? Est-ce que nous aurons besoin d'un passeport pour visiter ces 2 provinces devenues d'un autre pays ? Est-ce que nous pourrons conserver la citoyenneté canadienne et en avoir une nouvelle Québécoise ? et pourquoi pas la double citoyenneté ?
Est-ce que la souveraineté du Québec viendra, à la fin, directement du PQ ou du refus possible ou probable du fédéral aux demandes du programme autonomiste de l'ADQ ? Est-ce que le fédéral va préférer prendre la chance de perdre le Québec que de bouger vers son autonomie en "slackant" sa poulie ? Et les Québécois, quel sera leur choix constitutionnel majoritaire ?
OUF ! Assez de questions pour aujourd'hui !
Gilles Bousquet
St-Hyacinthe
22 mai 2007
C'est ce que le PQ a essayé de faire en 1995: faire une indépendance inodore, incolore et sans saveur.
Quand Pauline a dit qu'il y aurait cinq ans de turbulence suite à l'indépendance, elle a failli se faire tuer. Le lendemain, elle a parlé d'effervescence. Un euphémisme...quoi!
Il y a longtemps que je ne crois plus au PQ. Il faut passer à autre chose. J'ai fait plusieurs propositions. Si j'étais dans la région de Montréal, les choses se passeraient autrement.
Nestor Turcotte
Matane
22 mai 2007
Monsieur Bergeron,
Il y a deux choses:
1) la question référendaire de 1995 portait-elle sur l'indépendance du Québec? Oui ou non? C'est la première réponse à chercher.
La réponse est NON.
Jacques Parizeau qui, selon moi, reste le plus grand premier ministre du Québec nous avait promis en 1994, lors de la campagne électorale, de poser une question simple: «Acceptez-vous que le Québec devienne souverain en date de...., oui ou non?» Vous ne pouvez contester cela.
Pourquoi a-t-il changé son fusil d'épaule de 1994-1995? La raison est simple: l'arrivée de Bouchard et Dumont, deux confédéralistes qui n'acceptaient pas le libellé proposé par Monsieur Parizeau. Comme me disait mon ancien député bloquiste de l'époque, «on voulait râtisser large»...Avoir le plus grand nombre de OUI. C'est ce que Monsieur Parizeau a dit à la fameuse réunion avec l'Ambassade d'Allemange, le 13 oût 1995. (voir mon texte). On voulai des OUI, le plus possible, et on en ferait bien après ce qu'on voudrait...
2) La question référendaire de 1995 est la même que celle que proposait Robert Bourassa en 1992, - la fameuse question de Bruxelles. Les trois mêmes éléments s'y trouvent: deux États associés, une union économique et une union politique avec le reste du Canada. Personne ne peut contredire cela. S'il y a une union politique, on est donc obligé d'avoir un parlement commun. Comme à l'européenne. Et payer des impôts à ce parlement pour qu'il fonctionne.
Or Bourassa n'était pas indépendantiste. Comment le PQ, qui se dit indépendantiste, a-t-il en 1995, osé poser une question qui sort directement de la mouvance fédéraliste?
Vous applez cela de la stratégie. Moi, j'appelle cela de l'astuce. Et je me permets en cela de vous dire que je ne peux être d'accord avec ce type de stratégie (pour vous) et d'asctuce (pour moi).
Bourassa savait qu'en proposant une telle question (la question de Bruxelles) aux Québécois, que ceux-ci pourraient bien dire oui, mais que le Canada anglais dirait NON. Inutile donc de poser une question référendaire dont on connaissait à l'avance le résultat. Bourassa savait qu'arracher un OUI au Québec, pour de nouvelles négociations qui auraient conduit à faire du Canada deux États associés, était possible. Mais il savait aussi que faire dire OUI au Canada était impossible.
Parizeau savait aussi qu'en demandant ce qu'il demandait que le Canada anglais, dans les jours qui suivraient le référendum, lui dirait NON. Lisez le livre de Pierre Duchesne, Parizeau, tome III, surtout vers la fin, pour vous convaincre que dans les jours suivant un OUI, le Canada aurait dit NON, et qu'immédiatement, dans les quelques jours, Parizeau aurait déclaré l'indépendance.
La stratégie (pour vous) et l'astuce (pour moi) visait à faire l'indépendance par la suite, sans reconsulter le peuple. On faisait voter le monde sur une offre de négociations en sachant très bien que le Canada anglais allait dire NON et qu'unilatéralement, le PQ aurait déclaré l'indépendance sans que le peuple sache très bien qu'il pouvait faire cela, puisque c'était inscrit dans la loi votée à ce sujet à l'Assemblée nationale.
Personne n'a parlé de ce projet de loi durant la campagne référendraire. C'était stratégique de ne pas en parler. C'est si vrai,qu'au lendemain du référendum de 1995, selon des sondages, 52 % des gens pensaient qu'en votant OUI, le Québec allait rester dans le Canada.
De mémoire d'homme, ça aurait été la première fois qu'un pays accède à son indépendance par la bande. Et je ne suis pas certain que les pays du monde aurait reconnu la stratégie péquiste. Probablement que les pays du monde aurait dit au gouvernement du Québec: allez donc leur demander clairement si les Québécois veulent leur indépendance?
Le Monténégro donne aux Québécois une très bonne leçon de démocratie à ce sujet. Il n'a pas hésité à poser une question claire:
La voici: « Souhaitez-vous que la République du Monténégro devienne un Etat indépendant avec une pleine reconnaissance juridique et internationale ? ». Oui OU Non?
Est-ce que ce peuple n'est pas suffisammentintelligent pour qu'on lui pose carrément la même question, avec quelques modifications?
« Acceptez-vous (non: souhaitez-vous, car on peut souhaiter sans accepter de...) que le Québec devienne un État indépendant avec une pleine reconnaisance juridique et internationale?» OUI ou NON? Ça c'est clair.
Tout ce que je dis me semble très logique et pédagogique. Ne versez pas, Monsieur Bergeron, dans les attaques personnelles. Je déplore toujours ce genre d'attitude. On est sur les idées et les façons de faire. non sur les brevets des gens, et leur étiquette personnelle.
Bernard Landry a dit en 2001, qu'il voterait OUI à la question de Bruxelles de Robert Bourassa. C'est écrit noir sur blanc sur les clips de presse. Or Bourassa, le fédéraliste, a-t-il trouvé un adepte confédératif en la personne de l'ancien premier ministre? Il semble que OUI. Et Parizeau-Bouchard-Dumont sont tombés dans le même sillon en 1995. Sauf que, Parizeau, très brillant stratège, s'en est servi pour essayer de conduire le Québec à son indépendance, sans que celui-ci le sache. Vous ne pouvez contester cela.
Enfin, Dumont, dans le camp du OUI, en 1995. Que faisait-il là? Était-il Oui ou Non séparatiste? Comment expliquer que lui et Jean Allaire ont fait, seuls, leur campagne référendaire, sans se trouver sur les mêmes tribunes que Parizeau et Bouchard? Je sais la réponse, mais ça serait trop long de vous expliquer tout cela ici...
En terminant, allez lire le livre de Michel Vastel, Bernard Landry le grand dérangeant. Surtout les derniers chapitres. Vous en trouverez d'autres bonnes qui alimenteront votre réflexion pour plusieurs mois.
Nestor Turcotte
Matane.
Personne ne suit Archives de Vigile. Soyez le premier!