Les vases communicants
12 juillet 2008
Méfions-nous d'un seul sondage et examinons une série de 5 à 6 sondages pour voir une tendance crédible. L'humeur du moment peut affecter un résultat surtout si elle est nourrie par une chaîne de journaux qui achète ce sondage en prenant bien soin de préparer la nouvelle et les affaires publiques en conséquence pour remonter son poulain libéral-fédéraliste. Vérifiable dans le no de vendredi le 4 juillet, page 4 du quotidien Le Droit.
On disait que les sondages n'influençaient personne et on nous en a servi jusqu'au matin du scrutin. Or Durivage et Claude Charron ont brandit et brandissent encore les sondages pour affirmer à Landry ¨vous perdez¨ou encore pour animer les club des ex avec la nouvelle importante du jour. On le voit à la télé à l'humeur des visages: les perdants ont le moral bas et les gagnants du sondage sont tout sourire. Ça démobilise les troupes donc a un effet sur le travailleur d'élection, bénévole surtout et sur les voteurs hésitants. Mais lequel? Par exemple, le sondage d'avril donnait 5% d'avance à Charest et son PLQ. Or l'élection a démenti ce sondage le PLQ a été battu à platte couture. Un parti au pouvoir qui sauve par la peau du cou le comté de Hull, y reculant de 10% dans l'électorat et ne prenant rien d'autre est en peine et non en avance de 5% comme le disait Crop.Le tiers-parti PQ a tout rafflé même si un deuxième parti indépendantiste en crisette paraissait sur les bulletins de vote. Méfions nous d'un seul sondage. Et méfions nous aussi de ceux qui tentent de démolir le PQ en abreuvant ses membres d'injures. Ce sont des fédéralistes déguisés pour la plus part. Ce n'est pas le PLQ qui démolie le PQ, certains Piistes s'en chargent pour eux. Mon Dieu délivrez-moi de mes amis. À .6 %...