Franciser Montréal
22 février 2010
Ce n'est pas que dans l'île de Montréal que le français décline. Il décline aussi en banlieue.
Dans ce projet de faire revenir les francophones de la banlieue vers l'île, où va-t-on prendre les francophones pour combler le trou béant laissé par leur départ de la banlieue, là où le français décline déjà?
La pratique du français à la maison en banlieue est passé de 77% (2001) à 75% (2006). Si exode des francophones de la ville à la banlieue il y a eu, ça n'a que freiné le déclin du français autour de Montréal, en aggravant la situation catastrophique sur l'île.
Inutile de faire l'autruche. Sortons-nous la tête du sable canadien.