Quo vadis, Pauline ?
18 mai 2010
Pour le savoir, M. Le Hir, faites comme je l'ai fait avec rigueur et discipline - comme l'avocat et juriste que je suis - dans plusieurs articles ici même sur Vigile.
1 - Lisez attentivement le chapitre 1.2.3 du programme officiel du Parti québécois voté démocratiquement en congrès en juin 2005.
2 - Comparez ensuite ce chapitre avec le programme officieux et parallèle concocté par Pauline Marois, dont la résolution adoptée en mars 2008 par le Conseil National et plus tard par la Conférence des présidents et présidentes, qui va complètement à l'encontre du programme officiel.
3 - Comparez enfin le programme officiel voté en congrès et le prétendu plan d'accession à la souveraineté dit Plan Marois et vous allez comprendre où elle s'en va notre Pauline nationale.
4 - Ceci est d'autant plus infâmant que les statuts officiels du Parti prévoient que le Congrès est l'instance suprême du parti et pourtant cela ne pas empêché Mme Marois de jeter le "projet de pays" par dessus bord et refuser d'en faire le thème de l'élection de décembre 2008 comme l'exigeait le Congrès. Cela ne l'a pas empêché non plus de refuser de tenir un congrès dans le délai de 4 ans prévu aux statuts, pour gagner du temps et assoir son emprise sur le parti.
Moi, j'ai fait un rêve......indépendantiste.
Pierre Paquette remplaçait Gilles Duceppe à la tête du Bloc et devenait négociateur du Québec face au ROC ;
Gilles Duceppe devenait chef du Parti québécois et dernier premier ministre de la province de Québec ;
Bernard Landry devenait président du Conseil national de la résistance et futur chef d'État de la République du Québec.
Pauline Marois devenait......agente d'immeuble dans Charlevoix avec son mari Claude Blanchet.
Alleluia!
Pierre Cloutier
P.S. Le plus gros obstacle sur la route de l'indépendance, c'est Pauline Marois et son désir maladif de devenir la "première première ministre de la province de Québec". De cela, on s'en fout comme de la dernière de nos chaussettes.
P.S. La vraie dissidente du PQ, c'est Pauline Marois. C'est elle qui a refusé et refuse de suivre les directives du programme officiel voté en congrès