Le temps est venu de passer aux actes
6 novembre 2011
Mr Sauvé,
Madame Marois eu sa chance de nous démontrer ce qu’elle «avait dans le ventre» comme leader du parti québécois lors de l’élection de décembre 2008. Elle s’est plantée, tout comme Boisclairs en mars 2007, n’ayant tout deux obtenu que 19 % des votes (absolus) de l’électorat.
Ça, c’est l’Histoire récente… et le gros bon sens aurait prescrit que Marois laisse sa place à quelqu’un d’autre suite à sa défaite. Le pq de 2008 n’était pas un parti sans moyens et rien d’autre que l’impopularité de Marois ne justifiait cette défaite devant Charest. Si une élection avait lieu demain matin, Marois subirait le même sort qu’en 2008.
Et pour terminer, où avez-vous lu des insultes envers vous provenant de ma part ?
Lorsque vous écrivez que je n’ai «ni crédibilité, ni autorité» simplement parce que mes réflexions concernant le leadership (quel leadership ?) de Marois n’aboutissent pas aux mêmes constats que vous, et bien, vous m’insultez justement sans arguments et vous vous enlevez le peu de crédibilité et d’autorité qu’il vous reste en matière de «stratégie d’État».
En 2008, lorsque j’émettais les même réserves qu’aujourd’hui face à la direction du pq, je me faisais répondre par les «esprits ben en places» comme vous, sensiblement les mêmes âneries que vous me faites. J’ai tout de même participé aux efforts lors de la campagne électorale du pq dans Drummond en y mettant de mon temps à placarder le compté d’affiches et de pancartes.
Les résultats de ce scrutin m’ont en bout de ligne donnés raisons.
Cela dit, je vous souhaite bon voyage et soyez certain qu’avec Marois à la chefferie du pq… nous aurons encore largement le temps de discourir de «stratégie d’état»… Surtout si les militants péquistes comme vous décidaient, à la base de savantes réflexions, de la maintenir cheffe encore un autre quatre ans suite à sa prochaine défaite électorale…
Sylvain Marcoux