L'ouverture sur le monde ne doit pas conduire à la négation de soi
21 avril 2013
Cesser de dénigrer Maronani.
Il est sincèrement antinationaliste.
Pour lui, un état est un hôtel dans lequel on reste tant qu'on y est confortable. Si on peut influer sur la gestion de l'Hôtel, c'est encore mieux. Sinon, on part chercher un autre hôtel. Un hôtel accueille les étrangers par vocation.
Une maison le fait par hospitalité, mais il y a des limites pour les invités. L'état ne peut être une maison, sauf si l'invité en devient le maître.
M. Maronani dénigre souvent les Caisse Populaires ou SNC-Lavalin. À tort ou à raison. Mais eux en particulier parce qu'ils font partie de notre identité.
Chercher les mentors de Maronani. Ils relèvent du Marxisme 3.0. Républicain laïcard avant d'être Français. Pour lui, un bon Français ne peut être qu'un républicain socialiste et athée. Les autres sont des avatars de fachos à combattre et à éliminer.
Avant la Révolution Tranquille, on aurait dit de lui qu'il est un Français Maudit.
Une fois Alain Maronani situé, ses interventions ne surprennent plus. Et si nous pouvons comparer la quête de l'indépendance à une caravane en route, alors on peut entendre les chiens aboyer. La caravane doit continuer son chemin.
Et si M. Maronani persiste à critiquer notre quête et à essayer de nous imposer la France républicaine désidentarisée comme modèle, demandez-lui pourquoi il n'est pas resté dans cette France qu'il idéalise tant.
L'avenir du monde pour lui, c'est un monde sans états, sans religions comme dans la chanson Imagine des Beatles.
Idéal des illuminés qui s'est transmis dans le Marxisme et dans le Financiarisme. Les adeptes sont les cosmopolites ou citoyens du monde. Alors pourquoi vouloir l'indépendance ?