En fait, l'époque du progrès n'est pas révolue. Il reste le progrès matériel. On veut toujours du nouveau, et toujours plus. C'est l'équilibre des progrès qui a été brisé, c'est-à-dire que le progrès matériel a pris beaucoup d'importance au détriment des progrès social et humain. Ce "monde nouveau" est malsain. Si le taux de suicide est élevé au Québec, ce n'est pas parce que vivre au Québec est particulièrement déprimant, c'est à cause de ce mal profond de société. Avec cette nouvelle mentalité, pour s'accomplir, pour "réussir dans la vie", il faut du succès essentiellement matériel, du moins, c'est le message qui est transmis à la nouvelle génération dont je fais partie. Que pouvons-nous espérer de ce succès matériel? S'il nous permet de nous accomplir, il le fait sans espoir et celui qui s'accomplit sans espoir agonise. Continuons à espérer, cela met toutes les chances de notre côté. Si la religion était "l'opium du peuple", aujourd'hui la consommation est notre opium et pourtant, la religion a été dépassée. La Grande noirceur a été surmontée.

Être bilingue au Québec ne signifie pas nécessairement mettre le français de côté. C'est la même chose pour les immigrants qui arrivent, oui, il faut leur demander d'apprendre le français et c'est tout à fait normal, mais ils ne seront jamais unilingues francophones!
Les Québécois pures souches non plus ne devraient pas être unilingues francophones, mais parler français d'abord et défendre leur langue.

La loi 101 ne brime pas les libertés individuelles des anglophones, des allophones ou des "francophobes", elle défend la liberté collective d'un peuple, celle de voir ses institutions fonctionner dans sa langue officielle.

Je suis moi-même un Beauceron et j'affirme haut et fort que M. Bernier me fait honte depuis sa première élection. Oublier des documents gouvernementaux chez Julie Couillard alors que ceux-ci n'avaient rien à faire là, se lever contre la loi 101 quand les Québécois commencent à peine à digérer la fameuse loi 115 issue du bâillon de Jean Charest, ce n'est rien pour me rendre fier de mon député élu par popularité familiale et je n'exagère pas! En Beauce,il arrive souvent qu'on ne te demande pas qu'est-ce que tu es toi, mais de quelle famille es-tu? Dans plusieus cas,c'est selon ta famille que tu seras jugé et la popularité de celle-ci aura un trop grand impact sur la tienne. Maxime Bernier en est le meilleur exemple! Je ne dis pas cela pour dénigrer mes concitoyens ou pour juger les Beaucerons, mais pour qu'ils choisissent leurs futurs députés de façon adéquate, c'est-à-dire en le considérant selon ses propres compétences et non selon la popularité de sa famille ou selon son influence économique dans la région. Encore là, je tiens à spécifier que je ne mets pas tous le monde dans le même bateau. Notre député a l'air con parce que nous l'avons élu comme des cons et maintenant c'est nous qui avons l'air cons! (je dis bien avoir l'air) À nous de prouver que nous ne le sommes pas!