Quelques jours après sa démission, en avril dernier, l’analyste du MTQ a remis une clé USB contenant des milliers de fichiers à ses patrons, qui l’ont ensuite remise à l’UPAC.
L’ex-ministre des Transports, Robert Poëti, estime avoir manqué de temps pour amorcer les changements qu’il croit nécessaires.
Au moins quatre journalistes ont reçu le même appel de «Pierre», leur offrant le dossier de preuves amassées par l’UPAC: «1 500 pages d’affidavit, d’écoute électronique et autres témoignages recueillis par les policiers».
«Anticosti, moi j’ai rien à voir avec ce projet-là. Je l’ai trouvé à mon arrivée au gouvernement.»