Où s'en va le Canadien?

La haute direction et l'équipe des instructeurs se doivent de procéder à un sérieux "examen de conscience"

Tribune libre

On dit souvent, à tort ou à raison, qu’un match de hockey ne se joue pas sur la passerelle de la direction ou derrière le banc des joueurs. Alors que la saison 2017-2018 tire à sa fin, force est de constater que les Canadiens de Montréal clôtureront une des pires saisons de leur histoire.


Conséquemment, les analystes y vont de leurs solutions, certains recommandant le congédiement de Marc Bergevin, d’autres, celui de Claude Julien. D’autres évoquent la nonchalance de certains joueurs considérés comme les « vedettes » du club, notamment Max Pacioretty et Carey Price; d’autres, plus optimistes, se retournent vers la série de blessures qu’ont subies certains joueurs au cours de la saison pour expliquer les déboires de l’équipe.


Alors, où est le bobo? À mon sens, il incombe d’abord à l’équipe de la direction et des instructeurs d’inculquer à leur équipe le désir de vaincre, cette bougie d’allumage qui a caractérisé pendant des décennies le CH tatoué au cœur de ces joueurs qui ne ménageaient aucun effort et qui jouaient pour une seule raison, à savoir gagner à tout prix!


En début de saison, plusieurs analystes prétendaient que le Tricolore alignait une équipe compétitive « sur papier »…Or, il s’avère que la réalité a vite ramené les amateurs à des performances médiocres de la part des joueurs qui semblaient souvent déstabilisés par la rapidité et l’habilité des joueurs adverses.


Enfin, à mon avis, autant la haute direction que l’équipe des instructeurs se doivent de procéder à un sérieux « examen de conscience » et en arriver à mettre le doigt sur le/les véritable (s) bobo (s)… Alors seulement, les amateurs pourront retrouver les lettres de noblesse de leur équipe favorite!



Henri Marineau, Québec



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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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